Découvrez l'intérieur de Notre-Dame de Paris, 18 mois après l'incendie — Paroisse de Gray

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Découvrez l'intérieur de Notre-Dame de Paris, 18 mois après l'incendie

Dix-huit mois après l'incendie, le chantier de Notre-Dame de Paris se poursuit et les travaux avancent bien comme en témoigne le démantèlement récent du grand échafaudage calciné. Pour l'occasion, Aleteia vous propose de découvrir en images l'état actuel de la cathédrale et de pénétrer au cœur de ses entrailles.

Dix-huit mois après l’incendie, le chantier de Notre-Dame de Paris se poursuit. Mardi 24 novembre, le grand échafaudage calciné qui pesait sur la voûte a été totalement retiré, permettant aujourd’hui d’affirmer que Notre-Dame est sauvée.

Si le plus dur est fait, les ouvriers sur le chantier ne ménagent pas leur peine. À l’intérieur, les échafaudages continuent de s’élever à vive allure. L’objectif ? Poser des étais partout en dessous de la voûte du chœur, du transept et de la nef pour consolider la structure et préparer la restauration. Car pour le moment, la cathédrale est encore au stade de la consolidation, une phase qui devrait se poursuivre jusqu’au premier trimestre 2021. Viendra ensuite le temps du diagnostique qui permettra d’envisager les grandes étapes de la restauration.

Pour découvrir l'état actuel de la cathédrale, Aleteia vous propose un diaporama au cœur des entrailles de Notre-Dame.

Diaporama

DÉMONTÉ, L'ÉCHAFAUDAGE CALCINÉ NE MENACE PLUS NOTRE-DAME DE PARIS - Novembre 2020

Le démontage de l'échafaudage de Notre-Dame de Paris est enfin terminé pour le plus grand soulagement des équipes du chantier de la cathédrale. La phase de consolidation va désormais se poursuivre à l'intérieur avec la mise en place d'étais pour soutenir la voûte.

L’échafaudage calciné qui pesait sur la voûte et qui concentrait toutes les angoisses depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris est désormais totalement retiré a annoncé fièrement Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, qui était sur place pour assister à l’évènement. Partageant sa joie sur son compte Twitter, elle en a profité pour remercier l’ensemble des équipes sur place : « Bravo aux équipes du général Georgelin, aux architectes, cordistes, echafaudeurs, grutiers et nacellistes pour ce magnifique travail. »

« Je remercie l’ensemble des échafaudeurs, cordistes, nacellistes et grutiers qui ont travaillé sans relâche pour mener à bien cette opération. La menace que représentait cet échafaudage pour la cathédrale est désormais levée. Nous allons pouvoir nous atteler aux dernières étapes de la sécurisation », a déclaré le général Jean-Louis Georgelin président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale, à cette occasion.

La Fondation Notre Dame, qui finance une partie de la restauration de la cathédrale a elle aussi tenu à partager la bonne nouvelle. « Cette opération, particulièrement complexe, marque un tournant dans le chantier de restauration de l’édifice », a-t-elle ajouté.

 L’échafaudage est effectivement totalement retiré. Il ne reste que les quatre grosses piles mais elles seront enlevées un peu plus tard. Elles ne présentent pas de risque pour la stabilité de Notre-Dame » nous a précisé André Finot, responsable de la communication de Notre-Dame. Le déblayage de certains éléments, comme les poutres calcinées poursuit son cours grâce aux cordistes. Avec la dépose de l’échafaudage, les équipes vont pouvoir désormais s’atteler à consolider la voûte. « La phase de consolidation va se poursuivre », se réjouit André Finot. « Des étais vont êtres installés au niveau de la nef et du transept nord comme c’est déjà le cas pour le chœur et le transept sud. »

Si le chantier avance bien, il faudra cependant attendre quelques mois pour que la phase de restauration commence. Les architectes des monuments historiques devront, au préalable, terminer le diagnostique complet de l’état de la cathédrale.