Mission Isidore — Doyenné 13 / Luxeuil

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Mission Isidore

Anne-Emérentienne et Clotilde, 2 jeunes de "Mission Isidore", nous rejoignent pour une année.

Le monde rural a soif de l'Evangile ! C'est la première phrase que l'on voit, sur le site de "Mission Isidore" ! https://www.mission-isidore.fr

De mon temps, quand on voulait vivre une année volontaire on partait en projet humanitaire, en Afrique ou en Asie…Depuis quelques années les propositions sont beaucoup plus nombreuses, avec le constat du besoin de vivre des projets en France. C'est le cas pour Mission Isidore, crée par Dauphine et Isabelle qui constatent qu'en ville elles ont la chance d'avoir une vie d'église riche de multiples propositions. Mais pour les vacances quand elles arrivent en campagne, elles constatent un fossé. Ce constat les mène à vivre une expérience missionnaire en milieu rural, d'un an.

C'est ainsi que depuis 2017, la Mission Isidore envoie des jeunes étudiants ou professionnels, de 18 à 27 ans , pour une année de volontariat bénévole au service de l’Église en milieu rural. Ce volontariat, vécu en équipe et dans une paroisse rurale, s'articule autour de trois piliers fondamentaux : prière et vie fraternelle, mission et service.  C'est ce que nous aurons la joie de vivre avec Clotilde et Anne-Emérentienne cette année 2021-22… Nous les portons dans la prière alors qu'elles viennent de nous rejoindre !

 

 Cette photo est celle de Saint Isidore le Laboureur, ouvrier agricole espagnol du XIIème siècle, est le saint patron des communautés rurales. Il était très rare, à l’époque, qu’un simple laïc soit canonisé. C'est un modèle de sainteté dans la vie ordinaire d’un travailleur de la terre, et dans la vie conjugale : son épouse, Maria Torribia, est aussi sainte.

 

 

 

Enfin petit témoignage de Paul qui a vécu Mission Isidore en 2020-21:

"Avec Antoine, mon coéquipier, nos journées sont rythmées par la prière. Le matin et le soir, nous avons notre prière communautaire et dans la journée, la messe. Celle-ci est dite chaque jour dans un village différent, ce qui suppose parfois de faire une demi-heure de voiture pour puiser à la source de l’Eucharistie. Le reste de la journée, nous sommes occupés par différentes choses, selon les services que nous rendons (pour ma part, je m’occupe notamment de la musique liturgique et des répétitions d’une chorale dans un des clochers) et les projets que nous essayons de mettre en place pour l’évangélisation. Et ça, c’est la partie la plus difficile. Alors nous avons choisi d’abandonner les grands projets et de nous tourner vers la rencontre de l’autre. Aller visiter les fermes, discuter avec les gens que nous rencontrons dans les commerces, au marché, dans les bars… : c’est là que nous trouvons à qui parler".

P. Christophe

 

 

Clothilde et Anne-Emérentienne