Joseph, un saint homme — Doyenné 13 / Luxeuil

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Joseph, un saint homme

Saint Joseph, patron de l'Eglise Universelle ... Nous le fêtons le 19 mars !

            

Depuis 150 ans, il est présent dans toutes nos églises, avec Jésus dans ses bras. Saint Joseph, patron de l’Église universelle, offre un humble témoignage de la figure du père, par son regard et surtout par son cœur. Ainsi, la lettre apostolique du pape François à son sujet se nomme Patris corde. Travailleur, juste, délicat, divers qualificatifs lui sont attribués. L'eucharistie célébrée à Quers nous a proposé des textes pertinents pour percevoir sa personnalité.

Joseph a vécu, en quelque sorte, « son Annonciation » : alors qu'il avait discrètement renvoyé Marie, enceinte avant qu'ils n'habitent ensemble, il crut au message de l'ange, au salut que sa bien-aimée portait en elle et dont il sera le protecteur. En conséquence, Joseph « fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1). Un beau signe d'obéissance et de confiance envers Dieu, car la mission qui lui est confiée sera rude, en étant en « deuxième ligne » face aux troubles de son époque. Témoin également d'une fidélité à l'alliance de Dieu, « héritier par la foi » (Rm 4), il est un homme d'espérance. Premier homme à prononcer le nom de Jésus (le-Seigneur-sauve), le Saint-Père souligne dans cet acte une illustration de la miséricorde divine qui vient à notre rencontre, qui peut agir à travers notre faiblesse.

« C'est lui qui bâtira une maison pour mon nom » (2 S 7), entendions-nous également. Eh bien, Joseph a « bâti », a fait grandir le Fils de Dieu, tête de la « maison », de l’Église. Quatre songes, une observation de toutes les prescriptions de la Loi... Il a accompli son « oui ». Sans celui-ci, Jésus n'aurait pas eu une telle reconnaissance sociale. François insiste sur la « spiritualité de l'accueil » de Joseph, acceptant les imprévus avec force et avec un « courage créatif », en aménageant par exemple l'étable dans laquelle l'enfant attendu viendra au monde. C'est à ce même courage que les chrétiens sont appelés aujourd'hui, celui de tout faire pour défendre leurs frères – surtout les plus faibles –, défendre le Christ lui-même. Notre pape peut alors affirmer qu'un travail mené comme celui de Joseph, « au service de la société et de la communion », est une collaboration avec Dieu lui-même.

Un dernier point développé dans la lettre, peut-être le plus important, précise qu'on ne naît pas père, mais qu'on le devient. Et cette paternité ne s'exerce pas uniquement vis-à-vis d'un enfant mais de toute personne dont on assure la responsabilité. Un amour paternel, qui rime avec fraternel, peut se définir comme un amour libre, qui se décentre, qui laisse l'autre libre. Cela se résume en un « don de soi » qui, dans une certaine mesure, donne de la saveur à la manière dont Jésus était appelé et a vécu : « N'est-ce pas le Fils de Joseph ? » (Lc 4).

Antoine s'inspirant de la lettre Apostolique Patris Corde (Avec un cœur de Père).

 

Retrouver la lettre apostolique du Saint Père à l'occasion, du 150ième anniversaire de la déclaration de Saint
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