Dimanche 28 mai - PENTECÔTE — Paroisse de Gray

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Dimanche 28 mai - PENTECÔTE

L’événement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension.
Jésus est mort pour le salut du monde (le Vendredi Saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l’Ascension). À la Pentecôte, Dieu le Père envoie aux hommes l’Esprit de son Fils. Cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

DIMANCHE 28 MAI - 10h00 - MESSE - BASILIQUE NOTRE-DAME
Quête pour les charges diocésaines

La fête de la Pentecôte célèbre la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres le cinquantième jour après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième »). Avant de monter au Ciel (à l’Ascension), le Christ avait annoncé aux apôtres : « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Église catholique en France

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L’ESPRIT SAINT EN QUESTIONS

  • À qui Dieu donne-t-il cet Esprit Saint ?

Dieu le partage en plénitude, de toute éternité, avec son Fils Jésus. C’est parce qu’il est rempli de l’Esprit Saint que Jésus peut parler et agir au nom de Dieu. Mais Jésus n’a jamais voulu garder pour lui ce don merveilleux : il a promis à ses disciples de le répandre sur eux. Pour nous, chrétiens, l’Esprit Saint est à l’oeuvre depuis le baptême et nous le recevons en plénitude à la confirmation ; il nous fait entrer dans une relation forte et intime avec Dieu ; il nous accompagne tout au long de notre vie.
Dieu ne s’impose jamais : son Esprit nous influence vers le bien, mais ne décide jamais à notre place. Sous son influence, nous sommes « bien inspirés » et devenons capables de faire le bien.

  • Comment l’Esprit Saint nous libère-t-il ?

L’Esprit de Dieu libère notre capacité d’aimer comme Dieu aime. Il nous pousse à faire des choix qui augmentent l’amour, la paix, la tolérance, les bienfaits, tout ce qui rend le monde plus humain et plus fraternel.
L’Esprit Saint nous change intérieurement, il met en nous un « air de famille » avec Dieu, comme des enfants d’un même Père. Saint Paul écrit que l’Esprit nous pousse à dire « Père » à Dieu. Nous n’avons plus peur de Dieu, nous comprenons qu’il est « Notre Père » comme Jésus l’a dit.
« Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Ga 5, 22-23)

  • Comment recevons-nous cet Esprit Saint ?

Jésus a promis d’envoyer l’Esprit Saint aux croyants. Cette promesse s’est réalisée le jour de la Pentecôte quand ses apôtres on reçu l’Esprit ; qui leur a donné le courage d’annoncer la résurrection de Jésus à Jérusalem, puis dans tout l’empire romain. L’Esprit fait ainsi grandir l’Eglise dans le monde entier, et l’Eglise à son tour offre à tous cet Esprit Saint par les sacrements du baptême et de la confirmation.

  • Est-ce que l’Esprit Saint est réservé aux chrétiens ?

« L’Esprit souffle où il veut », a expliqué un jour Jésus : une parole, une lecture, une rencontre, tout lui est bon pour se diffuser, même aux non-chrétiens. L’Esprit de Dieu n’est pas la propriété des chrétiens ou de l’Eglise, c’est l’Eglise qui est sous l’inspiration de l’Esprit Saint qui est Dieu.

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QUELS SONT LES SEPT DONS DE L'ESPRIT SAINT ?

Mais recevoir l’Esprit Saint, qu’est-ce que cela change ? Que recevons-nous en recevant l’Esprit ?
Déjà l’hymne très ancienne Veni Creator Spiritus demandait à l’Esprit de donner « les sept dons de son amour ». Mais c’est surtout Thomas d’Aquin qui, par sa réflexion théologique, a formalisé une liste de sept dons de l’Esprit :

La sagesse : elle fait goûter la présence de Dieu, dans un plus grand compagnonnage avec lui, et un plus grand dynamisme missionnaire. C’est le don contemplatif par excellence.
L’intelligence : elle aide à entrer dans le mystère de Dieu, à comprendre de l’intérieur la foi, les Écritures, à distinguer l’erreur de la vérité. Par ce don, chaque chrétien peut devenir un authentique théologien.
La science : elle permet de reconnaître Dieu à l’oeuvre dans la nature et dans l’histoire, de recevoir le monde comme un don de Dieu. Elle donne le sens de la précarité de l’univers.
La force : elle donne la persévérance dans l’épreuve, le courage du témoignage. Elle soutient les martyrs mais aide aussi au quotidien à accomplir son devoir d’état et à vivre le combat spirituel. C’est l’héroïsme de la petitesse.
Le conseil : c’est le don du discernement spirituel. Il ajuste ce qu’il convient de faire ou d’éviter, de dire ou de taire. Il dispose à voir clair en soi et dans les autres.
La piété : elle fait entrer dans l’expérience de la paternité de Dieu, de sa proximité, de sa tendresse. Elle nous donne la confiance de l’enfant. Elle nous rend proche aussi des autres.
La crainte : ce n’est pas la peur de Dieu mais le sens de sa grandeur. La conscience de l’infinie distance entre le Tout-Autre et nous, ses créatures. Ce don suscite une attitude d’humilité et d’émerveillement.

(Source : Eglise catholique en France)
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LA FORCE DE DIEU

Avant de partir, un chef désigne souvent son successeur. Le Seigneur, lui, préfère nous laisser un héritage. Ni une personne ni quelques biens mais le trésor d’une relation. Le Père aime le Fils : il s’est reconnu dans tout ce qu’il a pu dire ou faire en son nom. Le Fils aime le Père : il n’a jamais cessé de se nourrir de sa présence et d’accomplir sa volonté. L’Esprit Saint vient de cette communion d’amour entre le Père et le Fils. Il nous est donné pour poursuivre l’aventure de la foi. Avec la Pentecôte, vient le temps de l’Église. Sa mission est d’annoncer à tous le salut, le salut de Dieu.
Depuis de nombreux mois, nous expérimentons la fragilité de nos vies. Mais puissions-nous ressentir aussi la force de Dieu. Son salut est plus solide que nos santés éprouvées et nos cœurs endeuillés. Il est un remède contre la solitude ou les distances qui nous découragent. Aujourd’hui, le Père vient refaire nos forces et nous partager sa vie.
Sur les chemins de Palestine, le Fils a manifesté la gloire de Dieu. Son Évangile a illuminé la vie de nos aînés dans la foi. Et depuis vingt siècles, l’Église célèbre la présence du Ressuscité. Nous aussi, nous avons écouté les paroles et observé les actes de Jésus. Avec l’Esprit Saint, nous accueillons la vérité du Fils. Au milieu de nous, se tient encore celui que nous ne cessons de découvrir.

Père Vincent Leclercq, assomptionniste (Prions en Eglise)

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CLÉS DE LECTURE DIMANCHE 28 MAI 2023 
(PRIONS EN EGLISE)

L’Esprit et ses manifestations La Pentecôte, telle que décrite dans les Actes, paraît bien être la manifestation la plus spectaculaire de l’Esprit. Le psaume et les autres lectures du jour nous rappellent cependant que les manifestations de l’Esprit sont multiples, et ses œuvres de puissance, quasi infinies. 

PREMIÈRE LECTURE | Actes 2, 1-11
Cinquante jours après Pâques, les Apôtres sont toujours à Jérusalem et s’apprêtent à célébrer, comme les pèlerins juifs venus « de toutes les nations sous le ciel », la fête de Pentecôte. Cette fête est jour de commémoration et de réjouissance pour le don de la Loi et l’alliance au Sinaï. Or, comme aux jours du Sinaï, ciel et terre s’agitent : les Apôtres sont « remplis d’Esprit Saint » et se voient investis de « langues qu’on aurait dites de feu ». C’est l’Esprit qui les fait parler et c’est ce même Esprit qui permet aux Juifs d’origines diverses de comprendre le langage des Apôtres. L’Esprit est rassembleur et c’est lui qui ouvre le chemin à une alliance nouvelle, offerte à tous les peuples. À l’inverse de ce que racontait la Genèse (chapitre 11) sur la tour de Babel, la diversité des langues est vue comme une bénédiction divine, et non comme un châtiment d’une humanité défiant le ciel.

Lecture du livre des Actes des Apôtres (2, 1-11)
« Tous furent remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler en d’autres langues »

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.
Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »

 

PSAUME | Psaume 103
Le psalmiste s’extasie devant la grandeur de Dieu et la profusion de ses œuvres.
Les strophes retenues ici par la liturgie jouent sur deux registres différents : celui, plus intime, de l’individu qui bénit le Seigneur et, celui beaucoup plus vaste, de la terre déjà comblée de biens et sans cesse renouvelée grâce au souffle divin, l’Esprit de Dieu. On retrouve dans ce psaume et dans la séquence propre à la Pentecôte les deux grands pôles d’activité de l’Esprit : création et recréation.

                                                                                              
 

Psaume
Refrain: Ô Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre ! 
Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! La terre s’emplit de tes biens. 
Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. 
Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur. 

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DEUXIÈME LECTURE |1 Corinthiens 12, 3b-7. 12-13
La variété des dons, des services et des activités témoigne de la puissance et de la richesse de l’Esprit Saint. Il n’est pas donné à quelques privilégiés, mais en abondance et à chacun des membres de la communauté. Sans lui, nul en effet ne peut confesser la Seigneurie de Jésus. C’est ce même Esprit qui assure l’harmonie, l’unité et la communion au sein des communautés, quelle que soi
l’origine ou le statut de ses membres.

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (12, 3b-7.12-13)
Frères, personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur » sinon dans l’Esprit Saint. Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien.
Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.

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ÉVANGILE | Jean 20, 19-23
Chez Jean, il n’y a pas de scène d’Ascension. En revanche, la première apparition du Ressuscité prend des airs de Pentecôte. Certes, la scène n’a pas le caractère public et spectaculaire du récit des Actes mais l’effet recherché par Jean est on ne peut plus clair. Il veut nous faire comprendre que c’est le Ressuscité lui-même qui communique son Esprit, tout comme le Créateur avait insufflé la vie au premier homme. Les premiers fruits de l’Esprit ici sont paix et joie en présence du Ressuscité. Ils devront se prolonger par le pouvoir, ou mieux, le devoir de pardonner les péchés.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 19-23)
C’était après la mort de Jésus ; le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

 

LE FEUI QUI TRANSFORME ET RASSEMBLE
Commentaire du dimanche, Vincent Leclercq, prêtre assomptionniste, Prions en Église

L’Esprit Saint transforme des disciples déboussolés en ­témoins de l’Évangile. Il abat les murs de la peur et ouvre à l’humanité les portes de la miséricorde divine. Désormais, chacun peut accueillir le Seigneur en lui. Trois signes manifestent sa présence : les langues, le vent et le feu. Les hommes peinent à se comprendre. Ils parlent beaucoup mais, parfois, pour dire une chose et son contraire. L’Esprit Saint fait l’union des cœurs dans la charité et l’unité des esprits dans la ­vérité. Il nous rassemble dans notre diversité. Loin du ­repli sur soi, il a le goût de l’autre et prend le risque de la rencontre. Comme le vent, l’Esprit Saint balaie tout sur son passage. Il fait le ménage. Ce qui n’a pas de poids s’envole et se disperse. Acceptons de le voir nous enlever ce qui ne peut que nous empoussiérer ou nous alourdir sur le chemin. Comme le feu, ­l’Esprit Saint éclaire et réchauffe. Chacun a besoin de ce feu qui le rejoint dans ses obscurités ou lorsqu’il tremble de froid dans sa vie. Mais aussi d’être comme un fer porté au feu de l’amour divin pour deve­nir l’instrument du Seigneur et prendre la forme qu’il veut nous donner. Nous ne parviendrons pas à cette transformation par nous-mêmes. Demandons la grâce de l’Esprit Saint pour recevoir de lui le courage d’accueillir ce feu qui réchauffe notre âme et nous transforme à sa guise.

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DÉSALTÉRÉS PAR L'UNIQUE ESPRIT
Méditation biblique - Pentecôte - 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 12, 3b-7, 12-13
Emmanuelle Billoteau, ermite, Prions en Église

Saint Paul traite tout à la fois de diversité et d'unité, deux réalités que nous avons du mal à tenir ensemble
tant il nous faut apprendre à articuler notre singularité avec celle d'autrui pour faire communuté


Le temps de l’observation
Il peut être bon de se souvenir que Paul s’adresse à une communauté en proie aux divisions (1 Co 1, 11),
et de resituer les versets proposés à notre méditation sur cet horizon. Des répétitions scandent le passage : « variés », « même ». Variés sont les dons de la grâce, les services dans l’Église, les activités, mais c’est toujours le même Esprit, le même Seigneur,
le même Dieu qui agit « en tout et en tous ».
Car c’est à ce niveau de profondeur et de disponibilité que nous sommes invités à nous situer.
Toute communauté ecclésiale n’est-elle pas appelée à manifester le mystère trinitaire, Dieu un et trine ?
La comparaison du corps vient illustrer concrètement cette donnée du réel où la diversité se ­déploie sur le fondement
et l’horizon de l’unité dont le baptême (1 Co 12, 13) et l’eucharistie (1 Co 10, 16-17) sont les sacrements.
Le chapitre 1 de la Genèse est à cet égard significatif du projet de Dieu :
une création diversifiée mais en harmonie, à l’opposé du « tohu-bohu », magma indifférencié.

Le temps de la méditation
Si l’Esprit nous personnalise en nous dotant de dons particuliers pour l’édification de la communauté ecclésiale et humaine,
il est aussi celui qui donne cohésion à la multiplicité et à la diversité que nous formons « jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi […] à la stature du Christ dans sa plénitude » (Ep 4, 13).
La Bible nous apprend que, précisément, nous sommes « blessés » en ces domaines : entre revendication et refus de notre différence, entre désir d’appartenance à un groupe et peur de nous y perdre, etc.
Autant dire qu’elle nous invite à un travail sur nous-mêmes pour apprivoiser notre différence, nous unifier dans nos élans parfois contraires – ce qui constitue une étape indispensable pour accueillir la singularité d’autrui sans craindre d’être annihilés.
Ces propos de Paul ne sont pas sans évoquer l’allégorie de la vigne (Jn 15, 1-6) où il nous est rappelé que, sans le Christ, nous ne pouvons rien faire mais qu’il nous appartient de prendre les moyens de lui rester unis.

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SÉQUENCE
Viens, Esprit Saint, en nos coeurs et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière.
Viens en nous, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos coeurs. Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ; dans la fièvre, la fraîcheur ; dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu’à l’intime le coeur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine, il n’est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient, donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen.

LAISSONS L'ESPRIT SOUFFLER
Une prière de Normand Provencher (Prions en Église)

Seigneur Dieu, répands ton Esprit sur notre monde.
Que ton souffle donne à notre terre malalde et menacée un regain de jeunesse, de vie et d'énergie.
Que ta force ranime la vie partout où elle décline.
Sois le Dieu des recommencements !
Seigneur Dieu, répands ton Esprit sur notre Église.
Sois l'inspirateur de toute communion et le promoteur de la liberté.
Sois le défenseur des témoins de l'Évangile.
Sois le soutien de ceux et celles qui empruntent des chemins nouveaux vers demain.
Sois le Dieu de la nouveauté !
Seigneur Dieu, répands ton Esprit de vérité en chacun et chacune de nous.
Sois le Dieu de la liberté et d el'amour avec Jésus, dans la gloire du Père. Amen