Connaissez-vous les écureuils de Notre-Dame de Paris ? — Paroisse de Gray

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Connaissez-vous les écureuils de Notre-Dame de Paris ?

Au-dessus de la nef et de l’abside de Notre-Dame, où la voûte est toujours encombrée par la charpente calcinée, les cordistes, qui ne peuvent même pas poser les pieds, évoluent tels des écureuils afin d’accomplir leur délicate opération de nettoyage.

Des conditions de travail plus périlleuses que jamais, pour une mission extraordinaire. Perchées à quarante mètres de hauteur, travaillant de jour comme de nuit, les équipes de cordistes de Notre-Dame démontent peu à peu l’immense échafaudage calciné.
Sur ces images immortalisées par les caméras de TF1, l’équipe de nuit se charge de nettoyer les derniers débris de la charpente calcinée. Une opération acrobatique, puisqu’elle nécessite d’accéder à toutes les zones de la voûte… sans y poser les pieds. Jusqu’à six heures du matin tous les jours, les cordistes, tels des écureuils, retirent chaque morceau de bois, un par un. Dès sept heures du matin, l’équipe de jour prend le relais, pour continuer le démontage de l’échafaudage entamé le 8 juin dernier.

Reportage de TF1 (12 juillet 2020)    La périlleuse mission des cordistes de Notre-Dame 

L’immense échafaudage de Notre-Dame de Paris pèse près de 200 tonnes et est constitué d'un enchevêtrement de 40 000 pièces.

Une opération à haut risque pour les cordistes. C’est la phase la plus délicate du chantier de sauvegarde de l’édifice. Il avait été monté quelques mois avant l’incendie, afin de procéder à la restauration de la flèche. Une fois son démantèlement achevé, cela permettra de terminer les investigations et de commencer réellement la restauration de la cathédrale.

« L’opération se déroulera tout au long de l’été », a d’emblée prévenu l’établissement public chargé de la restauration de la cathédrale. Après des mois de préparation, notamment de ceinturage de la structure fragilisée avec des poutres métalliques, le démontage de l’immense échafaudage de Notre-Dame de Paris a enfin débuté le lundi 8 juin. Le 15 avril 2019, cette structure titanesque avait miraculeusement résisté à l’incendie. Mais les tubes métalliques s’étaient déformés et soudés sous l’effet de la chaleur. Les cordistes, répartis en deux équipes de cinq qui travaillent en alternance, ont donc la délicate mission de les découper à l’aide de scies sabres. Ils les évacuent ensuite grâce à une grue de 80 mètres.