C'est le temps des vacances, des voyages, du temps libre : prières, méditations, autour de l'été, de la nature, des vacances, ... — Paroisse de Gray

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C'est le temps des vacances, des voyages, du temps libre : prières, méditations, autour de l'été, de la nature, des vacances, ...

"Le véritable voyage, ce n’est pas de parcourir le désert ou de franchir de grandes distances sous-marines, c’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie intérieure."
Antoine de Saint-Exupéry

« En ce temps estival, apprenons à faire une pause, à regarder les personnes dans les yeux,
à cultiver le silence, à contempler la nature, à nous régénérer dans le dialogue avec Dieu.»
Pape François, Tweet du 18 juillet 2021

LE ROYAUME EST TOUT PROCHE !
Pour beaucoup, l'été est un temps de vacances, un temps de rupture avec le rythme habituel. 
Retrouvailles familiales, vacances entre amis, barbecue entre voisins sont autant d'occasions d'échanger et de partager.
L'année se raconte, les souvenirs et les anecdotes s'égrènent.
Au retour de mission, les disciples de Jésus racontent eux aussi ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont vécu. Jésus les invite à aller à l'écart, dans un endroit désert et à se reposer. Et si cette invitation de Jésus pouvait aussi, encore aujourd'hui, guider nos activités pour ces mois de juillet et août ? L'enjeu est de relire ce qui nous arrive, de poser un regard de foi sur nos vies, de prendre du recul, de nous reposer et de refaire nos forces avec Dieu. Dans la prière, la parole de Dieu nous éclaire et l'Esprit nous donne de comprendre, de rendre grâce, d'entendre de nouveaux appels pour nos vies de baptisés.
Vacances, pèlerinages, lectures, rencontres, randonnées vont marquer nos mois d'été.
Que tout cela soit aussi pour nous des occasions de guetter les signes du royaume de Dieu qui avance en nous et autour de nous.
Benoît Gschwind, éditorial Prions en Église, Juillet 2023
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LE CHANT DE LA NATURE

Le chant de la nature me murmure qu'il faut laisser son cœur donner aux autres ses plus belles couleurs.
Le chant de la nature me confie que l'âme est un bouquet de fleurs immortelles et multicolores sur lesquelles se posent des papillons bleus.
Le chant de la nature me souffle que la vie est belle quand on la regarde avec émerveillement.
Le chant de la nature me révèle avec délicatesse et douceur qu'il faut écouter le bruit que fait le bonheur non quand il s'en va, mais quand il est là.
Le chant de la nature me dit que la souffrance face à un échec, face à une situation dure à vivre ne dure pas, qu'elle s'efface pour laisser place à la joie de vivre en accord avec soi, en s'aimant, en aimant les autres.
Le chant de la nature me crie que vivre c'est explorer librement le champ infini du chant des cœurs, des chants de l'âme.

Le chant des cœurs, les chants des âmes sont les chants les plus beaux, ceux qui nous amèneront à cette paix, à cette sérénité, à cette harmonie dont nous rêvons tous, chacun dans notre coin, sans savoir comment agir pour que ça devienne réalité
.
En cet été qui s'annonce, libérons nos cœurs, libérons nos âmes, écoutons-les et laissons leurs chants s'envoler vers les autres.
Profitons de ce temps de repos, ce doux temps de l'année, Où il fait bon s'adonner au chant de la nature.

(Revue « En Église », diocèse de Chicoutimi, Canada)
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LA VÉRITÉ GERMERA DE LA TERRE !

L’année a été rude à de multiples égards. Le temps de l’été est précieux pour respirer plus large et plus profond, pour retrouver le souffle. Il est bon de relire, posément, dans les semaines qui s’ouvrent, les événements que nous avons vécus, ce qu’ils ont déposé dans nos vies. De choisir aussi l’une ou l’autre page de la Bible qui, un jour peut-être, nous ont touchés. Laisser ces paroles descendre en nous comme la pluie ou la rosée irriguent la terre et contribuent à la croissance. La Bible évoque souvent cette fécondité de la parole de Dieu.
Comme ce psaume magnifique : “Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent […]. La vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.” (Ps 84). Ainsi s’opère le travail de la parole de Dieu en nos vies.
Oui, il est précieux ce temps de l’été.

(Jacques Nieuviarts, assomptionniste, conseiller éditorial de Prions en Église)
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Alors que les questions écologiques deviennent enfin un enjeu de société, cette parole d'un ancien ("L'abeille, partout où elle va, fait son miel...") s'appuyant sur l'observation des abeilles ne peut que nous toucher. La période estivale constitue en effet un temps privilégié pour nous mettre à l'écoute de notre environnement et en tirer quelques leçons de vie quotidienne. Sans vouloir revenir aux cabanes en bois et à la chandelle, la nature -confiée à l'être humain pour qu'il en soit l'intendant et non le destructeur - ne peut-elle pas, à tout moment, constituer une source d'enseignements? Certains mystiques du passé l'avaient si bien compris qu'à leurs yeux, deux livres seulement étaient nécessaires à notre croissance humaine et spirituelle:" Le "Livre de la Parole de Dieu" (La Bible) et le "Livre de la Nature".

Dans une société où tout va très vite , où -selon le slogan bien connu - "le temps, c'est de l'argent", la nature nous apprend au contraire à prendre du temps; à laisser du temps au temps... Les fruits et légumes arrivés trop vite à maturité par des moyens artificiels ont-ils la même saveur que ceux laissés en terre ou sur leur arbre? Non, bien sûr. Et nous, n'avons-nous jamais regretté certaines de nos actions et de nos paroles précipitées, qui n'auraient pas été les mêmes si nous avions attendu ne serait-ce qu'une journée?

Oui, à l'opposé de notre société avide d'immédiateté, la nature nous apprend non seulement à prendre le temps, mais aussi à tenir dans le temps. Tout comme elle, nos existences traversent parfois des "périodes glaciaires" semblables à celles de la préhistoire. Il nous faut alors accepter ces temps de dénuement, ces hivers où tout paraît marcher au ralenti, y compris notre désir qui semble disparaître ou, pire, mourir.[...]

(Patrice Gourrier: Revue "Prier", juillet-août 2007).
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LE MORTIER DE L'AMOUR

Toi, qui au détour d'un voyage, viens à passer dans nos pays, dans nos régions,
toi qui admires la beauté de nos maisons,
toi dont le regard est rempli de la couleur chaude de la pierre,
as-tu pensé à celui qui, du matin au soir,
sous le soleil brûlant de l'été, ou dans le froid glacial de l'hiver,
a posé ces pierres les unes après les autres, donnant à chacune sa place ?

As-tu pensé à celui qui a taillé les angles, la clef de voûte,
quand la passion et l'amour se confondaient au savoir-faire,
à la précision du coup de taillant bien dosé ?

Prendre ces pierres dans la main, les tourner, les retourner,
qu'à la force, les doigts y laissent un peu de leur peau, deviennent rouges et craquellent.

Ici, il n'y a pas de miracles.
Ces pierres-là, avant qu'elles deviennent du bon pain sur la table familiale,
il en faut des heures de travail...
Pierre d'ici et pierre d'ailleurs,
de la Bretagne à l'Italie, du Nord et du Midi, de l'Allemagne au Portugal...
à chacune son enracinement.
Pierre jaune, blanche, rouge, noire... à chacune sa couleur.
Pierre tendre, dure, tranchante, facile à tailler... à chacune son caractère.

Comme la pierre dans les mains du maçon,
laisse-toi regarder par les yeux amoureux du Père,
rends-toi disponible dans les mains laborieuses du Fils,
laisse-toi façonner par le savoir-faire, l'expérience de l'Esprit.

Prends appui sur la Pierre Angulaire qui s'appelle Jésus-Christ.
Oh oui ! Cette pierre-là, surtout ne la jette pas avec les gravats.
Elle est précieuse cette pierre, solide, bonne à bâtir, promise depuis longtemps,      
très longtemps, venues de très loin, extraite du cœur même d'un peuple,
façonnée par des vies d'hommes, de femmes, de croyants, de prophètes....
Cette pierre, elle a pris toutes les couleurs du monde,
en jaillissant hors du tombeau au matin de Pâques...

Alors, quel que soit ton lieu d'origine, quelle que soit la couleur de ta peau,
quels que soient tes qualités et tes défauts....
tu as ta place parmi les hommes et, relié à eux par le mortier de l'amour,
de la solidarité, tu peux construire un monde beau, solide.
Alors je ne te dis pas l'allure qu'il peut avoir ce monde....

(Un prêtre ouvrier)
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ADMIRER...

Prendre du temps pour n’avoir d’autre occupation qu’admirer
Le lac serti dans les rochers, la calme obscurité de la forêt
Les arbres jetant aux quatre coins le chant vibrant de leurs frondaisons,
La palette éclatante du ciel
Alors que le soleil regagne son refuge aux bords de l’horizon.
Les fruits offrant leurs saveurs,
l’écharpe du vent enroulant
Dans ses plis les délicats pastels des nuages effilochés.
Les œuvres sorties des mains humaines,
L’architecture des villes nouvelles, la solidité trapue des églises romanes,
Les nervures entrelacées des arcs gothiques,
Les cathédrales murmurant aux passants la foi capable de sculpter la pierre,
Les peintures aux lignes folles transfigurant la réalité.
Les rues bruissantes d’humanité, les cris des enfants,
Les visages venus d’ailleurs.
Et derrière ce qui est beau, deviner la présence de Celui qui a offert la terre aux humains
afin qu’ils la transforment en espace de beauté pour tous.

(Charles Singer)
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CET ÉTÉ EN FLÂNANT ...

Cet été, passant devant une église, j’ai poussé la porte et pourtant je n’avais rien à Te dire.
C’était pour voir…..par curiosité,
peut-être pour prier un peu.
Comme il faisait bon dans ce silence et ce calme, je me laisse envahir par un étrange besoin.
Comme il faisait bon dans ta maison, et pourtant je n’avais rien à Te dire.
Mais l’autel, les bancs vides me parlaient des hommes et des femmes absentes qui viennent y prier
à d’autres moments, d’autres jours ...
parce que pour eux, pour elles, Tu es certainement le Dieu de la Vie, le Dieu de l’Amour.

Maintenant, j’en suis sûr, cette église vit de Toi. Tu es bien le Créateur, l’Amour à l’infini,
Celui qui est, qui était et qui vient,
Celui qui est avec nous tous les jours.
En poussant la porte de cette vielle église où tout parle de Toi,
j’y ai fait une halte, j’y ai trouvé la Paix, la joie.
Je n’avais rien à Te dire
et je me surprends à te parler,
j’emporte avec moi et pas seulement pour moi ton silence et ta Paix,
Ton humble présence en ce lieu m’a rempli de Ta Force,
Tu m’as accueilli, je t’ai rencontré.
Maintenant j’en suis sûr, Tu restes avec nous tous les jours.
Je vais le dire à mes frères, à mes sœurs.
Quelle joie s’ils pouvaient un jour aussi comme moi, rencontrer Ta présence.

(Abbé Jacques Fournier)
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Une prière de Pierre Charland (Prions en Église)
QUE MON COEUR SOIT UNE AUBERGE ...

Seigneur Dieu, il y a des jours où je n'ai de temps que pour moi.
Pressé et anxieux, je verrouille mon coeur.
Je ne tiens pas compte des autres et je poursuis ma route sans égard pour les gens qui m'entourent.
Pourtant, ta parole me rappelle que toute personne est une histoire sacrée,
et que mon prochain est l'homme ou la femme que je croise au hasard du chemin.
Peu importent la langue, les origines, la religion ou la classe sociale ; tous, tu nous as créés et tu nous aimes.
Apprends-moi à me faire proche même lorsque cela me coûte.
Inspire-moi le sourire et la bienveillance, même quand je suis inquiet ou fatigué.
Que mon coeur soit une auberge où tes enfants, blessés ou abandonnés, trouvent un toit, une table et un ami !

BEL ÉTÉ À TOUS !