12 mai - Journée internationale des infirmières et des infirmiers — Paroisse de Gray

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12 mai - Journée internationale des infirmières et des infirmiers

Tweet du pape François :
"Nous célébrons aujourd’hui la journée des infirmières. C’est plus qu’une profession, c’est une vocation. En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. #PrionsEnsemble pour les infirmières et les infirmiers. "

C’est une occasion pour réaffirmer son attachement à vouloir améliorer les conditions de travail des professionnels de l'art infirmier. En effet, la pénibilité de ce métier, notamment dans les hôpitaux, est intenable au point que nombre d'infirmiers et d'infirmières quittent la profession au bout de quelques années, créant par là même, une réelle pénurie auprès du patient, ce qui aggrave encore les conditions de travail.

Depuis 1965, la Journée internationale des infirmières est célébrée chaque année le 12 mai, date de la naissance de Florence Nightingale, une infirmière britannique née en 1820 et considérée comme la pionnière des soins infirmiers modernes. 

Le XIXème siècle est une époque de forte évolution dans les pratiques médicales. Les travaux de Louis Pasteur, entre autres, dévoilent au monde l'existence des microbes, des virus et autres organismes microscopiques. Les usages médicaux évoluent. Dorénavant, il faudra nettoyer les instruments entre deux opérations ou bien se laver les mains entre deux patients. 

Les médecins confient aux soignantes des nouvelles tâches, plus techniques. Ces gardes-malades étaient depuis le Vème siècle des religieuses bénévoles sans réelle formation. Elles étaient jusqu'alors cantonnées aux soins secondaires. 

  • Florence Nightingale

Issue de la haute société, la Britannique Florence Nightingale souhaite améliorer la prise en charge des malades. Elle devient dès 1844 une militante de l'amélioration des soins dans les infirmeries. Durant la Guerre de Crimée, elle se porte volontaire pour diriger une délégation de soignantes qui rejoindra les zones de combats pour prendre en charge les blessés.

À leur arrivée, elles réorganisent la gestions des patients, imposent des règles élémentaires d'hygiène et ordonne le nettoyage des égouts et ventilations du camp. Le taux de mortalité des blessés diminue alors rapidement. Leurs méthodes vont devenir la nouvelle norme.

  • Valérie de Gasparin

En Suisse, en 1859, Valérie de Gasparin crée la première école laïque de garde-malades. Elles y reçoivent une formation aux gestes de soins mais aussi une formation médicale plus technique. Ces infirmières revendiquent enfin une rémunération pour leurs actions.

  • La professionnalisation

A la fin du XIXème siècle, sous l'influence des actions de Valérie de Gasparin et de Florence Nightingale, la profession d'infirmières se structure et s'organise. Mieux, elle s'ouvre à la mixité et les hommes peuvent embrasser cette carrière. Cet élan est pourtant très vite freiné quand les hommes sont mobilisés lors de la Première Guerre Mondiale. Encore aujourd'hui, la profession reste majoritairement féminine.