8 mai - 4ème dimanche de Pâques - "A mes brebis, je donne la vie éternelle"

10h00 MESSE À LA BASILIQUE
77ème anniversaire de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945
Cérémonie au monuments aux morts à 11h15
Quête pour les séminaires
59ème journée mondiale de prière pour les vocations

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT JEAN (10, 27-30)
En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
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MARCHER ENSEMBLE

Le synode sur la synodalité est devenu de plus en plus concret pour la plupart d’entre nous. Le pape nous encourage à participer à cette manière d’être Église aujourd’hui, dans une dynamique de discernement de la volonté de Dieu. Rappelons-nous que ce mot « synodalité » définit une marche ensemble à l’écoute de l’Esprit Saint. La figure de Jésus bon pasteur peut éclairer notre « marcher ensemble » : nous sommes invités à revêtir notre vêtement de brebis et à adopter l’attitude du troupeau évoqué dans le discours que nous lisons aujourd’hui. Les brebis écoutent et reconnaissent la voix de leur berger. Ici, il est question du don de discernement, celui qui permet d’identifier la voix du berger entre toutes les voix, autrement dit, la faculté de relever les appels de Dieu dans notre monde. Les brebis sont énergiques. Elles se déplacent et ne cessent de suivre la voix du pasteur. Le groupe est dynamique, en mou­vement et en devenir. C’est sans doute ce qui lui assure la survie à travers l’histoire, les territoires et les cultures. C’est dire si leur style est missionnaire ! Car ce cheptel est promis à la vie éternelle, ce qui change tout. En ce dimanche de prière pour les vocations, l’Église nous invite à devenir des brebis éclairées et intelligentes, clairvoyantes et volontaires, audacieuses et pressées de marcher ensemble à la suite du seul pasteur. Car la vocation synodale est la plus fondamentale du peuple de Dieu.

Que m’inspire l’image du troupeau de brebis et du pasteur ?
Comment vais-je aujourd’hui prier pour les vocations dans l’Église ? 

Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église
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JÉSUS ET DIEU SONT « UN »

Le temps de l’observation
« Le Père et moi, nous sommes un. » Que dit Jésus en prononçant ces paroles qui semblent dépasser l’entendement ? Le Père dont il est question est Dieu. Non pas le Dieu dont on parle comme un concept ou une idée. Ni celui dont on se demande parfois s’il existe. Jésus ne parle pas de ce Dieu théorique et froid. Il parle de la relation qui le connecte à une réalité transcendante qu’il appelle Père. Jésus parle de sa relation filiale, une relation à celui à qui on doit la vie. Fils et Père sont des mots relationnels. Ils racontent une histoire, celle qui explique de qui l’on tient la vie. En disant « le Père et moi, nous sommes un », Jésus reconnaît que son charisme, sa puissance, son amour ne sont pas de son fait mais lui viennent d’une antériorité. Lui-même n’est rien sans sa relation à Dieu, le Père. Ces propos qui peuvent paraître, au premier abord, d’un grand orgueil sont en fait d’une profonde humilité.

Le temps de la méditation
Jésus sait que la vie qu’il peut transmettre et donner à son tour lui vient de plus grand que lui-même. Cette conscience est forte. Elle habite chaque instant de son existence. Seul celui que la Bible nomme le Seigneur Dieu est Père. Il n’y en a pas d’autres. Quiconque se met à la place de Dieu est un imposteur. Cet enseignement, Jésus le vit et c’est celui qu’il donne à ses disciples. « Je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn 15, 15). Rien n’est donc possible sans cette connexion à Dieu qui est la source de notre vie et de notre être. Cette unité avec le Père est un chemin accessible à chacun. Dépassant nos appartenances religieuses, elle est offerte à toute personne. Jésus invite, offre, conduit chacun à chercher par quel engendrement il peut se relier au Père. Dans ce chemin, il assure chacun de son soutien et de sa présence.

Marie-Laure Durand, bibliste, Prions en Église

PRIÈRE AU BON BERGER

Jésus, Unique Pasteur, Toi seul, qui es le Vrai Berger :
Donne ton esprit aux personnes sur lesquelles tu as imposé les mains
afin qu’elles puissent guider ton Eglise sur tes pas vers la maison du Père.

Toi seul, tu connais tes brebis :
Façonne à ton image ceux que tu as choisis pour mener ton peuple.
Comble leur cœur de ton amour obéissant afin qu’à leur tour, ils servent ton troupeau toute leur vie !

Toi, qui donnes ta vie à tes brebis :
Que les dirigeants de tous les pays ne mettent pas avant leurs intérêts personnels mais le bien commun du pays !
Qu’ils sachent servir la communauté humaine ! Qu’ils évitent toutes guerres entre les peuples !

Toi, qui viens chercher les brebis perdus
Que les paroissiens essaient de s’écouter les uns les autres !
Qu’ils s’approchent des frères et sœurs s'éloignant de la communauté pour mille raisons différentes !
Qu'ils ne transforment pas leur paroisse en ghetto !

Toi, qui soignes les brebis blessés
Que la vie des quartiers soit vraiment fraternelle !
Que chacun, chacune ait un regard attentif sur son voisin !

Toi, qui continues à appeler les brebis au service de l’amour …
Brûle le cœur des jeunes avec ton feu d’amour, donne leur du courage
pour qu’ils puissent répondre par un don total : et se consacrent au service de ton Eglise !

Dieu Père miséricordieux, reçois toutes nos demandes en ce jour de prière pour les  vocations.
Que nous écoutions la voix du Bon Berger pour aller vers les prairies verdoyantes au bord des ruisseaux limpides !
Par ton fils, Jésus Christ, notre Seigneur qui règne pour les siècles des siècles. Amen

Jardinier de Dieu, 6 mai 2017