MARDI 15 AOÛT - ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE (Le 15 août dans votre paroisse ...) — Paroisse de Gray

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MARDI 15 AOÛT - ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE (Le 15 août dans votre paroisse ...)



L’Assomption est une des grandes fêtes de la vie chrétienne. Célébrée le 15 août, elle commémore la gloire de Marie avec Dieu au terme de sa vie terrestre. Marie a été enlevée de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu. Pour Marie, l’Assomption est la suite de sa participation à la vie de Jésus

TRESSAILLIR D'ALLEGRESSE. Tel est l'appel que le Seigneur nous adresse en ce jour. Partageons la joie de Marie et d'Elisabeth, cette joie dont le Christ veut combler tous les hommes. Il est ressuscité pour notre vie et il accueille Marie dans sa gloire. Du Ciel, elle intercède pour nous et tend les bras aux hommes et aux femmes en quête de bonheur. (Prions en Eglise)

 

ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE - MARDI 15 AOÛT DANS VOTRE PAROISSE  (Quête pour l’immobilier diocésain)
Procession : départ à 9h30 depuis la statue de la Vierge située allée des Capucins 
► Célébration à 10h00 à la basilique Notre Dame 


Autres célébrations :
► 10h30 = AUTREY-lès-GRAY  et  10h30 = MONTSEUGNY
► 20h30 = MOTEY BESUCHE - Chapelet, suivi de la procession aux flambeaux

À NOTER ÉGALEMENT
LUNDI 14 AOÛT 
► 16h30 : Confessions à la Basilique
18h30 : Messe à Arc-lès-Gray - Statue Notre-Dame Côte Turck
Pour s'y rendre, prendre l'avenue Jean-Jaurès, la rue des Granges, 200m après le croisement prendre à droite rue de l'Abreuvoir sur 50m, pui sà droite, suivre à pied un chemin de terre sur enviro 500m

« Un seul « Je vous salue Marie » bien dit, fait trembler tout l’enfer. »
(Jean-Marie Baptiste Vianney – Saint curé d’Ars)

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COURONNÉE D'ÉTOILES

Le mois d'août étant le plus propice pour contempler les étoiles, on pourrait croire que la liturgie l'a choisi tout exprès
pour y placer la solennité de Marie en son Assomption, en écho au beau chant à la Vierge :
"Couronnée d'étoiles, la lune est sous tes pas", inspiré de la vision de saint Jean dans le livre de l'Apocalypse.
Mais on aurait tort de regarder Marie comme une étoile fugace et inaccessible.
C'est plutôt sa destinée que nous sommes invités à contempler comme une promesse qui nous est faite dès ici-bas.
Ce "oui" de est donc à actualiser à chaque étape de notre vie, comme sur un chemin à parcourir.
Celui qui mène à Compostelle pourrait en être le plus beau symbole, ce lieu que la tradition appelle précisément "le champ des étoiles".
Chaque jour, nous pouvons reprendre avec Marie l'hymne du Magnificat comme un merci à Dieu pour un salut promis à la multitude !
Cette promesse nous décentre des frustrations quotidiennes pour nous associer, ni plus ni moins, au projet de Dieu

André Antoni, prêtre assomptionniste, Prions en Église, Août 2023

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LE SEIGNEUR FAIT DES MERVEILLES !
Commentaire de l'Assomption, Benoît Gschwind, prêtre assomptionniste, Prions en Èglise

L’Église est en fête ! Dans ma paroisse, le 15 août, nous sortons chaque année de l’église en procession jusqu’à la « grotte de Lourdes ». Nous sommes en communion avec les pèlerins qui sont au sanctuaire, avec les malades de la paroisse­ et de nos familles, et nous sommes accompagnés par celles et ceux qui reviennent du pèlerinage diocésain à Lourdes. La fête de l’Assomption nous remet en mémoire toute l’histoire de la vie de Marie et son étonnante disponibilité à Dieu. Dans ­l’Assomption de Marie, l’Église nous redit que Marie est la première à partager la joie en plénitude avec Dieu et que tout être humain est appelé à la vie nouvelle, à la résurrection. Dans la liturgie de ce jour, nous relisons la merveilleuse rencontre de Marie avec sa cousine Élisabeth. Que de joie dans cette ­rencontre ! Joie de Marie qui exulte, et bonheur d’Élisabeth à la visite de sa cousine. Jean tressaille d’allégresse, reconnaissant son Sauveur. Le temps est à l’accomplissement de la promesse. À Dieu, tout est possible. La joie du Magnificat n’efface ni la douleur de la Croix ni la difficulté de nos vies, mais elle est signe pour chacune et chacun de nous que Dieu réalise toujours sa promesse et qu’au-delà de la Passion, il y a la joie éclatante de la Résurrection. Magnificat ! Oui, le Seigneur ne cesse de faire des merveilles en celles et ceux qui, comme Marie et Élisabeth, accueillent sa parole et se laissent guider par elle.
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QUE FÊTE-T-ON À L'ASSOMPTION ?

Source : Diocèse de Moulins

Source : KTO

 

La fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie.

Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens n’ont pas mis longtemps à réfléchir à la place de Marie dans leur foi. Ils ont rapidement voulu célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer leurs saints. À cause du caractère unique de sa coopération, une croyance se répand : son « endormissement » – sa Dormition – consiste en réalité en son élévation, corps et âme, au ciel par Dieu.
La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.
En 1950, le pape Pie XII estime utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». La définition fait partie des dogmes de l’Église.

  • L’Assomption de Marie dans le sillage de l’Ascension du Christ

On associe souvent l’Assomption de Marie avec l’Ascension du Christ ; de fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu.
Pourtant, « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.
Dans le sillage de l’Ascension, Marie inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils et anticipe ce qui deviendra la condition des sauvés à la fin des temps.

  • La fête de l’Assomption entretient l’espérance

La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Lui avec son corps glorieux et pas seulement avec son âme ; en elle, le Christ confirme sa propre victoire sur la mort.
Marie réalise ainsi le but pour lequel Dieu a créé et sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.
Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance de ton peuple qui est encore en chemin » (préface). Ils aiment alors demander à Dieu : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager sa gloire

Source : Eglise catholique en France
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ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC (1, 39,56)
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

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SAINTE MARIE MÈNE VERS DIEU
Commentaire de l'Assomption
Marie-Dominique Trébuchet, directrice de l’IER (Institut catholique de Paris), Prions en Église

« Nous avons perdu le chemin de la paix », dit le pape François (prière de consécration et de remise de l’humanité, et en particulier de la Russie et de l’Ukraine, au Cœur immaculé de Marie, 25 mars 2022) et nous mettons notre espérance dans celle de Marie qui, depuis son « Fiat » jusqu’à la Croix, manifeste un accueil sans faille à l’amour de Dieu. Du plus profond de nos misères personnelles, sociales et humaines, misères de séparation, de violence et d’indifférence, nous nous tournons vers Marie pour qu’à son école de vie, nous soyons guidés vers l’humilité. Façonnée par l’amour de Dieu, Marie est figure de sa grâce agissante, celle qui « renverse les puissants de leur trône » et « élève les humbles ». Élevée par Dieu, Marie est première en chemin d’humilité et d’amour, en chemin de paix. En joignant notre voix à celles des fidèles du peuple de Dieu, qui chantent le cantique de Marie à travers le monde, ne sommes-nous pas saisis d’une émotion particulière ? Nous entrons en proximité de la Mère de Dieu, nous prononçons ses paroles en faisant nôtres ses mots de foi, en Église et pour l’humanité. Si Marie tient une place particulière dans notre foi, c’est en raison de sa place unique de femme, pleinement ­humaine, appelée par Dieu à se consacrer entièrement à l’amour en lui donnant vie : en répondant « oui » au risque de sa vie, pleinement humaine, élevée auprès de lui, première en chemin vers la vie. Marie invite à la contemplation parce qu’elle ouvre un chemin à Dieu que nous ne saurions trouver sans guide : c’est un chemin d’abandon à Dieu, Prince-de-la-Paix.
Marie, humaine, femme et mère : lui confions-nous nos souffrances jusqu’à partager la sienne et nous laisser façonner par son amour et son abandon à Dieu ? Que nous apprend-elle de Dieu et de ce qu’il veut pour nous ?
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EN VACANCES AVEC LA VIERGE MARIE

Ô Marie, notre mère,
garde-nous près de ton Fils, guide nos pas vers lui à travers ce temps de vacances,
mets en nos coeurs le désir de l'AIMER,
mets en nos coeurs le désir de le SUIVRE,
mets en nos coeurs le désir de le FAIRE AIMER.
Et puisqu'il précède nos pas sur nos routes humaines,
apprends-nous à le reconnaître, dans nos maisons et nos quartiers,
sur nos plages et au coeur des montagnes, dans le désert ou au milieu de la foule.
APPRENDS-NOUS À LE RECONNAÎTRE POUR L'AIMER.
Apprends-nous à le rencontrer dans l'étranger ou le rejeté,
dans celui qui passe et celui qui s'arrête,
dans la vie de mon conjoint ou de mes enfants,
APPRENDS-NOUS À LE RENCONTRER POUR LE SUIVRE.
Apprends-nous à le contempler,
dans les paysages ou les monuments,
dans le silence ou dans l'action de grâce de l'Église,
dans le Pain de Vie et l'amitié partagée.
APPRENDS-NOUS À LE CONTEMPLER POUR LE FAIRE AIMER;
Ô Marie, notre mère,
prie pour nous aujourd'hui,
toi qui nous gardes près de ton Fils,
toi qui guides nos pas vers lui, à travers ce temps de vacances.
Père Xavier Cormary

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Lire encore

15 AOÛT 2022 : LES PAROISSES DE FRANCE INVITÉES À LIRE LA LETTRE DE Mgr. SALIÈGE

À l’occasion du 80ème anniversaire de la lettre de Mgr Jules-Géraud Saliège, le président de la Conférence des évêques de France a demandé qu’elle soit lue dans toutes les églises de France, lors des messes de la fête l’Assomption de la Vierge, le 15 août.

À la suite du grand rabbin de France le 16 juillet pour les synagogues, le président de la Conférence des évêques de France a suggéré aux évêques de faire lire la protestation solennelle de Mgr Saliège de 1942 dans les églises lors des messes du 15 août. Un texte poignant et décisif.

Après les synagogues le 16 juillet, c’est au tour des églises de France de faire résonner les mots de Jules Saliège, évêque de Toulouse, 80 ans après qu’ils aient été prononcés. Suite à l’initiative du grand rabbin de France, le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Eric de Moulins-Beaufort a proposé aux évêques de faire lire cette lettre dans les églises lors de la grande fête mariale du 15 août.

Le 23 août 1942, Jules Saliège est le premier évêque français à condamner les grandes rafles de juifs orchestrées par la police française et l’occupant nazi durant l’été. Il fera lire cette « lettre pastorale » par les curés de son diocèse lors de la messe dominicale. Et il sera suivi de quatre de ses confrères de la zone libre.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a suggéré de lire dans les églises lors de la messe de l’Assomption lundi 15 août, la lettre de Mgr Jules-Géraud Saliège. Une manière de commémorer les 80 ans du texte du cardinal de Toulouse, lu le 23 août 1942, qui s’élevait contre les déportations des Juifs.
Les hommages à Mgr Jules-Géraud Saliège et à sa prise de position contre les déportations de Juifs durant l’Occupation se multiplient à l’occasion des 80 ans de sa lettre pastorale. Après les synagogues de France qui l’ont lue le 16 juillet, lors des commémorations de la rafle du Vél’ d’Hiv, les paroisses catholiques ont été invitées à lire à leur tour l’appel de l’ancien archevêque de Toulouse, durant la fête de l’Assomption, lundi 15 août.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), en lien avec le conseil permanent de la CEF, a ainsi appelé les évêques français à ne pas oublier la mémoire de Mgr Saliège, dont la lettre a été lue dans le diocèse de Toulouse, le 23 août 1942. Une invitation dont s’est fait écho le père Christophe Le Sourt, directeur du Service national pour les relations avec le judaïsme à la CEF.

« Cette voix mérite de retentir encore »
« La voix du cardinal Saliège a atteint beaucoup de cœurs et d’esprit, et encouragé une authentique résistance aux mesures inhumaines prises par le gouvernement et exécutées par la police. De nombreux Juifs ont trouvé abri dans des monastères, des couvents, des maisons religieuses, des presbytères, chez des fidèles. À quatre-vingts ans de distance, cette voix mérite de retentir encore », ont relayé différents  diocèses de France en écho à l’initiative de Mgr de Moulins-Beaufort.
L’archevêque de Reims avait déjà évoqué la mémoire de Mgr Saliège lors de son discours de clôture de la dernière Assemblée plénière des évêques de France, le 8 avril. « Le 15 août prochain, nous pourrons rendre grâce à Dieu pour la protection de Notre Dame sur notre pays et en renouveler la consécration, en suppliant pour que de nombreux Saliège ou Théas se lèvent, de nombreuses Thérèse Dauty, lorsqu’il le faut », affirmait-il.

(Source : La Croix, La Vie, Aleteia)
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LETTRE DE S.E. MONSEIGNEUR L’ARCHEVÊQUE DE TOULOUSE SUR LA PERSONNE HUMAINE

Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits.
Ces devoirs et ces droits tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu.
On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.
Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t-il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.
Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante — l’expression a été remplacée par « émouvantes » après que Jules Saliège eut reçu des pressions — ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain.
Ils sont nos frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.
France, patrie bien-aimée France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine, France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs — pour la même raison, ce mot a été remplacé par « erreurs ».
Recevez, mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Jules-Géraud SALIÈGE, Archevêque de Toulouse

La lettre de Mgr Saliège, reprise et diffusée par la radio de Londres et par la presse clandestine de la Résistance, connaîtra un grand retentissement dans l’opinion. « Cela réveilla clairement les consciences chrétiennes », estime ainsi le grand rabbin Haim Korsia. D’où son souhait de faire lire cette lettre cette année, pour commémorer les 80 ans de la rafle. Ce sera d’ailleurs la première fois qu’un texte écrit par une autorité chrétienne est lu dans une synagogue, lors d’un office religieux. Mgr Saliège a reçu le titre de Juste parmi les Nations.