Retour des jeunes sur les JMJ

C'était ma deuxième édition aux JMJ. La première fois était à Cracovie en Pologne en 2016 et cette année à Lisbonne au Portugal avec mon copain.
J'étais très heureuse de lui faire découvrir les JMJ car je savais que c'était quelque chose gravé à jamais dans son cœur et qu'il n'allait pas le regretter .
Les portugais sont très famille et très accueillants auprès des Français. On se sentait comme à la maison. Ils donnaient de tout leur cœur leur amour, leur joie, leur bonheur.
J'étais très touchée.
La deuxième semaine à Lisbonne était différente mais belle aussi.
Revivre la veillée de clôture le dernier soir avec plus d'1 million de personnes, c'est magique car c'est une expérience hors du commun et qu'on vivra peu dans notre vie quotidienne.
C'est incroyable plusieurs pays réunis sur un même lieu même le foot ne réunit pas autant de monde.
Léa

Avant de partir nous nous posions plein de questions. Certains d’entre nous se demandaient encore le jour du départ « Ai-je fait le bon choix ?», « Et si ça ne me plaisait pas… ? », « Comment va-t-on faire pour se comprendre ? ».
Plein de questions légitimes quand on s’apprête à quitter notre pays, notre famille et notre maison. Surtout quand c’est la première fois !
Cependant une fois arrivés au Portugal, nous avons partagé de très bons moments et appris à connaître d’autres Français, mais également des Portugais qui sont très accueillants et très chaleureux. Nous ne remercierons jamais assez nos familles d’accueil portugaises qui nous ont chouchoutés le temps d’une semaine et avec qui un lien fort s’est créé et persiste même au-delà des frontières.
Peu importe notre horizon, nos traditions et du pays d’où nous venions, nous étions tous là pour la même raison : vivre avec le Christ.
Une fois là-bas nous étions tous portés par le même élan. Au-delà des gestes et des langues, nous nous comprenions par les chants et les moments de prière que nous partagions.
 Nous sommes tous partis avec plein de doutes, de questions et de peurs mais c’est le cœur rempli de joie que nous sommes revenus. Avec une nouvelle fratrie et une nouvelle famille. Les JMJ c’est avant tout une histoire de rencontres et d’accueil que nous offre le Christ en nous appelant à Lui.
Comme le dit si bien une chanson : nous sommes « rentrés en Hommes nouveaux ! ».
Thibault

Les Journées Mondiales de la Jeunesse ont été une expérience humaine et spirituelle formidable et hors du commun ! J’y ai rencontré beaucoup de personnes de nations diverses. Les gens se parlaient facilement, quelle que soit la langue. Nos hôtes portugais avaient à cœur de nous accueillir le mieux possible.
Voir autant de personnes réunies par leur foi consolide ma propre foi ! Jésus, vivant au cœur de notre monde : quelle joie ! Cela donne force et espérance dans ma vie quotidienne, dans mon engagement en Eglise ! Cela donne envie de témoigner aux autres de la joie de croire en Dieu et en son fils Jésus Christ !
Merci à toutes les personnes qui m’ont permis de vivre cette expérience ! Je retiens le moment où nous avons déposé les intentions de prière de nos amis, de nos familles, des paroissiens au pied de la chapelle des apparitions à ND de Fatima. J’étais très émue à ce moment car j’ai pris conscience de ne pas porter qu’une prière de demande personnelle mais que je confiais à Marie celle de toute la communauté qui nous a soutenus durant notre préparation aux JMJ. Je me suis éloignée du lieu foisonnant de pèlerins, en observant avec soulagement ce petit panier où les intentions ont été laissées. C’était un moment fort en émotions de les porter jusqu’au Portugal, de les confier sereinement à Marie qui intercède auprès de son fils Jésus.
Je retiens une phrase du pape François qui résonne dans mon esprit depuis mon retour et qui m’accompagne au quotidien : « Dans la vie, rien n'est gratuit, tout se paie. Une seule chose est gratuite : l'amour de Jésus ! »
Charlotte

J'avais hâte de me rendre à Lisbonne car c'est la première fois que je participais aux JMJ.
Deux choses m'ont beaucoup marqué. D'abord l'accueil des Portugais, en particulier la première semaine dans les familles. On sentait une vraie joie, simple et sincère, de nous recevoir mais aussi de nous partager leur quotidien, leur culture et leur gastronomie. Ils ne cherchaient pas à nous impressionner, mais à nous permettre, pour quelques jours, de vivre avec eux, comme eux, comme des amis de longue date.
D'un point de vue spirituel, j'ai été marqué par la ferveur lors des rassemblements. A la messe finale, nous étions si nombreux qu'il était impossible de s'imaginer la foule en totalité, même les caméras sur grue ne parvenaient pas à la filmer en entier. Je me disais que finalement, nous sommes tous les jours au milieu de cette multitude de chrétiens. On ne les voit pas et on ne les connaît pas tous, et pourtant tous les dimanches, c'est le même Dieu que nous prions ensemble, en même temps : "Faire Église tous ensemble dans l'esprit qui nous unit".
Bruno