Dimanche 3 mars - 3ème dimanche de Carême - "Enlevez cela d'ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce" — Paroisse de Gray

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Dimanche 3 mars - 3ème dimanche de Carême - "Enlevez cela d'ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce"

Le sanctuaire dont Jésus parle, ce n’est pas le Temple de Jérusalem, fait de pierres, dont la construction a duré quarante-six ans. Le sanctuaire dont il parle, c’est son corps. En route vers Pâques, rappelons-nous que le Christ est victorieux du mal et de la mort. Ayons foi dans les paroles du Christ et accueillons le grand signe de sa mort et de sa résurrection. Marchons vers la vie.

DIMANCHE 3 MARS 2024 - 10h00 -  MESSE A LA BASILIQUE
3ème dimanche de Carême
Quête pour le Denier de Saint Pierre et l’Institut Catholique de Paris
(10h30 - Messe à Arc-lès-Gray et à Pesmes)


 

CLÉS DE LECTURE - PRIONS EN ÉGLISE

Après l’alliance de Dieu avec Abraham et Noé (1er et le 2e dimanche de Carême), Dieu fait alliance avec son peuple par le don des dix commandements à Moïse. Cette Loi a une portée libératrice pour l’homme. C’est pourquoi le psalmiste s’écrie : « La loi du Seigneur donne la vie, la sagesse, la joie au cœur. » Avec la Nouvelle Alliance, Jésus devient le temple et il accomplit la Loi, en s’ouvrant ainsi à toutes les nations. En effet, en ressuscitant Jésus, Dieu s’est rendu présent à tous les hommes. La maison de Dieu n'est plus le temple, c'est le corps de Jésus.

PREMIÈRE LECTURE | Exode 20, 1-17
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. » 
Tout au long de l’Ancien Testament, le Seigneur rappelle qu’il est le seul Dieu. C’est sa façon d’appeler son peuple à s’attacher à lui et à lui seul. Nous recevons toujours le même appel aujourd’hui : Dieu veut nous libérer de tous nos attachements et nos désirs qui l’évincent. Ainsi, nous serons son peuple et il sera notre Dieu. 

Bien que le mot « alliance » ne figure pas dans cet extrait, les paroles prononcées par Dieu définissent clairement les exigences de l’Alliance conclue au Sinaï (Ex 19, 5 ; 24, 7-8). Les premiers mots prononcés par Dieu marquent la prémisse qui commande l’ensemble de cette charte : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclave. » Les exigences qui s’ensuivent sont la réponse adéquate à l’événement fondateur du salut d’Israël. Au premier plan viennent les obligations envers le Dieu unique, puis au second, celles qui régissent les relations humaines, basées sur le respect, la justice et l’absence de toute convoitise.

Lecture du livre de l’Exode (20, 1-17)
La Loi fut donnée par Moïse
En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
« Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
« Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. » 
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PSAUME 18 B
« Plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel. » 
Le temps de Carême est un temps de jeûne. De jeûne de nos désirs, de nos égoïsmes et de nos orgueils qui nous éloignent de Dieu. Profitons de ce jeûne pour nous recentrer sur ce qui est si désirable et savoureux : l’amour de Dieu qui veut pour nous le meilleur. 

Alors que la première partie de ce psaume est une louange de la Création, la seconde fait l’éloge de la Torah (c’est-à-dire la Loi). Le psalmiste multiplie les synonymes du mot « loi » : « charte » (ou « témoignage »), « précepte », « commandement », « décisions ». Et l’antienne, tirée de l’évangile de Jean, ajoute le mot « paroles ». C’est dire que la Torah déborde amplement le cadre juridique. D’ailleurs, l’approche du psalmiste est beaucoup plus cordiale que légaliste. La Loi est sagesse, joie pour le cœur, clarté du regard, plus précieuse
et désirable que l’or et plus savoureuse que le miel. Ce commentaire du psalmiste prend la pleine mesure de sens et d’inspiration contenue dans les paroles prononcées par Dieu sur le mont Sinaï.

Psaume 18b 
Refrain : Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle.

La loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sages les simples.
ils réjouissent le cœur; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard. 
La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons. 
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DEUXIÈME LECTURE | 1 Corinthiens 1, 22-25
« Ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes. » 
La sagesse de Dieu nous révèle Jésus : sa vie, sa croix et sa résurrection. Elles sont un enseignement que nous pouvons suivre : Jésus a donné chaque instant de sa vie et de son être. Ainsi, il peut être avec nous dans tous les actes de notre vie, nous n’avons qu’à l’accueillir. 

L’appartenance de Paul à deux cultures – juive et grecque – lui permet d’en présenter de façon très succincte les différences fondamentales. Alors que les Juifs « réclament des signes miraculeux », les Grecs « recherchent une sagesse ». On ne saurait mieux dire. Jésus a multiplié les signes et, pourtant, les Juifs l’ont rejeté, car ils attendaient des signes plus retentissants et surtout des gestes qui allaient redonner à Israël son indépendance et sa grandeur. Ils attendaient un messie glorieux, et surtout pas un messie souffrant. N’empêche : Paul prêche avec conviction « un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1, 22-25)
« Nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les hommes, mais pour ceux que Dieu appelle, il est sagesse de Dieu »
Frères, alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient juifs ou grecs, ce Messie, Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.  ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. 
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ÉVANGILE | Jean 2, 13-25
« Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. » 
Jésus est vrai homme et vrai Dieu. Il s’est rendu proche de nous jusqu’à l’intime. Il a partagé nos souffrances, nos sensations… Il nous aide ainsi à accepter les nôtres et à les vivre avec lui, en lui.

L’expulsion des vendeurs du Temple, rapportée par les quatre évangélistes, est sans doute le geste prophétique le plus « violent » posé par Jésus. Jean est le seul à situer cet épisode au début et non à la fin du ministère de Jésus. Étant donné l’importance accordée à la religion du Temple à cette époque, le geste de Jésus envoie un signal très clair. Il faut redonner au Temple sa véritable vocation comme maison de Dieu. Maison où l’on vient se prosterner devant le Dieu unique et vivre en profondeur l’Alliance, qu’il a contractée avec son peuple. Mais le Temple n’est pas éternel et sera bientôt détruit. Sauf que ce n’est pas la fin de l’histoire : le nouveau sanctuaire sera le corps de Jésus Ressuscité.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 13-25)
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai »
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
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COMMENTAIRE DU DIMANCHE
Jonathan Guilbault, directeur éditorial de Prions en Église Canada

CHÂTIMENT DIVIN ?

Dieu, qui énonce des commandements, se déclare « jaloux », profère des menaces… Les textes d’aujourd’hui semblent dépeindre un Dieu « humain, trop humain ». La scène de colère que fait Jésus au Temple semble renforcer l’idée que nous avons intérêt, pauvres créatures, à nous tenir bien droit tout au long de notre vie si nous voulons éviter le châtiment divin. Mais au-delà de l’impression, si nous creusons un peu plus, le tableau s’éclaircit. C’est une bonne nouvelle qui nous est communiquée : le chemin de la vie est possible. Il est ouvert devant nous. Au sens strict, Dieu ne punit pas. Jésus non plus : les marchands chassés du Temple passent, certes, un mauvais quart d’heure mais ils ne sont pas châtiés ni pris à partie individuellement.  
Si Jésus cherchait à les punir, quel échec ! Mais non, il voulait plutôt interpeller les cœurs, dessiller les yeux. Le péché renferme sa propre peine et sa propre condamnation. Nul besoin d’un Dieu qui en rajoute en temps réel, un éclair à la main, du haut des nuages. Pécher nous égare, nous fait dévier hors de la voie qui donne à la vie son sens. Et c’est tout un enfer que d’être ainsi éloigné de ce qui seul peut faire notre joie. Dieu ne punit pas vraiment, il « clarifie le regard », comme l’exprime le psaume. La crainte qu’il inspire n’est pas la peur : c’est simplement le sentiment sain, naturel de la créature que nous sommes, petite et imparfaite, devant la majesté d’un Dieu qui aime infiniment. Avoir foi en lui, c’est précisément être libéré de la peur.

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UN CARÊME CONTRE LA FAIM ET POUR LA JUSTICE
Depuis plus de 60 ans, le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires de par le monde
s’engagent contre les inégalités, contre la faim et pour le développement.
Nous accompagnons 525 acteurs et soutenons leurs projets dans 72 pays.
Cet engagement prend racine dans l’Évangile et la pensée sociale de l’Église.
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COMMENT VIVRE UN CARÊME SOLIDAIRE ?

Le Carême n’est pleinement vécu que lorsqu’on l’envisage dans ses trois dimensions : la prière, le jeûne et le partage. Nous sommes donc invités à la solidarité, et tout le monde est concerné ! De nombreuses actions sont menées dans les paroisses et les diocèses durant ces 40 jours afin de nous aider à partager avec notre prochain. 

Depuis plus de 50 ans, le CCFD-Terre Solidaire, en soutenant financièrement ses partenaires sur le terrain, contribue à faire reculer la faim dans le monde. À l’occasion du Carême 2023, le CCFD Terre Solidaire propose une réflexion et des outils pour animer le temps du Carême sur le thème de la paix et de la sécurité alimentaire.

S'engager avec le CCFD Terre Solidaire
Le CCFD invite cette année à vivre un Carême contre la faim et pour la justice économique.
Sont disponibles : un livret spirituel et un cahier d'animation pour vivre ce temps. (voir ci-dessous)

Lire ici le cahier de Carême du CCFD-Terre Solidaire                Lire ici le livret spirituel du CCFD-Terre Solidaire

 "Un parcours d’engagement pour construire une Terre Solidaire, avec celles et ceux qui agissent contre la faim et pour la justice.
Un parcours à vivre seul, en famille, entre amis ou en équipe, pour devenir acteur dans sa vie et donner du sens à son don".
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3ème DIMANCHE DE CARÊME  
DEVENIR MEMBRES D'UN MÊME CORPS FRATERNEL

« Reconnaître que la vie humaine est incompréhensible et insoutenable sans les autres créatures parce que nous et tous les êtres de l’univers, sommes unis par des liens invisibles, et formons une sorte de famille universelle, une communion sublime qui nous pousse à un respect sacré, tendre et humble. »
Laudate Deum §67

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
Parler de corps fait penser aux natures physiques des humains ou des animaux. Mais l’on parle aussi du corps des pompiers, de l’armée, des médecins, des enseignants, etc. Il s’agit là d’un espace où se vit, entre les membres de chacune d’elles, un projet  particulier : défendre, protéger, soigner, enseigner, etc. C’est bien de cela que parle Jésus quand il dit : détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours. En effet, par sa mort, Jésus purifie les liens entre les hommes en vue d’instaurer des relations de paix et de justice entre tous. Chacun peut trouver sa place dans ce corps nouveau rassemblant tous ceux qui cherchent à mettre ensemble leurs différences et richesses multiples. Pour édifier ce corps, il s’agit pour chacun de laisser mourir quelque chose de notre rapport à la vie : les illusions de puissance par l’argent ou le prestige d’une fonction sociale, etc.

Permets-nous, Seigneur, de réaliser que nous sommes membres d’un corps nouveau, membresdu corps du Christ.

Au Sénégal et dans les zones côtières d’Afrique de l’Ouest, l’association Adepa soutient la pêche durable et artisanale.
Elle aide les petits pêcheurs à faire face aux pressions qu’ils subissent des grandes entreprises qui exploitent les ressources naturelles (pêche, pétrole, gaz…)
Offrir une prière
Seigneur, nous te confions les femmes et les hommes d’Adepa qui défendent les petits pêcheurs d’Afrique de l’Ouest 
tout en préservant l’environnement

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2ème DIMANCHE DE CARËME
 S'OUVRIR À LA VIE POUR CONSTRUIRE LA PAIX

« Le sens social de notre préoccupation à l’égard du changement climatique va au-delà d’une approche purement écologique parce que l’attention que nous portons les uns aux autres et l’attention que nous portons à la terre sont intimement liées. »
Laudate Deum §3

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
Les paroles que Dieu a adressées à son peuple au long des siècles ont été inscrites dans la Bible, la Torah. Une nuée recouvre Moïse, Élie, Jésus et ses trois disciples, raconte saint Marc. Cette nuée évoque le contenu du Livre saint, disaient les Pères, nos anciens dans la foi. Tout y est écrit en vue d’être  Moïse, une pour Élie et une autre pour Jésus », dit-il. C’est désormais inutile. Il n’y a plus de séparation entre morts et vivants. Un autre espace s’ouvre définitivement, celui du corps du Christ ressuscité rassemblant tous les hommes en lui.Seigneur, ne te lasse pas de nous parler pour nous ouvrir à la vie de ton Royaume de paix.

Viens Seigneur,
ouvrir nos coeurs et nos esprits pour que nous devenions aptes à suivre le Christ, à résister aux tentations  contemporaines.

Offrir une prière :
"Seigneur, nous te confions ces femmes et ces hommes du réseau JnT au Brésil qui s’engagent chaque jour pour un monde plus juste."

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1ER DIMANCHE DE CARÊME
 S’ENGAGER À PLUS DE JUSTICE ET DE SOBRIÉTÉ

« Il ne suffit pas de concilier, en un juste milieu, la protection de la nature et le profit financier, ou la préservation de l’environnement et le progrès. Sur ces questions, les justes milieux retardent seulement un peu l’effondrement. Il s’agit simplement de redéfinir le progrès. »
Laudato Si’ §194

Éclairage biblique par notre aumônier national, Bertrand Gournay
« Le Royaume de Dieu, c’est la Royauté d’Amour de Dieu au plus intime de nous », écrit Maurice Zundel. Les mots de Jésus sont fermes : Dieu a besoin des hommes pour édifier son Royaume, des hommes capables de repentir. L’actualité, les enjeux climatiques, économiques et sociaux tels que les formes de domination hommes-femmes ou les replis identitaires au sein de plus en plus de pays exigent des prises de conscience urgentes de tous, sachant combien « tout est lié » (Cf. la lettre apostolique du pape François « Tous
Frères »). Ne devons-nous pas nous engager sur plus de justice et de sobriété ? Viens, Seigneur, ouvrir nos coeurs et nos esprits pour que nous devenions aptes à suivre le Christ, à résister aux tentations contemporaines.