31ème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE (11 FÉVRIER) ET DIMANCHE DE LA SANTÉ (12 FÉVRIER) — Paroisse de Gray

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31ème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE (11 FÉVRIER) ET DIMANCHE DE LA SANTÉ (12 FÉVRIER)

Qu’est-ce que la Journée mondiale du Malade et le Dimanche de la Santé ?
La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches
Depuis 1992, l’Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade.
La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé (cette année le 12 février), pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c'est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n'est pas nécessaire d'avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Le Dimanche de la Santé, en lien avec la journée mondiale des malades, le 11 février, décidée par Jean Paul II en 1992, est l’occasion de nous donner de vivre en paroisse un moment privilégié en lien avec le monde de la santé : les personnes malades, âgées, isolées, les professionnels de santé, et tous les bénévoles qui se rendent présents au jour le jour à leurs frères, dans la discrétion et la simplicité. 

L’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi.

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La journée mondiale du malade n’est pas le « Dimanche de la santé » !

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11 FÉVRIER - JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

« PRENDS SOIN DE LUI » : le message du Pape pour la Journée mondiale du malade 2023

À l’occasion de la Journée mondiale du malade,
le pape François a adressé un message intitulé « Prends soin de lui ».
À quoi nous invite le Pape ?
« Nous ne sommes jamais prêts pour la maladie »,
Qu’est-ce que cela exprime de notre rapport à la fragilité ?
Comment « prendre soin » des personnes malades ?
Trois questions à Claire Bolzinger, responsable de l’aumônerie de l’hôpital Necker à Paris.

 

 

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA XXXIème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE
11 février 2023

« PRENDS SOIN DE LUI »
La compassion comme exercice synodal de guérison

Chers frères et sœurs !

La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion. Quand on marche ensemble, il arrive que quelqu’un se sente mal, qu’il doive s’arrêter en raison de la fatigue ou d’un incident de parcours. C’est là, dans ces moments-là, que l’on se rend compte de la façon dont nous cheminons : si réellement nous cheminons ensemble ou bien si l’on est sur la même route, mais chacun pour son compte, ne s’occupant que de ses propres intérêts et laissant les autres “s’arranger” comme ils peuvent. Par conséquent, en cette XXXIème Journée Mondiale du Malade, au beau milieu d’un parcours synodal, je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse.

Lire ici le message du pape François dans son intégralité


Journée mondiale du malade = se mettre à l'école du Bon Samaritain

Olivier Bonnel-Cité du Vatican

« La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion» souligne le Pape au début de ce message. La fatigue, la fragilité vécues permettent de savoir précisément si nous cheminons ensemble, explique François.

Dans le Livre du prophète Ézéchiel le Seigneur explique panser les plaies de la brebis blessée, et rendre ses forces à celui qui est malade.

« L’expérience de l’égarement, de la maladie et de la faiblesse fait naturellement partie de notre chemin » souligne le Pape, « ils ne nous excluent pas du peuple de Dieu, au contraire, ils nous placent au centre de l’attention du Seigneur, qui est Père et ne veut perdre en chemin pas même un seul de ses enfants».

  • L’expérience centrale du Bon Samaritain

Dans ce message, le Souverain pontife revient aussi sur son encyclique Fratelli Tutti, qui relate l’expérience du Bon Samaritain, François explique l’avoir choisie « comme point cardinal, comme pivot, pour pouvoir sortir des ombres d’un monde fermé » et « penser et engendrer un monde ouvert ».

Il existe, en effet, un lien profond entre cette parabole de Jésus et les nombreuses façons dont la fraternité est aujourd’hui niée, souligne le Pape, « en particulier, le fait que la personne malmenée et volée soit abandonnée au bord de la route représente la condition où sont laissés trop de nos frères et sœurs au moment où ils ont le plus besoin d’aide ».

François dénonce « le niveau des inégalités et la prévalence des intérêts de quelques-uns affectent désormais tous les milieux humains », et insiste sur « la condition de solitude et d’abandon », véritable mal contemporain. Le Saint-Père le qualifie ainsi d’« atrocité qui peut être surmontée avant toute autre injustice, car – comme le rapporte la parabole – il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer ».

  • « Nous ne sommes jamais prêts pour la maladie »

« Nous ne sommes jamais prêts pour la maladie » écrit encore le Pape, qui déplore aussi que nous peinions à accepter la vulnérabilité. « La culture envahissante du marché nous pousse à la nier, se désole-t-il, il n’y a pas de place pour la fragilité ».

Rappelant combien l’Église doit se mettre à l’écoute du Bon Samaritain, François souligne aussi que « nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention remplie de compassion qui sait s’arrêter, s’approcher, soigner et soulager ».

  • Une nouvelle façon d’avancer ensemble

Cette journée du malade n’invite pas seulement les chrétiens à prier et faire preuve de compassion envers ceux qui souffrent, mais invite également à réfléchir à « une nouvelle façon d’avancer ensemble ».

La fin de la parabole du Bon Samaritain nous suggère que « l’exercice de la fraternité, qui commence par une rencontre en tête-à-tête, peut être élargi à une prise de soin organisée » précise encore le Pape. « Tout cela fait penser au ministère des prêtres, au travail des agents sociaux et de santé, à l’engagement des familles et des volontaires grâce auxquels, chaque jour, dans chaque partie du monde, le bien s’oppose au mal » écrit-il, rappelant que les années de pandémie « ont augmenté notre sentiment de gratitude pour ceux qui œuvrent chaque jour pour la santé et la recherche ».

« Prends soin de lui » (Lc 10, 35) recommande le Samaritain à l’aubergiste. Une recommandation que Jésus fait à chacun d’entre nous. « Nous avons été créés pour une plénitude qui n’est atteinte que dans l’amour » rappelle François à la fin de ce message, qui rappelle enfin que « les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure ».

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LE 12 FÉVRIER, L’ÉGLISE NOUS INVITE A VIVRE :
 Le DIMANCHE DE LA SANTÉ

avec le thème inspiré de l’évangile du jour : « MOI, JE VOUS DIS … »  (Mt 5, 17-37)

Ce jour-là, nous sommes tous appelés à porter notre attention et notre prière sur le monde de la santé et sur ce qui se vit au nom de l’Eglise pour prendre soin des personnes malades, âgées ou handicapées, des proches-aidants, sans oublier les soignants.

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Dans nos paroisses, dans nos communautés, dans les hôpitaux, dans les Ehpad, nous allons vivre, ce dimanche 12 février, le dimanche de la santé. Dans l’évangile de Matthieu, nous entendrons plusieurs fois Jésus nous dire : « Moi, je vous dis »...
Que peut nous dire Jésus en ce dimanche de la santé ?
« L'Évangile est à recevoir chaque jour, et à vivre par « nos actes d’apôtres ».
J’ose continuer à écrire l’évangile en ce dimanche de la santé. Jésus pourrait nous dire :
« Mettez à l’honneur dans vos communautés paroissiales les personnes qui donnent de leur temps pour visiter les malades, qui s’engagent dans les aumôneries d’hôpitaux, dans les Ehpad, au service évangélique des malades. Envoyez en mission ce jour-là toutes ces personnes, car c’est au nom de l’évangile qu’elles accomplissent cette mission ; envoyez en mission toutes les personnes qui prennent soin des malades : médecins, infirmiers, aides-soignants, tous ces gens qui prennent soin du corps des autres, toutes ces personnes qui donnent de leur temps et de leur dévouement sans failles pour que la vie des personnes malades se passe au mieux. » Jésus pourrait nous dire encore : « Ne faites pas de vos paroisses des clubs de gens performants. Ouvrez vos yeux et vos oreilles. »
Si quelqu’un ne vient plus depuis quelque temps, il est peut-être malade, ou ne peut plus venir par ses propres moyens. Que peut-on faire ?
Vous qui êtes malades, vous faites pleinement partie de nos paroisses. Tous ensemble nous sommes le corps du Christ. Les membres les plus fragiles de ce corps sont nécessaires pour la vie de ce corps et ce sont eux qui nécessitent le plus de soin. Le sacrement des malades que l’Eglise propose donnera force et courage pour continuer à témoigner de l’évangile. Nous avons besoin de vous, l’Eglise a besoin de vous, malades et soignants pour nous rappeler que la fragilité, la vieillesse, la maladie font pleinement partie de nos existences humaines et que l’on ne peut pas les vivre seuls.
Jésus nous dit : « Je suis avec vous chaque jour, non pour supprimer la souffrance, mais pour l’habiter et porter avec vous les croix qui sont parfois trop lourdes. Je suis avec vous tous les jours de votre vie. »
André Haurine, Aumônier national de Foi et Lumière