1er mai - Fête du travail - Fête de saint Joseph travailleur

ujourd’hui, 1er mai, notre pays s’arrête pour célébrer la fête du Travail. En souvenir de toutes les luttes sociales, et plus particulièrement de la répression sanglante de la grève du 1er mai 1886 aux Etats-unis, cette journée est fériée et les syndicats font leur traditionnel défilé.

L’Église participe aussi à cette journée. En 1955, le pape Pie XII a institué le 1er mai la fête de Saint Joseph artisan. Il s’agit d’une fête spécifique : une fête du travail sanctifiée, construite autour d’un des aspects de Saint Joseph : son activité professionnelle. Ainsi, Saint Joseph fait partie des quelques saints à avoir deux fêtes : le 19 mars, qui est sa fête principale, et le 1er mai où nous sommes invités à contempler le travailleur Joseph.
La fête de Saint Joseph artisan est riche de significations. Elle nous présente Joseph comme modèle du travailleur. Elle nous dit aussi que le Christ a voulu partager tous les aspects de notre vie humaine : il a vécu dans une famille, il a appris à travailler avec son père.

Le rapport au travail est un des aspects qui caractérise saint Joseph. La tradition nous dit en effet qu’il était charpentier, mais il semble que sa compétence d’artisan s’étendait au- delà du bois. En effet, les évangiles désignent le travailleur qu’est Joseph comme un « tektôn ». Ce terme grec évoque un artisan travaillant le bois en général (charpente, meubles, outils), mais aussi les métaux ou la pierre, c’est-à-dire capable de participer comme maçon, voire comme architecte, à la construction d’édifices assez importants.

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LE 1er MAI, AVEC SAINT JOSEPH TRAVAILLEUR, PRIONS DIEU

Seigneur Jésus, fils du charpentier,
nous te prions pour ceux qui sont au travail en ce 1er mai.
Donne-leur la santé afin qu’ils contribuent toutes leurs capacités, aux œuvres de l’humanité !
Apprends-moi, Seigneurà bien user du temps que tu me donnes.
Apprends-moi à tirer profits des erreurs du passé sans oublier les réussites.
Les unes et les autres ont quelque chose à m’apporter.
Dans tout labeur de mes mains, Seigneur,
laisse une grâce de toi pour parler aux autres et un défaut de moi qui me parle à moi-même.
Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain, sauf là où il y a le travail,
que tout travail est vain, sauf là où il y a amour.
Rappelle-moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient.
Si je l’accomplis pour plaire et pour briller, comme la fleur de l’herbe je fanerai ce soir.
Mais si je le fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien.
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Le mois de mai commence par la fête de Saint Joseph et se termine par la fête de la Visitation.
Au cœur de cette rencontre Elisabeth s’exclame :
 « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi … Tu es bénie entre toutes les femmes … »

C’est pourquoi nous aimons plus particulièrement nous tourner vers celle qui est notre Mère
au cours de ce mois …
PENSE A MARIE
Dans les périls, dans les angoisses, dans les situations critiques,
pense à Marie !
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur,
et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse d’imiter sa vie.
Si tu la suis, point ne t’égares,
si tu la pries, point ne désespères,
si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
Qu’elle te tienne, plus de chute ;
Qu’elle te protège, plus de crainte ;
Avec elle pour guide, plus de fatigue ;
Avec sa bienveillance, tu touches au port.

D’après un texte de St Bernard 
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Saint Joseph = Statue reliquaire Basilique Notre-Dame de Gray  : lire ici

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OFFRIR DU MUGUET, FÊTER LES TRAVAILLEURS, FÊTER SAINT JOSEPH…

UN SOLIDE PROGRAMME POUR LA JOURNÉE DU 1er MAI !

La coutume d’offrir du muguet le 1er mai remonterait au XVIe siècle. Le roi de France Charles IX, sous le charme, en distribua à ses courtisanes. La tradition s’est étendue à de nombreux pays dont la Suisse. Aujourd’hui, le muguet est aussi associé à la fête du travail. Cette fête est placée sous le patronage de saint Joseph, protecteur des travailleurs.

Il est fréquent d’associer des fleurs à des dates particulières. Selon certaines sources, l’origine du traditionnel brin de muguet le 1er mai remonte à la Renaissance. Le 1er mai 1560, le chevalier Louis de Girard offre au roi de France Charles IX un brin de muguet. Le roi est charmé par cette fleur à clochettes. C’est pourquoi l’année suivante, il distribue cette fleur à toutes les dames de la cour. 

La coutume d’offrir du muguet s’est répandue dans le royaume et les pays voisins. Un temps oublié, elle est réapparue à la Belle Epoque en France. Au début du XXe, les grands couturiers parisiens distribuaient chaque 1er mai un brin de muguet à leurs clientes. 

Le muguet et la fête du Travail

Le muguet a ensuite progressivement été associé à la fête du Travail. En effet, dans de nombreux pays, on célèbre la fête des travailleurs le 1er mai. Cette fête commémore les émeutes d’ouvriers américains du 1er mai 1866. Les ouvriers demandaient l’obtention de la journée de 8 heures et avaient choisi de faire une grève. Ce mouvement s’est propagé dans le monde et a conduit à des manifestations annuelles.
En France, les manifestants du 1er mai défilaient au départ avec un triangle rouge à la boutonnière, puis une fleur d’églantier. En 1907, ils remplacent l’églantine par un brin de muguet, renouant ainsi avec la coutume instaurée par Charles IX. La vente de muguet le 1er mai dans toute la France s’est répandue avec l’introduction des congés payés en 1936.

Ainsi, au fur et à mesure des années, le muguet a été associé à la fête du Travail.