19 juillet 2020 - 16ème dimanche du temps ordinaire -"Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi" — Paroisse de Gray

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19 juillet 2020 - 16ème dimanche du temps ordinaire -"Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi"

Attendre. Laisser pousser ensemble l’ivraie et le blé jusqu’à la moisson. Dans une société avide d’efficacité, la patience de Dieu peut surprendre. Mais celle-ci n’est pas aveugle. Son but ? Préserver le blé naissant, encore fragile, peu enraciné.
Comme un cultivateur avisé, le Seigneur veille sur nous. C’est avec délicatesse qu’il stimule la croissance de notre foi, de notre espérance, de notre amour. (Prions en Eglise)

   MESSE à la BASILIQUE à 10h30

   "Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi" (Matthieu 11,26)

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 24-43)  (Texte et audio)

  SEIGNEUR, NOUS TE LOUONS ET TE REMERCIONS
  (Prière de Normand Provencher pour ce dimanche, Prions en Église)

  Seigneur, nous te louons et te remercions de semer généreusement le bon grain de ton royaume
  dans chacune de nos communautés chrétiennes et dans le vaste jardin de notre monde.
  Seigneur, nous te louons et remercions.
  Tu sèmes ta parole de vie dans le jardin de nos coeurs, souvent en friche et encombré de broussailles,
  et tu attends avc patience les premieères pousses, certain que la récolte sera bonne.
  Apprends-nous, Seigneur, à être ouverts et accueillants à tout ce qui est beau, honnête et généreux autour de nous,
  car c'est ton royaume qui gagne peu à peu les coeurs et les comble, maintenant et pour toujours. Amen

  NÉCESSAIRE PATIENCE (Père Vincent Leclerq, assomptionniste, Prions en Église)

  Un moment d’inattention a suffi. L’ennemi a réussi à semer l’ivraie pendant que les gens dormaient. Semblable au blé, l’ivraie s’est
  d’abord confondue aux jeunes pousses. Mais les serviteurs l’ont repérée. Ils s’en inquiètent auprès du maître. Leur solution est radicale
  et expéditive : ils proposent d’arracher l’ivraie. La réponse de Jésus manifeste qu’il ne veut surtout pas sacrifier sa moisson. Le plus 
  important étant de préserver ce qu’il a précieusement semé en notre humanité.
  Même mêlés au mal, nos cœurs lui inspirent la patience. À tout moment, Jésus nous offre encore le temps de la conversion.
  De plus, il n’appartient pas à l’homme de juger de l’extérieur. Seul le Christ est capable de sonder les cœurs ; nos propres manières de
  percevoir ou de comprendre, de vouloir ou d’aimer. Seul le Fils a donné sa vie pour que le Père puisse enfin régner dans la nôtre.    
  Notre rôle est de laisser grandir ce qu’il a semé tout en se gardant du mauvais, de jour comme de nuit.
  Lorsque nous sommes tentés de brûler les étapes, laissons à la graine le temps de s’enraciner. Sinon, les oiseaux du ciel ne trouveront
  pas de branches où reposer. Le fruit de nos efforts disparaît parfois à nos yeux comme le levain dans la pâte. Pourtant le Seigneur
  prend soin de toute chose. Son royaume n’est pas de l’ordre d’une réparation minute. Il ne fait pas non plus de nous des redresseurs
  de torts. Mais il appelle les chrétiens à contempler l’œuvre de Dieu en tous et en chacun.