10 mars - 4ème dimanche de Carême — Paroisse de Gray

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10 mars - 4ème dimanche de Carême

Le 4e dimanche de Carême rappelle que Dieu n’abandonne pas son peuple. C’est nous, son peuple, qui nous éloignons de lui. Et même quand nous nous détournons de sa lumière pour marcher dans les ténèbres, c’est lui qui vient à nous. Ainsi, a-t-il envoyé son Fils unique qui s’est donné entièrement, par amour pour nous, sans que nous le méritions : alors que nous étions morts par notre péché, Dieu nous fait revivre dans le Christ. Réjouissons-nous !
(Prions en Eglise)

DIMANCHE 10 MARS - 10h00 - MESSE À LA BASILIQUE
Messe à 10h30 à Autrey-lès-Gray et à Valay

CLÈS DE LECTURE - PRIONS EN ÉGLISE

PREMIÈRE LECTURE | 2 Chroniques 36, 14-16.19-23
« Le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. » 
Le Seigneur a choisi un roi étranger pour inviter son peuple à revenir vers Lui. Le choix de Cyrus est un appel à ne pas se refermer sur lui-même : même les païens peuvent obéir à Dieu ! Le salut n’est pas lié à notre propre fidélité mais celle de Dieu.

Ce passage, qui conclut non seulement le deuxième livre des Chroniques mais aussi l’ensemble de la Bible hébraïque, nous expose les deux côtés d’une même médaille. D’une part, la chute de Jérusalem s’explique par les multiples « infidélités » du clergé et du peuple, notamment par la profanation du Temple et le mépris de la parole des prophètes. D’autre part, la catastrophe nationale serait due à « la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple ». La deuxième moitié de l’extrait donne toutefois à l’ensemble des deux livres des Chroniques une finale des plus heureuses, marquant la fin de l’exil et le retour en grâce du peuple à Jérusalem, grâce à l’édit de Cyrus, inspiré par le Seigneur. Tous les espoirs sont désormais permis.

Lecture du deuxième livre des Chroniques (36, 14-16.19-23)
La colère et la miséricorde du Seigneur manifestées par l’exil et la délivrance du peuple
En ces jours-là, tous les chefs des prêtres et du peuple multipliaient les infidélités, en imitant toutes les abominations des nations païennes, et ils profanaient la Maison que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem. Le Seigneur, le Dieu de leurs pères, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers, car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure. Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu, méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes; finalement, il n’y eut plus de remède à la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple. Les Babyloniens brûlèrent la Maison de Dieu, détruisirent le rempart de Jérusalem, incendièrent tous ses palais, et réduisirent à rien tous leurs objets précieux. Nabucodonosor déporta à Babylone ceux qui avaient échappé au massacre; ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils jusqu’au temps de la domination des Perses. Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur proclamée par Jérémie : La terre sera dévastée et elle se reposera durant 70 ans, jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos tous les sabbats profanés. Or, la première année du règne de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole du Seigneur proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume – et même consigner par écrit – : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre; et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Quiconque parmi vous fait partie de son peuple, que le Seigneur son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem ! » 
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PSAUME 136
« Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir. » 
Ce psaume est une évocation des souffrances de l’exil. Ce qui demeure c’est le désir de Jérusalem, autrement dit le désir de Dieu, avec un espoir et une prière pour ne pas oublier que Dieu est présent. Faisons nôtre cette fervente prière.

Les « chants de Sion », chez le prophète Isaïe et dans le psautier, débordent habituellement de joie et de fierté. Il est bien question de la ville sainte dans ce psaume, mais l’enthousiasme n’y est pas, et pour cause. Le psaume évoque la tristesse, la nostalgie des exilés et l’humiliation qu’ils ressentent devant la demande insolite de leurs geôliers qui veulent entendre « quelque chant de Sion ». Les exilés n’ont pas le cœur à chanter, alors qu’ils sont captifs « sur une terre étrangère », loin de la ville sainte. Mais le processus de guérison est en train de se faire, et le porte-parole de la communauté jure fidélité à Jérusalem : c’est d’elle qu’il veut tirer sa plus grande joie.

Psaume 136 
Refrain : Que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir !
Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion; aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.
C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. »
Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère?
Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie !
Je veux que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n’élève Jérusalem au sommet de ma joie. 

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DEUXIÈME LECTURE | Éphésiens 2, 4-10
« C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. » 
La seule chose que je vous demande, pourrait dire Jésus, c’est de croire en moi en esprit et en vérité : laissez-moi vous regarder tels que vous êtes, sans fioritures. Dans la lumière de votre pauvreté révélée, croyez encore que je vous aime.

Paul ne tarit pas d’éloges sur la grandeur, voire la surabondance, du don de Dieu, de sa grâce, de sa miséricorde et de sa bonté. Il présente, de manière inspirante, les implications de l’incarnation du Christ : « Tout est grâce », y compris les « œuvres bonnes » que nous sommes appelés à réaliser. Tout vient de Dieu, par le Christ, et tout se récapitule en lui. L’existence chrétienne ne saurait se satisfaire de demi-mesures. Comblés par le Christ, héritiers des bénédictions de l’Esprit, les chrétiens doivent être tout à la joie d’être enveloppés par un grand mystère, axés sur la louange du Père.

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens (2, 4-10)
« Morts par suite des fautes, c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » Frères, Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus. C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. 

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ÉVANGILE | Jean 3, 14-21
« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé. »
Dieu se révèle comme Sauveur. Par la Croix, Jésus est élevé : par elle, l’amour de Dieu se communique aux hommes. Lever les yeux vers la Croix, accepter que le Christ soit mort pour nous, c’est se laisser illuminer par la lumière de Dieu.

Alors que la première lecture évoquait la chute de Jérusalem et de la monarchie, l’évangile parle plutôt de « l’élévation/exaltation » du Fils de l’homme sur la Croix. Jean nous révèle que la crucifixion de Jésus s’avère l’expression ultime de l’amour de Dieu pour le monde. La mort de Jésus n’est pas pour le salut d’une minorité, mais pour celui du monde. Sa mort ouvre à quiconque croit en lui la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Le serpent de bronze érigé par Moïse avait servi à la guérison de son peuple. Mais il y a ici plus que Moïse et plus que le rachat des fautes commises par son peuple : on parle de vie éternelle, en lien avec la résurrection du Christ et offerte à quiconque s’ouvre à sa lumière.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (3, 14-21)
« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
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COMMENTAIRE DU DIMANCHE
Anne Da, xavière, Prions en Eglise

JOIE !

Ce quatrième dimanche de Carême est celui de Laetare. Un appel à la joie ! Joie de la miséricorde offerte par le Seigneur à un peuple dont le cœur s’est endurci, qui n’a pas écouté son Seigneur, s’est détourné de lui : « Tous les chefs des prêtres et du peuple multipliaient les infidélités. » Le livre des Chroniques relit l’histoire du peuple de Dieu qui a préféré les ténèbres à la lumière. Un récit qui fait écho à notre propre histoire, à nos propres combats. Un récit qui nous conduit à scruter l’être même du Seigneur en contemplant la fidélité du Dieu de leurs pères qui, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers, car il avait pitié de son peuple. La miséricorde de Dieu est de toujours à toujours. Ainsi la joie jaillit telle une source, se fraye un chemin à la racine même de l’infidélité du peuple dont nous sommes. Joie qui est un appel à croire en la miséricorde, à nous laisser transformer par l’amour insondable de notre Père qui s’inscrit dans l’offrande du Christ Jésus, engagé avec détermination sur le chemin de la Passion jusqu’à la Croix, afin que tous aient la vie éternelle. Par cette offrande faite une fois pour toutes, pour tous et pour toujours, le cœur des croyants ne cesse d’être irrigué par la miséricorde. Aujourd’hui, le peuple de Dieu est appelé à entendre sourdre cette joie, à sentir et goûter intérieurement ce don de notre Seigneur.

UN CARÊME CONTRE LA FAIM ET POUR LA JUSTICE
Depuis plus de 60 ans, le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires de par le monde
s’engagent contre les inégalités, contre la faim et pour le développement.
Nous accompagnons 525 acteurs et soutenons leurs projets dans 72 pays.
Cet engagement prend racine dans l’Évangile et la pensée sociale de l’Église.
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COMMENT VIVRE UN CARÊME SOLIDAIRE ?

Le Carême n’est pleinement vécu que lorsqu’on l’envisage dans ses trois dimensions : la prière, le jeûne et le partage. Nous sommes donc invités à la solidarité, et tout le monde est concerné ! De nombreuses actions sont menées dans les paroisses et les diocèses durant ces 40 jours afin de nous aider à partager avec notre prochain. 

Depuis plus de 50 ans, le CCFD-Terre Solidaire, en soutenant financièrement ses partenaires sur le terrain, contribue à faire reculer la faim dans le monde. À l’occasion du Carême 2023, le CCFD Terre Solidaire propose une réflexion et des outils pour animer le temps du Carême sur le thème de la paix et de la sécurité alimentaire.

S'engager avec le CCFD Terre Solidaire
Le CCFD invite cette année à vivre un Carême contre la faim et pour la justice économique.
Sont disponibles : un livret spirituel et un cahier d'animation pour vivre ce temps. (voir ci-dessous)

Lire ici le cahier de Carême du CCFD-Terre Solidaire                Lire ici le livret spirituel du CCFD-Terre Solidaire

 "Un parcours d’engagement pour construire une Terre Solidaire, avec celles et ceux qui agissent contre la faim et pour la justice.
Un parcours à vivre seul, en famille, entre amis ou en équipe, pour devenir acteur dans sa vie et donner du sens à son don".

4ème DIMANCHE DE CARÊME
RESPECTER LES DIFFÉRENCES POUR CONSTUIRE LE VIVRE-ENSEMBLE !

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
Obéissant à son Père Jésus meurt sur la Croix. Il consent à la souffrance de ce supplice parce que le monde est le lieu où vivent les hommes, le lieu où ils espèrent, souffrent et espèrent à nouveau. Et le Père a entendu les souffrances de son peuple. Sans la venue du Fils de Dieu, une solitude des hommes, parfois extrême, ne pouvait prendre fin. C’est pourquoi Jésus, avant de repartir vers son Père,
déclare : « Je ne vous laisse pas orphelins, je vous envoie mon esprit, l’Esprit saint » (Jn 14, 18).
Or l’action de l’Esprit saint est de rompre les chaînes de la violence, de la haine, du mensonge et toutes sortes de corruptions entre les hommes, de retrouver la lumière qui vient à eux. 

Donne-nous Seigneur de vaincre toutes les formes de dominations des uns sur les autres,
afin de respecter les différences et de nous engager toujours mieux au vivre-ensemble.

L’association Mada développe des initiatives locales, au Liban, pour permettre aux agriculteurs et agricultrices d’avoir des productions durables pour l’environnement et d’offrir une nourriture de qualité pour les plus pauvres.
Offrir une prière /
Seigneur, nous te prions pour celles et ceux qui, avec Mada au Liban, dans un contexte de crise, permettent aux habitants d’accéder à une nourriture locale et de qualité.
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3ème DIMANCHE DE CARÊME  
DEVENIR MEMBRES D'UN MÊME CORPS FRATERNEL

« Reconnaître que la vie humaine est incompréhensible et insoutenable sans les autres créatures parce que nous et tous les êtres de l’univers, sommes unis par des liens invisibles, et formons une sorte de famille universelle, une communion sublime qui nous pousse à un respect sacré, tendre et humble. »
Laudate Deum §67

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
Parler de corps fait penser aux natures physiques des humains ou des animaux. Mais l’on parle aussi du corps des pompiers, de l’armée, des médecins, des enseignants, etc. Il s’agit là d’un espace où se vit, entre les membres de chacune d’elles, un projet  particulier : défendre, protéger, soigner, enseigner, etc. C’est bien de cela que parle Jésus quand il dit : détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours. En effet, par sa mort, Jésus purifie les liens entre les hommes en vue d’instaurer des relations de paix et de justice entre tous. Chacun peut trouver sa place dans ce corps nouveau rassemblant tous ceux qui cherchent à mettre ensemble leurs différences et richesses multiples. Pour édifier ce corps, il s’agit pour chacun de laisser mourir quelque chose de notre rapport à la vie : les illusions de puissance par l’argent ou le prestige d’une fonction sociale, etc.

Permets-nous, Seigneur, de réaliser que nous sommes membres d’un corps nouveau, membresdu corps du Christ.

Au Sénégal et dans les zones côtières d’Afrique de l’Ouest, l’association Adepa soutient la pêche durable et artisanale.
Elle aide les petits pêcheurs à faire face aux pressions qu’ils subissent des grandes entreprises qui exploitent les ressources naturelles (pêche, pétrole, gaz…)
Offrir une prière
Seigneur, nous te confions les femmes et les hommes d’Adepa qui défendent les petits pêcheurs d’Afrique de l’Ouest 
tout en préservant l’environnement

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2ème DIMANCHE DE CARËME
 S'OUVRIR À LA VIE POUR CONSTRUIRE LA PAIX

« Le sens social de notre préoccupation à l’égard du changement climatique va au-delà d’une approche purement écologique parce que l’attention que nous portons les uns aux autres et l’attention que nous portons à la terre sont intimement liées. »
Laudate Deum §3

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
Les paroles que Dieu a adressées à son peuple au long des siècles ont été inscrites dans la Bible, la Torah. Une nuée recouvre Moïse, Élie, Jésus et ses trois disciples, raconte saint Marc. Cette nuée évoque le contenu du Livre saint, disaient les Pères, nos anciens dans la foi. Tout y est écrit en vue d’être  Moïse, une pour Élie et une autre pour Jésus », dit-il. C’est désormais inutile. Il n’y a plus de séparation entre morts et vivants. Un autre espace s’ouvre définitivement, celui du corps du Christ ressuscité rassemblant tous les hommes en lui.Seigneur, ne te lasse pas de nous parler pour nous ouvrir à la vie de ton Royaume de paix.

Viens Seigneur,
ouvrir nos coeurs et nos esprits pour que nous devenions aptes à suivre le Christ, à résister aux tentations  contemporaines.

Offrir une prière :
"Seigneur, nous te confions ces femmes et ces hommes du réseau JnT au Brésil qui s’engagent chaque jour pour un monde plus juste."

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1ER DIMANCHE DE CARÊME
 S’ENGAGER À PLUS DE JUSTICE ET DE SOBRIÉTÉ

« Il ne suffit pas de concilier, en un juste milieu, la protection de la nature et le profit financier, ou la préservation de l’environnement et le progrès. Sur ces questions, les justes milieux retardent seulement un peu l’effondrement. Il s’agit simplement de redéfinir le progrès. »
Laudato Si’ §194

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
« Le Royaume de Dieu, c’est la Royauté d’Amour de Dieu au plus intime de nous », écrit Maurice Zundel. Les mots de Jésus sont fermes : Dieu a besoin des hommes pour édifier son Royaume, des hommes capables de repentir. L’actualité, les enjeux climatiques, économiques et sociaux tels que les formes de domination hommes-femmes ou les replis identitaires au sein de plus en plus de pays exigent des prises de conscience urgentes de tous, sachant combien « tout est lié » (Cf. la lettre apostolique du pape François « Tous
Frères »). Ne devons-nous pas nous engager sur plus de justice et de sobriété ? Viens, Seigneur, ouvrir nos coeurs et nos esprits pour que nous devenions aptes à suivre le Christ, à résister aux tentations contemporaines.