Mercredi 1er novembre 2023 - Fête de tous les saints — Paroisse de Gray

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Mercredi 1er novembre 2023 - Fête de tous les saints

Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

MERCREDI 1er NOVEMBRE - TOUS LES SAINTS : Messe à la BASILIQUE à 10h00
Quête pour les séminaires
À noter :
Mardi 31 octobre - 18h00 - Messe anticipée de la Toussaint à Velesmes, 
Mardi 31 octobre - 16h00 - Basilique - Confessions 
Jeudi 2 novembre : 10h00 - Basilique - Messe : Commémoration de tous les fidèles défunts

IL EST OÙ LE BONHEUR ?
Est-il seulement avec les saints du ciel, célèbres et anonymes ?
N'est-il pas aussi un défi pour chaque jour que nous passons sur cette terre ? Car nous sommes appelés à une sainteté joyeuse.
En dépit de nos épreuves, de nos blessures, des vacillements du monde,
nous pouvons être habités de la paix de Dieu, du bonheur d'être aimés de lui et de le faire rayonner.
(Prions en Église)
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QU'EST-CE QUE LA TOUSSAINT ?

Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…

Dès le 4ème siècle, l’Eglise syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Eglise locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Eglise byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.

 

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« Être pauvre de cœur, c’est cela la sainteté !
    Réagir avec humble douceur, c’est cela la sainteté !
    Savoir pleurer avec les autres, c’est cela la sainteté !
    Rechercher la justice avec faim et soif, c’est cela la sainteté !
    Regarder et agir avec miséricorde, c’est cela la sainteté !
    Semer la paix autour de nous, c’est cela la sainteté !
    Accepter chaque jour le chemin de l’Évangile, même s’il créé des problèmes, c’est cela la sainteté ! »
    Pape François

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Les Béatitudes, clefs du royaume

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU (5, 1-12a)
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
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ÉVANGILE | Matthieu 5, 1-12a
Le discours des Béatitudes est l’un des plus représentatifs non seulement de l’enseignement de Jésus, mais aussi de ce qui a été sa vie. Jésus a bel et bien été pauvre de cœur, doux, affamé et assoiffé de justice, miséricordieux, etc. Il a aussi pleuré et il a été persécuté, insulté, accusé à tort. Jésus ne parle pas ici d’une voie facile : il y a un prix à payer pour ce bonheur, qui est celui de la compassion, de la justice et de la miséricorde. Ce discours a inspiré, à travers les siècles, une foule immense de témoins – hommes et femmes – qui en ont vécu les exigences et récolté les fruits. En communion avec le Christ et avec tous les saints, il nous appartient maintenant, à tous et à toutes, de faire de cette page d’évangile la source de notre bonheur.

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LE CHEMIN DU BONHEUR
Commmentaire de la Toussaint : Anne Da, Xavière, Prions en Eglise

Étonnante fête que celle de la Toussaint ! Nous voilà appelés à nous réjouir avec ceux et celles qui ont cru et vécu la dynamique de vie proposée par Jésus à qui s’approche de lui pour l’entendre.
Heureux ceux et celles qui se sont engagés dans cette dynamique, à l’image de la foule que l’Apocalypse de Jean nous fait contempler : « Une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues­ […] debout­ devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. » Ils ont témoigné dans l’ordinaire de leur vie de cet appel extraordinaire à prendre résolument le chemin du bonheur à la manière du Christ, à cause du Christ. Oui, heureux qui ressemble au Christ en se laissant attirer par telle ou telle facette et se met en chemin avec lui : le pauvre de cœur, celui qui pleure, le doux, celui qui a faim et soif de la justice, le miséricordieux, le cœur pur, l’artisan de paix, celui qui est persécuté pour la justice, insulté à cause du Christ.
Oui, heureux sommes-nous d’appartenir à cette grande famille, fils et filles de Dieu, nous engageant sur ce même chemin de bonheur selon la facette particulière qui nous appelle et que nous avons à faire briller dans notre quotidien et qui renvoie au Christ lui-même. Comment ne pas nous laisser déplacer par cette dynamique de vie : chercher et trouver dans notre quotidien la trace laissée par l’écoute du Seigneur ? Heureux sommes-nous, maintenant !

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« SAINTS DU QUOTIDIEN »

Seigneur Jésus, Quand on parlait des saints autrefois, on admirait et on avait peur. Tant de pénitences et de souffrances, tant de faits extraordinaires, quels géants ! Et puis, un jour, avec la « petite voix » de Thérèse, on s’est dit : « Moi aussi, je peux devenir un saint ! » Mais on cherchait quand même des choses en marge de la vie. Maintenant, on voit mieux que le chantier de la sainteté, c’est la vie quotidienne. Dans ma vie très modeste, je dois devenir celui qui trouve toujours le moyen d’aimer. Aide-moi à mieux accepter ma vie, à mieux la regarder, à la fouiller pour voir comment, là-dedans, il y a l’Évangile à vivre. Je te prie aujourd’hui pour que naissent partout des saints de la vie quotidienne.

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« Ils ne font rien de particulier ou d’extraordinaire pour attirer les regards. Il faut être attentif pour les découvrir. Quand ils sont là, il y a du respect dans l’air et de la tolérance et de l’amour et une autre tournure des esprits et des coeurs… Une autre lumière. Une joie et une espérance qui viennent de l’Évangile. Ils ne se cachent pas. Ils n’ont pas honte mais ils sont discrets car ils savent que les grandes moissons germent dans l’obscurité de la terre et que les grandes récoltes se préparent dans les profondeurs. Ils sont présents, discrets et humbles, comme le levain. Ils font bouger le monde. Ils existent. Il suffit d’être attentif et on les voit, nombreux, dans les lieux de chaque jour. D’ailleurs, au milieu de la foule indifférente, tu es peut-être de ceux-là ? Toi, appelé aussi à être le saint du quotidien… » (Charles Singer - Prière pour la Toussaint)

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LE 1er NOVEMBRE, NOUS PRIONS "TOUS LES SAINTS"


 

Le 1er novembre nous prions « tous les saints »
Tous les saints et les saintes inconnus, qu’on ne fête qu’à la Toussaint.
Tous les saints martyrs d’autrefois, tous les saints martyrs d’aujourd’hui, en tout endroit du monde.
Tous les saints qui êtes au ciel pour avoir fait simplement, mais de tout votre coeur, votre labeur.
Tous les saints et saintes morts au champ d’honneur du travail.
Tous les saints et saintes qui êtes au ciel pour vous être aimés de tout coeur dans le mariage, et pour avoir élevé une famille.
Toutes les saintes femmes qui êtes au ciel pour avoir fait simplement, mais de tout votre coeur, votre ménage.
Tous les saints qui êtes au ciel pour avoir donné sans compter.
Tous les saints qui êtes au ciel pour avoir évité de vous faire remarquer,et êtes restés simplement à votre place.
Tous les saints et saintes méconnus, Qu’on a méprisés ou accusés.
Tous les saints et saintes qui vous êtes ignorés.
Tous les saints et saintes que nous avons connus et qui ont vécu parmi nous.
Tous les saints qui savez les efforts qu’il faut faire pour sortir de l’ornière.
Tous les saints qui n’avez fait dans votre vie rien d’extraordinaire,
mais qui avez mis dans chaque action tellement d’amour, priez avec nous.

Père Henri Gaudin

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SAINT FERRÉOL et SAINT FERJEUX, PATRONS DU DIOCÈSE de BESANÇON

Vers la fin du IIIe siècle, selon la tradition, l’évêque Saint Irénée de Lyon, disciple de Saint Polycarpe de Smyrne, lui-même disciple de l’apôtre Jean envoie deux évangélisateurs, le prêtre Ferréol et son frère diacre Ferjeux (originaires d’Athènes en Grèce) fonder une communauté chrétienne à Vesontio (Besançon en latin) et évangéliser la Séquanie Gallo Romaine (Franche-Comté actuelle).

Ils s’installent en 180 dans une grotte d’un village, qui a ainsi pris le nom de Saint-Ferjeux et est devenu aujourd’hui un quartier de Besançon, d’où ils commencent leur prédication. L’église de Saint-Ferjeux a été construite entre 1884 et 1898 sur l’emplacement de la grotte qui existe encore dans la crypte de la basilique.

Ils sont tous les deux martyrisés le 10 juin 212 et décapités sur ordre du gouverneur Romain Claude qui voit dans leur action chrétienne une source de trouble public. Saint Ferjeux et saint Ferréol deviennent les saints patrons de Besançon. Ils sont fêtés le 16 juin.
 

La prédication de Saint Ferréol et Saint Ferjeux, par Charles-Joseph Natoire, 
Cathédrale Saint Jean - Besançon

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Ci-dessus :
Saint Ambroise, Saint François d’Assise, Saint Gabriel, Sainte Geneviève, Saint Joseph,
La Sainte Vierge Marie, Saint Pierre, Saint Jacques, Sainte Mère Teresa