17 octobre - Journée mondiale du refus de la misère — Paroisse de Gray

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Accéder au site diocésain

Paroisse de Gray Paroisse de Gray

17 octobre - Journée mondiale du refus de la misère

Le 17 octobre, c’est la Journée Mondiale du refus de la misère. Cet événement nous rappelle que le combat contre la pauvreté nous concerne toutes et tous. Il nous rappelle également que seul un monde libéré de la pauvreté permettra la construction de sociétés pacifiques, démocratiques et inclusives et respectueuses de l’environnement. Face à la multiplication des conflits, aux inégalités galopantes, au changement climatique qui menacent et à tous les défis qui sont devant nous, plus que jamais, faisons le choix de l’action. Soyons toujours plus nombreux à faire alliance avec celles et ceux qui résistent à la pauvreté, car c’est ensemble que nous provoquerons de vrais changements.

Thème de cette année : « LA DIGNITÉ EN ACTION : rendons possible le travail décent pour tous ! " »

17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère
Partout dans le monde, cette Journée est l'occasion de rassembler de nombreuses personnes qui refusent que la misère soit une fatalité, en particulier celles et ceux qui la subissent et y résistent au quotidien avec espoir et courage,
et celles et ceux qui s'engagent à leurs côtés. 
Cette Journée est également l'occasion de mobiliser les citoyens et les responsables publics dans cette lutte pour l'égale dignité.

 

HISTOIRE

 « Que personne ne reste seul face à la misère », telle était la préoccupation de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde (*), lorsqu’il initia en 1981 le Forum du Refus de la misère.

Le 17 octobre 1987, il appelle des défenseurs des Droits de l’Homme et du citoyen de tous pays à se rassembler. Ils étaient plus de cent milles à répondre à cet appel. Ensemble, ils célèbrent la première Journée mondiale du refus de la misère. En 1992, les Nations unies reconnaissent le 17 octobre comme la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, depuis, commémorée dans le monde entier.

Le Collectif "Refuser la Misère", qui rassemble des organisations diverses, organise la Journée mondiale du Refus de la Misère, chaque 17 octobre. Née de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992. La Journée mondiale du refus de la misère donne la parole aux personnes directement concernées par la pauvreté sur les conditions indignes qu’elles vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. Cette journée est également l’occasion de rappeler que la misère est une violation des droits humains et qu’elle n’est pas une fatalité.

Pour aller plus loin..

Téléchargez ici le document « Points de repères pour la Journée mondiale du refus de la misère » 
réalisé par Amnesty International France, ATD Quart Monde et Le Secours catholique.
_______________

POURQUOI UNE JOURNÉE MONDIALE DU REFUS DE LA MISÈRE ?

Pour faire entendre la voix de ceux qui sont habituellement réduits à leurs difficultés, voire qui en sont jugés responsables. La Journée Mondiale du Refus de la Misère leur donne la parole sur les conditions indignes qu’ils vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. On ne peut vaincre la misère qu’avec les premiers concernés.

Pour mobiliser citoyens et responsables publics. La misère, une violation des droits humains fondamentaux n’est pas une fatalité. Elle peut être combattue et vaincue comme l’ont été l’esclavage et l’apartheid. En France en particulier, elle invite à comprendre comment chacun, là où il est, peut agir. ATD Quart Monde, à l’origine de cette journée, souhaite que les initiatives d’associations, d’élus et de citoyens inspirées du message inscrit sur la dalle du Refus de la Misère se multiplient de toutes parts. ATD Quart Monde s’investit pour donner avec d’autres un écho particulier à cette journée, en l’honneur des personnes victimes de la misère.

La Journée mondiale du refus de la misère poursuit trois objectifs :
- donner la parole aux plus démunis sur les conditions indignes qu'ils vivent, leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations
- mobiliser citoyens et responsables publics : en France en particulier, elle invite à comprendre comment chacun peut agir
- constituer un point d'appui pour une lutte de fond contre la misère toute l'année

Le 17 octobre est un point d’appui pour une dynamique du refus de la misère toute l’année. Au Trocadero, sur le Parvis des Droits de l’Homme et des libertés, on peut lire aujourd’hui le message de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde :
« Le 17 octobre 1987, des défenseurs des droits de l’homme et du citoyen de tous pays se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire.»


 

LES INVISIBLES

Je suis de la France invisible
Qui perçoit 500€ par mois.
Celle que l’on montre du doigt,
Et qui touche ses minimas sociaux.
Celle qui se serre la ceinture.

Je suis la France invisible
Qui fait la queue à la banque alimentaire.
Il ne faut pas s’attaquer aux pauvres,
Mais il faut s’attaquer à la pauvreté.
Toi qui me rejettes, tu te trompes de cible.

Je suis de la France invisible
Celle qui se saigne aux quatre veines
A l’heure ou l’aube blanchit la campagne ;
Je suis la France du ciel.
Je suis la France invisible.

Claude, dit « cloclo » (Église catholique Meurthe et Moselle)

____________________________________________

(*) Le Mouvement ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde a pour but d’éradiquer la misère et l’exclusion partout dans le monde.
Il rassemble l’ensemble des personnes en situation de pauvreté et d’autres de tous les milieux sociaux pour agir ensemble
avec et à partir des plus pauvres.
C’est une association sans affiliation politique ou religieuse.

Plus d’information sur le site
ATD Quart Monde
_______________________________________

Le Pape invite à marquer la Journée mondiale du refus de la misère.
Le Pape François a conclu son allocution à l’occasion de l’Angelus du Dimanche 15 Octobre 2020 par ces mots :
« Ricordo anche che dopodomani ricorrerà la Giornata del rifiuto della miseria. La miseria non è una fatalità: ha delle cause che vanno riconosciute e rimosse, per onorare la dignità di tanti fratelli e sorelle, sull’esempio dei santi. »
« Je rappelle que demain sera célébrée la Journée du refus de la misère. La misère n’est pas une fatalité : elle a des causes qu’il faut reconnaître et combattre pour honorer la dignité de tant de frères et sœurs, à l’exemple des saints. »
Pape François
______________________________________________


La Dalle commémorative dévoilée le 17 Octobre 1987, et reproduite depuis dans de nomb reux endroits du monde, déclare : » Là où des hommes et des femmes sont condamnés à vivre dans l’extrême pauvreté, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. » Joseph WRESINSKI

Le 17 octobre 1987, le père  Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde inaugurait sur le Parvis des droits de l’homme et des libertés, place du Trocadéro à Paris, une dalle où sont gravés ces mots : « Le 17 octobre 1987, des défenseurs des droits de l’homme et du citoyen de tous pays se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire. Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. » Père Joseph Wresinski

S’adressant aux 100.000 personnes présentes, le père Joseph rendait hommage aux plus pauvres de tous les temps, à travers son discours, « Je témoigne de vous »

 

____________________________

Source : Église catholique de France

Augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et de jeunes plongés dans la précarité, files d’attente interminables devant les distributions alimentaires…
La pandémie de Covid-19 qui s’est abattue sur le monde début 2020 a accru la pauvreté et creusé les inégalités, au sein des sociétés mais aussi entre les pays. La généralisation des démarches numériques a par ailleurs fragilisé les personnes de milieux défavorisés. Confrontées à des guichets fermés, elles se sont retrouvées en situation d’exclusion numérique faute d’avoir un ordinateur, une connexion et/ou de maîtriser le web. Mal équipés pour les cours à distance, des élèves ont aussi « décroché ».

Parallèlement, les réponses à la crise ont dû être décidées rapidement. Sans les premiers concernés. Face à des politiques décidées sans eux, le pouvoir d’agir des plus pauvres s’est encore réduit. Cette dépossession du pouvoir d’agir n’est pas nouvelle pour les personnes en situation de pauvreté. En effet, c’est l’une des dimensions de la pauvreté : beaucoup de décisions qui concernent les personnes les plus pauvres sont prises par d’autres, souvent sans qu’elles ne soient consultées ou associées. Elles possèdent pourtant un savoir d’expérience qu’elles ont développé de longue date face aux incertitudes de la vie. Un savoir dont on ne saurait se passer pour construire ensemble le monde d’après et imaginer la société que nous voulons.

Le chemin reste long pour que les personnes en situation de pauvreté accèdent réellement aux droits humains fondamentaux – un logement décent, une alimentation saine, une éducation de qualité, un emploi digne… Droits aussi à participer à la vie publique et à être entendues !

C’est pourquoi, le 17 octobre prochain, nous nous engageons pour faire reconnaître ce pouvoir d’agir des personnes les plus fragilisées. Lors de la Journée mondiale du Refus de la Misère, celles et ceux qui vivent dans la précarité prendront la parole pour partager leurs attentes ainsi que leurs savoirs et leurs compétences et leurs attentes accrues par la pandémie.

Ce 17 octobre, qui se tient à la veille d’élections décisives, fera aussi une place aux jeunes, aux femmes – particulièrement touchées par cette crise –, aux personnes privées d’emploi et à celles réduites à vivre à la rue. Ce sera enfin l’occasion de mettre en valeur les gestes de solidarité apparus durant la crise.

Il ne faudrait pas que « le monde d’après » soit pire que « le monde d’avant ». Pour cela, tous les citoyens, en particulier ceux en situation de grande pauvreté, doivent être associés à la définition de politiques à long terme. Parce que les réponses aux crises que nous traversons aujourd’hui ne pourront être décidées sans l’expertise de tous les citoyens. Parce qu’il n’y a pas de fatalité. Parce qu’en s’engageant pour le pouvoir d’agir, nous plaçons les droits humains au cœur du combat contre la misère.

La Journée mondiale du Refus de la misère est célébrée chaque 17 octobre dans le monde entier. En France, des événements ont lieu sur tout le territoire.