Edito >26/07/2020 : «Et nous, que répondrions-nous si Dieu nous disait : "Demande ce que je dois te donner ?" »

Et nous, que répondrions-nous si Dieu nous disait : « Demande ce que je dois te donner ? »

Nous aspirons naturellement au bien-être, au mieux-vivre, à l’amélioration de nos conditions de vie. Le Seigneur, en son temps, y a contribué, redonnant la santé aux malades, aux infirmes. Mais savons-nous discerner ce qui est bon, de ce qui fait de nous des égoïstes, installés dans un petit confort ou le recherchant comme un objectif à tout prix, ne pensant plus qu’à cela, ne voyant plus que çà ? Sommes-nous des chrétiens en recherche du Royaume capables de constamment nous renouveler et d’affermir notre détermination ? Salomon a choisi : il a demandé au Seigneur le discernement, la sagesse et l’art d’être attentif. Pouvons-nous dire, comme le psalmiste : « Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche, plus qu’un morceau d’or ou d’argent » ? En écho à la Parole de Dieu, Je vous propose quelques lignes d’une méditation écrite par le Père Michel HUBAUT, dans « Prier les paraboles » :

« … Seigneur, comme elle doit être belle cette perle précieuse dont tu nous parles, cette perle du Royaume, cette perle de l’amour, pour que l’homme qui la trouve, vende tout, avec joie, pour la posséder !  Seigneur, séduis-moi par la beauté de ton Amour et la richesse de tes dons ! Afin que tous les autres biens terrestres ne soient ni rejetés ni méprisés, mais simplement relativisés, remis à leur juste place, estimés à leur juste prix. Seigneur, si, comme tu nous le dis sans cesse, seul l’amour humanise l’homme, seul l’amour personnalise l’homme, seul l’amour divinise l’homme, donne-nous la joie de trouver ce trésor de ton amour que ni le temps, ni les mites ne peuvent attaquer, que ni les voleurs ni les épreuves ne peuvent ravir. Seigneur, à tant d’hommes et de femmes déçus, blessés, blasés, trompés, revenus de tout, qui cachent souvent leur blessure sous un masque de cynisme ou d’indifférence, révèle ce trésor inestimable : celui de se savoir aimé de toi, maintenant, infiniment, et pour l’éternité… »

Pascal HUGUENIN, diacre.