24 mars - Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur - Messe à la basilique Notre-Dame de Gray à 10h00 — Paroisse de Gray

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24 mars - Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur - Messe à la basilique Notre-Dame de Gray à 10h00

Le dimanche des Rameaux est, dans le calendrier liturgique chrétien, le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l'entrée dans la Semaine sainte. Il commémore deux événements : d'une part, l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage, épisode relaté dans les quatre Évangiles canoniques ; d'autre part, la Passion du Christ, sa mort sur la croix et sa Mise au tombeau, d'où le nom actuel de « célébration des Rameaux et de la Passion ».
Les « rameaux » de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas.

24 MARS 2024 - 10h00 - MESSE - BASILIQUE NOTRE DAME DE GRAY
(Messe à 10h30 à Champlitte / Samedi 23 mars : Messe anticipée des Rameaux à 18h00 à Autrey et à Valay)
Confessions à la Basilique le mercredi 20 mars de 16h00 à 17h00 et à Valay le samedi 23 mars de 16h00 à 18h00

Jésus entre à Jérusalem sur un âne, c'est-à-dire d'une manière pacifique.
Il laisse tout un peuple le couvrir de mensonge, de haine et de violence. Il se laisse retirer son vêtement et sa dignité d'humain.
Ce mystère nous fait violence, car il risque de nous démobiliser de nos efforts pour plus d'humanité.
En réalité, en donnant sa vie par amour, Jésus monte au sommet de l'humanité et nous y élève avec lui.(CCFD-Terre Solidaire)

LA ROUTE VERS PÂQUES.
Dieu notre Père, en ce dimanche des Rameaux et de la Passion, par nos palmes et nos hosannas,
nous acclamons ton Fils Jésus, notre libérateur, et nous prenons la route vers Pâques, chemin d’espérance et de vie.
Donne-nous assez d’amour et de courage pour prendre aussi l’autre chemin, celui de la croix, pour ne pas laisser Jésus seul
et abandonné et pour l’accompagner jusqu’au matin de Pâques. (Normand Provencher, Prions en Eglise)



HOSANNA !
De ce simple mot ouvrant la Semaine Sainte, nous pouvons faire notre prière :
sauve-nous, Seigneur ! Nous qui sommes pécheurs, nous qui mettons en toi notre espérance, sauve-nous ! Prière de ce jour, prière pour chaque jour.
Humble prière de ceux qui, acclamant celui qui sera mis à mort,
savent reconnaître en lui l’unique Sauveur du monde. (Prions en Église)



« Hosanna » est l’un des mots, comme « amen », passés dans notre liturgie sans être traduits. Ce mot hébreu signifie littéralement « Sauve, nous te le demandons ». C’est ce que criait la foule de Jérusalem pour acclamer « celui qui vient au nom du Seigneur » (Mc 11, 9) et que nous chantons désormais à chaque messe juste après la Préface(chant du Sanctus).
 


Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, selon les régions. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.
La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
(Eglise catholique en France)

 

 

L’entrée à Jérusalem est triomphale. Les foules l’acclament. Que connaissent-elles de ce Jésus dont bientôt elles se détourneront ? des rumeurs sur ses exploits, ses miracles, des bribes de ses paroles ? Comme ces foules, nous n’en avons jamais fini de découvrir le Christ, de nous étonner, de douter, d’être émerveillés. Aujourd’hui encore, laissons-nous surprendre ! (Prions en Église)


RÉCIT DE L'ENTRÉE A JÉRUSALEM - ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MARC (11, 1-10)
Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : “Que faites-vous là?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »

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COMMENTAIRE DU DIMANCHE
Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire, Prions en Église

BRANDIR AVEC CONFIANCE LES RAMEAUX

Couper des branches, est-ce bien écologique ? Des esprits chagrins s’interrogeront sur cette tradition des Rameaux, au nom de la sauvegarde de notre maison commune. Pourtant, nous aimons recevoir ces feuillages bénits, les conserver à la maison, ou les porter à d’autres personnes qui n’ont pas pu venir, et qui seront touchées qu’on ait pensé à elles. Or, malgré les différences entre les quatre évangiles à propos de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, la tradition liturgique nous invite à brandir ces rameaux pour le saluer avec joie. Quel beau geste : une branche prolonge notre corps et notre vie. En brandissant avec confiance le feuillage vert, c’est toute notre humanité, notre prière, notre angoisse et notre espérance, que nous présentons à Jésus, accueilli comme Prince-de-la-paix.
Pourtant, c’est aussi en brandissant des roseaux que les soldats vont agresser le Christ pendant sa Passion. Et, sur la Croix, un roseau permettra une dernière fois de lui donner à boire. Voilà comment une plante, créée par Dieu, peut être retournée en arme destinée à blesser et à humilier. Le dimanche des Rameaux nous aide donc à brandir sans blesser, à acclamer sans piétiner, à vivre sans menacer, à recevoir sans exiger. Nous entrons ainsi dans la Semaine sainte avec notre vie et ses ambiguïtés, et même avec toute la Création, associée elle aussi à la joie de la Résurrection. Alors, brandissons nos rameaux avec confiance, et recevons la vie nouvelle qui peut vraiment nous transformer.

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JÉSUS À NOS PORTES ...
Jésus est aux portes de Jérusalem, à nos portes, aujourd’hui comme hier. 
Jésus est dans nos murs, et quand il vient, il ne vient pas comme les autres, il ne fait pas comme les autres. 
Regarde autour de toi, les grands, les puissants, quand ils veulent crever l’écran, 
ils utilisent toute la force et toute la séduction des médias. 
Ils jouent autant avec le corps qu’avec le cœur. 
Ils jouent aussi avec les mots et les sentiments. 
Tout est bon pour parvenir à leurs fins. 
Il s’agit de plaire et de plaire à n’importe quel prix. 
Le spectacle fini, ils s’en vont… 
Jésus, aujourd’hui, est aux portes de notre Jérusalem à nous. 
Lui, ne joue pas avec nos cœurs ou nos sentiments. 
Il vient à nous au nom de la paix, il vient à nous au nom de l’amour. 
Et quand l’Amour arrive jusqu’à nous, il ne fait pas que passer… 
Il nous accompagne dans tous nos passages, les plus joyeux comme les plus difficiles, 
ceux qui mènent à la croix, ceux qui mènent à la vie.
Robert Riber 
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PRENDRE UN RAMEAU …
Prendre un rameau est une invitation adressée au Christ : « Viens, Tu peux franchir les portes de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter à être heureux. » Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la suite de Jésus. C’est une démarche libre, c’est un geste de croyant, un choix.
Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison,
c’est décider d’ouvrir la porte à l’Évangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de nos frères, chaque jour. Charles Singer
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LA PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST
Le Roi prend la condition de serviteur.
Le Roi se fait obéissance. Le Roi se fait souffrance. Le Roi se fait silence.
À travers ces traits humaines humbles de Jésus, reconnaissons-nous l'immensité de son amour ?
En ces jours, ne quittons pas le Christ des yeux. N le quittons pas du coeur.
Que tout notre être le suive, pas à pas, qu'il le contemple et l'adore. (Prions en Église)

VRAIMENT, CET HOMME ÉTAIT LE FILS DE DIEU
Père Benoît Gschwind, assomptionniste, Prions en Église

Comme chaque année, nos églises accueillent la foule des Rameaux ; hommes et femmes qui passent, parfois à la sauvette, chercher quelques brins d’olivier ou de buis. La foule est là, comme d’habitude et par habitude, mais sans trop mesurer ce qui se passe dans cette belle liturgie des Rameaux. En Église, nous faisons mémoire de l’entrée de Jésus à Jérusalem­. Nous relisons les grandes pages de la fin de la vie de Jésus. ­Acclamé, bousculé, arrêté, jugé, condamné, crucifié. À Jérusalem, Jésus est au cœur de l’agitation de la foule. Il en est même le sujet et l’objet. Ceux qui le précèdent, comme ceux qui le suivent, n’ont pas d’autres mots à la bouche que cette acclamation : « Hosanna­ ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » L’Écriture s’accomplit : Jésus entre dans Jérusalem, assis sur un âne. Il est reconnu comme le Messie. Lire le récit de la Passion, c’est plonger corps et âme dans cette ultime étape de la vie de Jésus qui nous révèle sa profonde humanité, son dépouillement, et le don total qu’il fait de sa vie pour chacun de nous, et pour l’humanité tout entière­. Nous le savons déjà, Jésus marche d’un même pas vers le triomphe et vers la croix, vers la mort et vers la résurrection pour l’éternité. Aux foules qui nous rejoignent dans nos églises, un païen, le centurion romain, lance un appel et propose un chemin qui vient au secours de notre foi en proclamant : « Celui-ci était réellement un homme juste ! »
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PREMIÈRE LECTURE | Isaïe 50,4-7
Les prophètes bibliques sont les messagers de la parole de Dieu. Mais ils doivent d’abord en être les disciples, toujours à son écoute et prêts à se laisser transformer par elle. Cette fidélité et cette conformité à la Parole leur valent de fortes résistances et de nombreux outrages. La Parole est pour eux source immense de bonheur. Elle est aussi occasion de grandes souffrances et de rejet de la part de ceux à qui ils annoncent pourtant la bonne nouvelle du salut. Ils font toutefois confiance au Dieu qui leur parle et qui les soutient envers et contre tous. Comme Jésus plus tard, ils ne cherchent pas à se faire justice aux dépens de ceux qui les frappent et les insultent.
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PSAUME | Psaume 21
Ce psaume de lamentation, le plus tragique de tous, est tout en contraste avec la lecture d’Isaïe. Jésus porte en effet non seulement la souffrance mais l’extrême de la souffrance qui mène à cette terrible question, – Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? – qui sera la dernière parole de Jésus en Mt 27, 46 et en Mc 15, 34. Jésus vit et assume une grande partie de ce psaume : les moqueries des passants, les chiens et les vauriens qui l’entourent, les blessures portées à tout son corps et le partage au sort de ses vêtements. Mais Jésus, comme le psalmiste, fait confiance à son Dieu qui ne l’abandonnera pas à la mort et le ressuscitera le troisième jour. 
Le psalmiste fait état des moqueries, des souffrances physiques et des humiliations dont il est l’objet, en raison de son amitié avec Dieu. Il s’interroge sur l’attitude de Dieu, qui semble lointain et indifférent. Oui, cet homme « comptait sur le Seigneur » pour être délivré de toutes ses souffrances. Pourquoi Dieu n’intervient-il pas ? La question est légitime. Dieu ne tient pas rigueur des lamentations qui lui sont adressées. Au contraire, il entend le cri de ceux qui souffrent, et la dernière strophe du psaume nous montre que la lamentation du psalmiste a été enten
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DEUXIÈME LECTURE | Philippiens 2, 6-11
Cette hymne fait référence à la Passion du Christ et au mystère de son incarnation : abaissement extrême, voire anéantissement, et obéissance jusqu’à la mort, la mort de la Croix. « C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom ». Bien que ce soit de la très haute christologie, il ne faut pas oublier que Paul en fait la base de l’agir chrétien : « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » (Ph 2, 5).

Paul décrit d’abord le caractère singulier, voire inédit, de l’Incarnation, comme un renoncement de la part du Christ au « rang qui l’égalait à Dieu ». Un renoncement qui devient anéantissement et abaissement extrêmes, permettant au Christ d’épouser parfaitement la condition humaine la plus basse qui soit, celle d’un esclave. La « mort sur la Croix » est la confirmation ultime de pareils anéantissement et abaissement. De cette vision réaliste et dramatique de la mort du Christ, Paul passe à l’autre versant, qui est celui de l’exaltation extrême. Par son obéissance jusqu’à la mort, Jésus est fait Christ et Seigneur « à la gloire de Dieu le Père ».
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ÉVANGILE | Mc 14, 1 – 15, 47

Marc demeure sobre et direct en n’insérant que deux citations de l’Écriture, celle sur la dispersion des disciples et celle du cri de Jésus sur la Croix. Au cours des deux procès qu’on lui fait, Jésus demeure plutôt silencieux. Le portrait des disciples est désolant : Judas livre Jésus aux soldats romains ; les proches de Jésus ne le soutiennent pas dans sa prière ; Pierre renie Jésus trois fois et, finalement, aucun des Douze n’accompagne Jésus jusqu’à la Croix. Seules des femmes suivent Jésus jusqu’au bout. Dans le camp adverse, les procès juif et romain ne sont qu’un simulacre de justice. La mort de Jésus est une injustice flagrante. Ironiquement, seul un centurion romain émet une profession de foi aussitôt après la mort de Jésus : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. »

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VOICI TON ROI QUI MEURT POUR TOI
Vincent Leclercq, prêtre assomptionniste, Prions en Église

L’évangile de la Passion résonne au plus profond de nous-mêmes. Il rejoint ce que nous croyons dans la foi et ce que nous expérimentons dans notre vie.
Le peuple est heureux d’acclamer son Seigneur. Le Messie est venu pour lui. Partageant son humilité, Jésus lui a révélé sa grandeur : « Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme » (Mt 21, 5). L’entrée à Jérusalem ouvre la voie du ciel à tous ceux qui accepteront de le suivre.
La semaine qui commence est sainte. Elle nous appelle à prier avec Jésus qui va livrer sa vie pour nous. « Restez ici et veillez avec moi. » Elle nous donne aussi de rejoindre tous ceux dont l’amour est trahi et la dignité bafouée. Avec le Christ, le ­mensonge, la ­trahison et la haine n’auront pas le dernier mot. Son amour est plus fort que la violence. Jusqu’au bout d’une vie donnée, il nous sauve du péché, du mal et de la mort.
À chaque scène, Jésus est parfaitement maître de son destin. Non pas parce qu’il aurait tout décidé de lui-même, mais parce qu’il accomplit la mission du Père : « Mon Père […], non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. »
Le juste a été condamné. Le Fils bien-aimé est exposé sur la Croix. Son histoire se répète encore aujourd’hui. Devant la souffrance, Jésus guide notre réponse : ne pas quitter le Père des yeux ; ne pas détourner notre cœur du cri des hommes. Au pied de la Croix, nous retrouverons la paix.

 

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  ROUTE CONTINUE
Marie-Laure Durand, bibliste, Prions en Église

Le temps de l’observation
La lecture de la Passion est longue, très longue. Pourquoi n’y a-t-il pas de coupure dans ce long récit qui mène du dernier repas à la mise au tombeau ? Pourquoi avoir choisi de ne faire qu’un bloc de toute cette fin de vie de Jésus ? Ce qui surprend dans la lecture continue de ces dernières heures, c’est l’accumulation des chocs et blessures que Jésus subit. Rien ne lui est épargné. Il y a la petitesse de ses disciples qui se demandent encore au moment de la Cène qui est le plus grand. Il y a la trahison de Judas contre de l’argent, de Pierre contre sa sécurité et l’abandon des disciples qui tombent de sommeil. Il y a la haine de la foule, la lâcheté de Pilate et la vilenie d’Hérode. Il y a enfin l’humiliation publique, la souffrance physique et la déchéance sociale. Dans un laps de temps réduit, Jésus expérimente ainsi l’abandon de ses amis, l’injustice politique et religieuse et l’infamie sociale.

Le temps de la méditation
Cette accumulation est bien ce qui ressort de cette lecture en continu et qui la rend visible. Jésus n’échappe pas à ce qui fait la vie des hommes et tout donne l’impression que cette fin de vie en condense plusieurs. Pourtant, dans cette suite d’horreurs que l’on ne souhaite à personne, la continuité de son alignement ressort encore plus clairement. Il partage le pain, enseigne à ses disciples, guérit un de ses agresseurs, refuse la violence et élargit sa bienveillance à ses bourreaux alors qu’il agonise. La bassesse qui l’entoure semble ne plus avoir de prise tant il incarne une autre façon de vivre, tant son enracinement en Dieu et en la vie est grand et stable. La Passion et la violence qu’elle met en œuvre donnent à voir ce qui deviendra lumineux avec la résurrection. Jésus n’a pas changé de route. Il l’a fait tout en douceur et humanité. Et nous avions besoin d’un long texte pour en comprendre la profondeur.

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HOSANNA, BÉNI SOIS-TU SEIGNEUR !
Une prière de Rodhain Kasuba, pour ce dimanche (Prions en Église)

Pour ton Verbe qui façonne le monde et pour ton royaume qui vient,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !
Pour l'Esprit toujours à portée de souffle et pour sa brise vivifiante,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !
Pour l'amour sans mesure de ton Fils, et pour le feu dont il nous embrase,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !
Pour sa fidélité sans faille à ta mission et pour sa promesse tenue,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !
Pour l'Eucharistie qui fait ton Église et pour la force qui en découle,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !
Pour la croix dressée en signe de la vie et pour la mission qu'elle indique,
Hosanna, béni sois-tu Seigneur !

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JOURNEE MONDIALE DES JEUNES
Depuis le rassemblement de Rome de 1985, le dimanche des Rameaux était devenu "Journée mondiale des Jeunes".
Elle a été déplacée au dimanche du Christ Roi de l'univers par le pape François.