Edito >31/05/2020 : « Soudain un bruit survint du ciel, comme un violent coup de vent : »

« Soudain un bruit survint du ciel, comme un violent coup de vent : »^{Ac 2,2}

A la Pentecôte, à Jérusalem, les pèlerins étaient nombreux, car on célébrait la grande fête de l’Alliance, le don des 10 commandements fait par Dieu à Moïse au Sinaï. Soudain un grand bruit comme un violent coup de vent. Des hommes et des femmes se répandent dans la foule et se mettent à parler. L’extraordinaire, c’est que ce mouvement de foule ne provoque ni panique, ni désordre. Tous se rassemblent et chacun entend parler dans sa propre langue.

Étonnant, étrange ce vent qui rassemble !

Habituellement le vent disperse, balaye voire détruit. Et même dans l’histoire le vent travaille souvent ainsi : vent du fanatisme, du nationalisme étroit, du chacun pour soi, des guerres, des épidémies meurtrières, …

Depuis le matin de Pentecôte souffle un vent qui chasse nos peurs, nos étroitesses, qui renverse les barrières du mépris, un vent qui crée des liens nouveaux, qui jette des ponts. Le souffle de l’Esprit Saint déborde les frontières de l’Église. Il rejoint le cœur des hommes qui cherchent la vérité. C’est lui qui nous ouvre pour faire un pas vers la personne isolée, pour accueillir celui qui vient d’ailleurs, pour vivre un geste de pardon avec le frère bousculé. Ce souffle nous rassemble, nous unit, nous élève, nous soulève.

Viens, Esprit Saint, en ce temps de pandémie, viens nous aider à découvrir que tu es paix, fraternité, écoute, respect, sérénité, confiance, joie.

Bonnes fêtes de Pentecôte !

Père Pascal PERROUX HUMMEL