8 janvier - Baptême du Seigneur — Paroisse de Gray

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8 janvier - Baptême du Seigneur

« Combien d’entre vous se souviennent-ils de la date de leur baptême ?
Quelques-uns lèvent la main, mais combien ne s’en rappellent pas ! Pourtant, la date du baptême est la date de notre naissance à l’Église, la date à laquelle notre mère l’Église nous a accouchés ! (…) Aimons-nous l’Église comme on aime sa propre mère, en sachant aussi comprendre ses défauts ? » (Pape François, Audience générale du 11.11.2013)

La fête du baptême du Seigneur clôt le temps de Noël.
Un temps nouveau va commencer !
Après la fête du Baptême du Seigneur,
la liturgie ne proposera plus de méditer sur les évènements qui marquèrent les premières années de la vie de Jésus.
Il est fini le temps de l’enfance. Elle est finie, la vie paisible de Nazareth.
L’heure de la maturité a sonné. (Prions en Église)
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« Il vit les cieux se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe. »

Le baptême de Jésus, célébré le dimanche qui suit l’Épiphanie, est un des événements de la vie de Jésus les plus assurés historiquement. Les quatre évangélistes le mentionnent.
C’est la première manifestation publique du Christ. Lors de sa naissance à Bethléem, il n’avait été révélé qu’à quelques privilégiés. Aujourd’hui, tous ceux qui entourent le Baptiste, c’est-à-dire ses disciples et la foule venue aux bords du Jourdain, sont témoins d’une manifestation plus solennelle, que Jean soulignera d’ailleurs lui-même.
Elle comporte deux aspects : l’aspect d’humilité représenté par le baptême auquel le Seigneur se soumet. L’aspect de gloire représenté par le témoignage humain que lui rend Jean le Baptiste et le témoignage divin que le Père et l’Esprit rendent au Fils, la garantie que cet homme appartient bien à la Trinité divine.
Ces deux aspects sont à retenir dans l’histoire des hommes comme dans la vie intérieure et spirituelle de chaque homme. Les séparer, c’est commettre une erreur. Nous ne pouvons pas nous approcher du Christ glorifié sans nous approcher en même temps du Christ humilié, ni nous approcher du Christ humilié sans nous approcher du Christ glorifié.

Nous ne pouvons approcher et accueillir les hommes nos frères qu’en acceptant leur humble condition, leurs misères, leurs limites et, dans le même temps, de voir en eux des fils de Dieu, bien-aimés par le Père, appelés à partager la gloire du Royaume.

Source : Eglise catholique en France
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ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC (1, 7-11)
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

 

 

 

 

Commentaire (Marc 1, 7-11)

NOM DE BAPTÊME

Jean Baptiste est un veilleur qui proclame la venue d’un plus fort que lui sans connaître son identité. Lorsque Jésus vient de Nazareth au Jourdain, il est baptisé par Jean mais le sens de l’événement est révélé par Dieu lui-même. C’est par Jésus que nous y avons accès. « Aussitôt », un regard d’homme se met à voir l’Esprit descendre des cieux et ses oreilles entendent le Père nommer son Fils « bien-aimé ». Cette perspective est notre joie. 
Nicolas Tarralle, prêtre assomptionniste, Prions en Église