8 septembre - Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie — Paroisse de Gray

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8 septembre - Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie

Chaque 8 septembre, l'Église catholique célèbre la naissance de la Vierge Marie.
Depuis le concile d'Éphèse en 431, le culte marial s’est développé dans l’Église malgré l’absence de référence à la vie de la Sainte Vierge dans les textes saints. La fête de sa Nativité est particulièrement célébrée.

Vendredi 8 septembre - 18h30 - Germigney - Messe 

S'il y a bien une fête pour laquelle les églises occidentales et orientales se sont mises d’accord sur la date… c’est celle de la Nativité de la Vierge. Et même si les textes ne sont pas très nombreux sur la vie de la Sainte Vierge, on ne dénombre pas moins de 13 fêtes mariales tout au long de l’année liturgique. Les plus importantes sont la Présentation au temple le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption le 15 août, et la Nativité le 8 septembre. Cette dernière est l’une des fêtes les plus anciennes de l’Église, en particulier en Orient. Elle figure au calendrier liturgique sans revêtir maintenant la solennité qui était la sienne à ses origines.

  • L’origine de la Nativité

On ne connaît ni le lieu ni de la date de naissance de la Vierge Marie. Mais depuis le début du Ve siècle, on vénère près de la piscine de Bethesda, porte des Lions, à Jérusalem, le lieu où elle serait née. En effet, la tradition orientale y fixe la maison d’Anne et Joachim, parents de Marie, au niveau de l’église Sainte-Anne de Jérusalem dont la dédicace a eu lieu un 8 septembre. La fête de la Nativité de Marie est l’occasion de célébrer celle qui a eu le courage de dire oui, sans conditions, à Dieu.

  • Les traditions de la Nativité

Dans certaines régions françaises comme la Corse, le 8 septembre prend un relief particulier. Dans l’Île de beauté, où la majorité des églises sont dédiées à la Vierge, le 15 août est déjà l’équivalent d’une fête nationale, mais le 8 septembre est aussi fêté avec beaucoup d’éclat. À Lyon, on célèbre le vœu des échevins fait en 1643, qui avaient promis de monter à Fourvière chaque 8 septembre pour offrir au sanctuaire, au cours d’une messe, un écu d’or et sept livres de cire blanche. Chaque année, une messe réunit le maire de Lyon, les élus et de nombreux lyonnais. L’archevêque, depuis le balcon de la basilique, bénit la ville, rappelant ainsi la consécration de la ville à la Vierge Marie.

Source : Aleteia


 

L’année liturgique comporte trois cycles : celui des dimanches, des fêtes en l’honneur de Jésus-Christ et des fêtes des saints. La première grande fête du cycle des saints est celle de la Nativité de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, célébrée le 8 septembre de chaque année.

La fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle.

Au cours de cette fête, les fidèles sont mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la Vierge Marie. Les textes lus et les prières chantées à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église rend à Marie.

Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie, ce qui a peu d’importance. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne. Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appelée « la Maison d’Anne ». Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. L’anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

Source : Eglise catholique en France

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VENDREDI 8 SEPTEMBRE 2023 - ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT MATTHIEU (1, 1-16. 18-23)

Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham.
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé, Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
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DIEU AVEC NOUS !

Commentaire Michée 5, 1-4a ; Matthieu 1, 1-16.18-23, 
Emmanuelle Billoteau, ermite, Prions en Eglise

La liturgie nous invite à méditer sur la relation entre promesse et accomplissement et, par là, à contempler la fidélité de Dieu à son propos de vie sur l’humanité. Chrétiens, nous reconnaissons en « celle qui doit enfanter », la mère de ce « berger » messianique que sera Jésus. Matthieu se situe dans cette même cohérence, faisant appel à l’oracle de l’Emmanuel (cf. Is 7, 14). Une expérience à faire que celle de la conduite de Dieu sur notre propre existence, aussi chaotique puisse-t-elle ­paraître !