17 octobre 2021 - Journée mondiale du refus de la misère — Paroisse de Gray

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17 octobre 2021 - Journée mondiale du refus de la misère

Dignité et pouvoir d’agir : remettre les droits humains au cœur de la vie en société


Le Pape invite à marquer la Journée mondiale du refus de la misère.
Le Pape François a conclu son allocution à l’occasion de l’Angelus du Dimanche 15 Octobre 2020 par ces mots :
« Ricordo anche che dopodomani ricorrerà la Giornata del rifiuto della miseria. La miseria non è una fatalità: ha delle cause che vanno riconosciute e rimosse, per onorare la dignità di tanti fratelli e sorelle, sull’esempio dei santi. »
« Je rappelle que demain sera célébrée la Journée du refus de la misère. La misère n’est pas une fatalité : elle a des causes qu’il faut reconnaître et combattre pour honorer la dignité de tant de frères et sœurs, à l’exemple des saints. »
Pape François
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Pourquoi une Journée mondiale du refus de la misère ?

La Journée mondiale du refus de la misère poursuit trois objectifs :
- donner la parole aux plus démunis sur les conditions indignes qu'ils vivent, leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations
- mobiliser citoyens et responsables publics : en France en particulier, elle invite à comprendre comment chacun peut agir
- constituer un point d'appui pour une lutte de fond contre la misère toute l'année

ATD Quart Monde, souhaite que les initiatives se multiplient de toutes parts à l'initiative d'associations, d'élus, de citoyens.
Le thème pour 2021 est : "Construire l'avenir ensemble : mettons fin à la pauvreté persistante en respectant toutes les personnes et notre planète".
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Source : Église catholique de France

Augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et de jeunes plongés dans la précarité, files d’attente interminables devant les distributions alimentaires…
La pandémie de Covid-19 qui s’est abattue sur le monde début 2020 a accru la pauvreté et creusé les inégalités, au sein des sociétés mais aussi entre les pays. La généralisation des démarches numériques a par ailleurs fragilisé les personnes de milieux défavorisés. Confrontées à des guichets fermés, elles se sont retrouvées en situation d’exclusion numérique faute d’avoir un ordinateur, une connexion et/ou de maîtriser le web. Mal équipés pour les cours à distance, des élèves ont aussi « décroché ».

Parallèlement, les réponses à la crise ont dû être décidées rapidement. Sans les premiers concernés. Face à des politiques décidées sans eux, le pouvoir d’agir des plus pauvres s’est encore réduit. Cette dépossession du pouvoir d’agir n’est pas nouvelle pour les personnes en situation de pauvreté. En effet, c’est l’une des dimensions de la pauvreté : beaucoup de décisions qui concernent les personnes les plus pauvres sont prises par d’autres, souvent sans qu’elles ne soient consultées ou associées. Elles possèdent pourtant un savoir d’expérience qu’elles ont développé de longue date face aux incertitudes de la vie. Un savoir dont on ne saurait se passer pour construire ensemble le monde d’après et imaginer la société que nous voulons.

Le chemin reste long pour que les personnes en situation de pauvreté accèdent réellement aux droits humains fondamentaux – un logement décent, une alimentation saine, une éducation de qualité, un emploi digne… Droits aussi à participer à la vie publique et à être entendues !

C’est pourquoi, le 17 octobre prochain, nous nous engageons pour faire reconnaître ce pouvoir d’agir des personnes les plus fragilisées. Lors de la Journée mondiale du Refus de la Misère, celles et ceux qui vivent dans la précarité prendront la parole pour partager leurs attentes ainsi que leurs savoirs et leurs compétences et leurs attentes accrues par la pandémie.

Ce 17 octobre, qui se tient à la veille d’élections décisives, fera aussi une place aux jeunes, aux femmes – particulièrement touchées par cette crise –, aux personnes privées d’emploi et à celles réduites à vivre à la rue. Ce sera enfin l’occasion de mettre en valeur les gestes de solidarité apparus durant la crise.

Il ne faudrait pas que « le monde d’après » soit pire que « le monde d’avant ». Pour cela, tous les citoyens, en particulier ceux en situation de grande pauvreté, doivent être associés à la définition de politiques à long terme. Parce que les réponses aux crises que nous traversons aujourd’hui ne pourront être décidées sans l’expertise de tous les citoyens. Parce qu’il n’y a pas de fatalité. Parce qu’en s’engageant pour le pouvoir d’agir, nous plaçons les droits humains au cœur du combat contre la misère.

Ce 17 octobre, nous avons choisi le symbole du bateau.
Retrouvons-nous tous sur le pont pour hisser les voiles : cap sur la dignité et droitS devant !

La Journée mondiale du Refus de la misère est célébrée chaque 17 octobre dans le monde entier. En France, des événements ont lieu sur tout le territoire.

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