20 janvier : St Sébastien - Dimanche 21 janvier - Messe à 11h15 à Cresancey — Paroisse de Gray

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Accéder au site diocésain

Paroisse de Gray Paroisse de Gray

20 janvier : St Sébastien - Dimanche 21 janvier - Messe à 11h15 à Cresancey

Saint Sébastien est fêté le 20 janvier : A partir du VII° siècle, il est vénéré comme un saint efficace contre la peste, au même titre que saint Roch, saint Antoine, saint Adrien et saint Christophe. Cette vénération vient de l’efficacité d’une procession avec des reliques de Sébastien qui mit fin à une peste à Rome en 680. Invoqué à Pavie pour les mêmes causes, il obtient le même miracle. Les grandes épidémies du Moyen-Age entraînent une renaissance de cet aspect du culte de Sébastien.
Saint Sébastien est aussi le patron des archers, arquebusiers et soldats.

DIMANCHE 21 JANVIER 2022 - MESSE EN L'ÉGLISE DE CRESANCEY À 11h15

SAINT SÉBASTIEN, SAINT PATRON DE CRESANCEY
Voir ci-dessous

SÉBASTIEN, LE SAINT QUI TRIOMPHE DES PANDÉMIES

Il fut l’un des saints les plus populaires et les plus priés du Moyen Âge.
Avec la disparition de la peste en Occident, il a sombré dans l’oubli. Pourtant, sa protection s’étend à toutes les maladies infectieuses.
Il est utile de s’en souvenir.

Nous sommes à Rome, probablement en décembre 303. Dioclétien qui, d’ordinaire, réside dans sa capitale orientale de Nicomédie, séjourne alors dans la Ville. Depuis le début de l’année, cédant aux pressions politiques de son gendre et successeur désigné, Galère, le vieux souverain qui, jusqu’alors, leur était favorable, s’est laissé convaincre que les chrétiens représentaient un danger pour l’empire et a déclenché contre eux une persécution générale d’une violence et d’une cruauté inédites. Plusieurs de ses conseillers et amis intimes, baptisés, ont été martyrisés ; Dioclétien n’en est pas très fier. Quelqu’un, dans son entourage immédiat, le sait : le tribun Sébastien, commandant l’une des cohortes en charge de la protection rapprochée du Prince. Né d’un père milanais et d’une mère narbonnaise, saint Sébastien est chrétien, et n’en fait pas mystère. Malgré la persécution, il continue d’évangéliser ses camarades, visite dans leur geôle ses coreligionnaires emprisonnés et donne une sépulture aux martyrs. Pourtant, il n’a pas été inquiété. Cela ne va pas durer.

  • Le supplice des flèches


Que s’est-il passé exactement ? Nous l’ignorons car sa Passion, telle qu’elle nous est parvenue, est tardive et peu fiable. Il est cependant possible d’y retrouver au moins la trame de son histoire. En décembre 303, Sébastien est à son tour arrêté. A-t-il, comme le raconte sa légende, cru pouvoir intercéder auprès de Dioclétien, malade de remords, en faveur des chrétiens persécutés ? En ce cas, son intervention est vaine, et le voue à un supplice particulièrement horrible : des archers le cribleront de flèches mais en veillant à ne pas atteindre un organe vital, de sorte que le martyr endurera les souffrances de chaque blessure et succombera lentement d’hémorragie. La sentence est exécutée mais, au bout d’un moment, lassés de l’exercice ou trompés par une syncope de leur victime, les bourreaux se retirent, laissant Sébastien pour mort. Selon l’usage des communautés, une veuve chrétienne, Irène, qui a assisté de loin à la scène, vient alors rendre les derniers devoirs au supplicié, et s’aperçoit qu’il vit encore. Elle parvient à le transporter chez elle, le soigne, le guérit.
 

Privé de la palme et de la couronne du martyre qu’il pensait avoir gagnées, Sébastien attend l’occasion de les reconquérir. Sitôt sur pied, le 20 janvier 304, le jeune officier, au lieu de se mettre à l’abri, se présente au palais impérial où sa présence frappe de stupeur. Ses anciens soldats, accourus, vont le matraquer à mort puis jeter son cadavre dans les égouts où d’autres chrétiens parviendront à le récupérer avant de l’enterrer, preuve de l’admiration aussitôt vouée au martyr, dans une petite catacombe où, l’année précédente, afin de les préserver des persécuteurs, le pape Marcellin a fait transférer les reliques des apôtres Pierre et Paul. Plus tard, cette catacombe, l’une des plus belles de Rome, prendra le nom de Saint-Sébastien. Mais d’où Sébastien, martyr militaire parmi d’autres, tire-t-il sa popularité et sa réputation de conjurer les épidémies ? De son premier supplice.

  • Nouvel Apollon

Dans l’Antiquité, Homère le raconte au début de l’Iliade, l’on croit que les pestes, mot générique qui désigne toute maladie contagieuse provoquant de fortes mortalités, sont envoyées par les dieux afin de châtier l’humanité de ses fautes. Lorsque Zeus décide de déclencher une épidémie, il charge son fils Apollon, le dieu solaire, souvent représenté sous les traits d’un archer, de décocher ses flèches sur les habitants de la ville concernée et ses traits portent maladie et mort dans la population. Il convient de le prier pour l’apaiser et mettre un terme au fléau. Après la publication de l’édit de Milan, en 313, tandis que l’empire romain se christianise, l’Église, afin de détacher les gens du culte d’Apollon, lui substitue saint Sébastien. Lui n’a pas décoché les flèches mortelles, il les a reçues et Dieu l’en a guéri. Il est donc apte à obtenir du Ciel la guérison des malades, la fin de l’épidémie, ou la préservation de ceux qui l’invoquent.

Lorsque la peste, la vraie, celle propagée par les puces de rats, s’abat sur l’Occident au VIe siècle, puis surtout au XIVe lors de la terrible épidémie qui tuera au moins le tiers de la population européenne, saint Sébastien devient, avec Notre-Dame, secours suprême, le seul réputé capable d’arrêter le mal. On ne cesse de le prier, souvent avec succès, car nombre de chroniques font état de la cessation de l’épidémie après un vœu fait au martyr, vœu concrétisé par la réalisation d’une statue ou d’un tableau à son effigie, souvent aussi par l’instauration d’une fête commémorative. L’éradication de la peste qui, après celle de Marseille, en 1720, disparaît quasiment d’Europe, les progrès de la médecine et de la prophylaxie qui incitent à faire confiance à la science plutôt qu’aux intercesseurs célestes, la déchristianisation de nos sociétés vont peu à peu faire oublier la confiance de nos ancêtres en Sébastien. Pourquoi, en ces temps de pandémie, ne pas se tourner de nouveau vers lui ?

Source : Aleteia 

________________

VIE DE SAINT SÉBASTIEN

L’existence d’un culte à Rome est attestée d’après un document de 354 : Sébastien aurait vécu du temps du Pape Fabien (236 - 250) et serait d’origine milanaise. Sébastien est martyrisé à Rome vers 288 et enseveli dans une catacombe sur la Via Appia, près de la basilique qui porte son nom.

LÉGENDE DE SAINT SÉBASTIEN

Un récit du V° siècle raconte sa vie et son martyr.
Sébastien, citoyen de Narbonne, élevé à Milan, est un soldat apprécié des empereurs Dioclétien et Maximien, qui lui confient le commandement de la première cohorte prétorienne, ignorant qu’il est chrétien. L’officier a en effet dissimulé sa foi afin de pouvoir mieux réconforter ceux qui sont promis au martyr. C’est ainsi qu’il exhorte à la fermeté les deux frères jumeaux Marcus et Marcellianus et, ce faisant, parvient à convertir aussi, par la parole et les miracles, tout leur entourage : les parents, le geôlier, sa femme, ses frères... En tout soixante-huit personnes recevront le baptême ! Le préfet Agrestius, voyant les miracles que provoquent ces conversions, finit par détruire les idoles qu’il adorait, pour se tourner vers le vrai Dieu... et obtenir la guérison ! C’est l’époque où Dioclétien et Maximien déclenchent une vaste persécution contre les chrétiens. Dioclétien accuse Sébastien d’avoir trahit sa confiance. Bien que Sébastien rappelle qu’il a toujours prié Dieu pour le salut de Rome, l’empereur ordonne de le percer de flèches, jusqu’à ce qu’il en soit criblé « comme un hérisson de ses piquants ». Après le supplice, Irène, une veuve pieuse, va prendre le corps pour l’ensevelir, mais constatant qu’il est encore vivant, le ramène chez elle pour le soigner. Guéri, Sébastien se place sur le chemin de l’empereur Dioclétien, afin de lui prouver que ce sont les prêtres païens qui accusent à tord les chrétiens. Ces derniers ne cessent de prier pour la sauvegarde de l’Empire. Arrêté, Sébastien est battu à mort et son corps est jeté dans l’égout principal de la ville. L’officier apparaît en songe à Lucine, une chrétienne, lui indique où elle trouvera son corps, et où elle aura à l’ensevelir.

LE SAINT PATRON

Saint Sébastien est fêté le 20 janvier : A partir du VII° siècle, il est vénéré comme un saint efficace contre la peste, au même titre que saint Roch, saint Antoine, saint Adrien et saint Christophe. Cette vénération vient de l’efficacité d’une procession avec des reliques de Sébastien qui mit fin à une peste à Rome en 680. Invoqué à Pavie pour les mêmes causes, il obtient le même miracle. Les grandes épidémies du Moyen-Age entraînent une renaissance de cet aspect du culte de Sébastien.

Saint Sébastien est aussi le patron des archers, arquebusiers et soldats.

Source : Diocèse de Nancy

Prière à Saint Sébastien

« Glorieux Saint Sébastien,
depuis plusieurs siècles,
vous vous voyez glorifié dans la communauté de CRESANCEY
par une confrérie qui n’a jamais cessé de célébrer votre fête, même pendant les plus mauvais jours de la Révolution.
En ce jour, nous, les membres de votre antique Confrérie,
nous voulons participer à votre glorification, en vous promettant de maintenir votre patronage,
de solenniser votre fête et de suivre les grands exemples que vous nous avez laissés,
surtout d’une invincible fermeté dans la foi catholique.
Si jamais nous avions à lutter pour cette cause sacrée,
daignez nous obtenir la grâce de déployer dans ces circonstances quelque chose du merveilleux courage dont vous avez fait preuve. 
Après cela, grand Saint SEBASTIEN,
nous vous demandons avec confiance les trois grâces suivantes :
♦ Vous qui avez été un chef militaire,
 bénissez et protégez toutes les forces armées qui œuvrent pour la paix ;
♦ Vous qui vous êtes prodigué pour les familles chrétiennes de Rome,
bénissez et protégez toutes les familles de CRESANCEY ;
♦ Vous  qui avez été déclaré : Défenseur de l’Eglise,
protégez et défendez notre Eglise.
Obtenez de Dieu qu’elle puisse continuer sa mission  et qu’elle soit forte devant ses ennemis. AMEN »

CONFRÉRIE DE SAINT SÉBASTIEN DE CRESANCEY

RESTAURATION DE LA STATUE DE SAINT SÉBASTIEN
Église de Cresancey


Bois polychromé et doré
1790
Socle contenant des reliques avec certificat d'autenticité

La statue a été confiée à Iris Lelièvre (Atelier de la Boucle à Besançon). Elle a d'abord été nettoyée pour ensuite être redorée à la feuille d'or sur toutes les parties qui le nécessitaient. Les  flèches avaient disparu ; elles ont donc été recréées, dorées à la feuille d'or et repositionnées sur le corps de St Sébastien. La patine de l'ensemble a été reprise pour lui conserver son aspect ancien.
La statue a été remise en place pour la fête de Noël 2019
Cette restauration a entièrement été prise en charge par la Confrérie de Saint Sébastien.