JEUDI 18 MAI - ASCENSION DU SEIGNEUR — Paroisse de Gray

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JEUDI 18 MAI - ASCENSION DU SEIGNEUR

Située entre Pâques et la Pentecôte, c’est-à-dire entre la résurrection du Christ et la venue de l’Esprit Saint sur le groupe des apôtres, l’Ascension ne peut être comprise qu’en lien avec ces deux évènements.
L’Ascension marque la fin de la présence visible de Jésus sur Terre, parmi les hommes. Après avoir accompli sa mission de salut, il remonte vers son Père. Jésus est désormais entré dans la gloire de Dieu et continue de vivre en son amour. Selon le catéchisme de l’Église catholique, le Ciel est défini comme « l’état de bonheur suprême et définitif ».
Les apôtres deviennent alors les témoins privilégiés et les dépositaires de la parole du Seigneur. C'est à eux que Jésus confie la mission de répandre la Bonne Nouvelle.

JEUDI 18 MAI - 10h00 - MESSE A LA BASILIQUE NOTRE DAME

CLÉS DE LECTURE JEUDI 18 MAI 2023
L’Ascension marque la fin d’une période singulière de l’histoire : celle de la présence sur terre de Jésus,
que nous vénérons comme le verbe de Dieu fait chair.
Sa mission repose maintenant entre les mains de ceux et celles qui croient en lu

 

PREMIÈRE LECTURE | Actes 1, 1-11
La présentation par Luc de son deuxième ouvrage établit d’emblée la continuité avec son évangile. À la lumière des Actes des Apôtres, on pourra comprendre en rétrospective que son évangile aurait pu s’intituler les « Actes de Jésus », qu’il résume ici à grands traits. Les quarante jours entre la Résurrection et l’Ascension ont été, pour les Apôtres, une période de formation intense : Jésus les a instruits davantage au sujet du « royaume de Dieu ». Cette période était nécessaire, puisque même à cette heure ultime où Jésus va les quitter, certains Apôtres espèrent qu’il va « rétablir le royaume pour Israël »…

Lecture  du livre des Apôtres (1, 1-11)
Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu.
Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
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PSAUME | Psaume 46
Ce psaume est l’un de ceux du règne de Yahvé. Ils sont généralement très brefs, et le ton y est festif. C’est de fait une très bonne nouvelle de savoir que Dieu « est le grand roi sur toute la terre » et que son règne s’exerce aussi sur les païens. Les allusions au Dieu « qui s’élève » et qui est « assis sur son trône sacré » sont comprises par la liturgie comme exprimant l’essentiel du mystèrE de l’Ascension de Jésus.

Psaume 46
Refrain: Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. 
Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre. 
Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez ! 
Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré. 
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DEUXIÈME LECTURE | Éphésiens 1, 17-23
L’Ascension de Jésus au ciel n’est décrite que très brièvement dans les évangiles : seulement quatre versets en Luc et deux en Marc, contre aucun en Matthieu et en Jean. En revanche, la signification théologique de l’événement est amplement développée dans ce passage de la lettre aux Éphésiens. Paul aborde la question de manière originale, en indiquant d’emblée les conséquences de l’Ascension dans la vie des croyants : une espérance indicible, une « gloire sans prix » et une « puissance incomparable ». Il décrit ensuite la prééminence du Christ, qui partage le trône de Dieu et qui est exalté « au-dessus de tout être céleste », pour enfin conclure que cette prééminence du Christ se reflète dans « l’Église qui est son corps ». 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Ephésiens (1, 17-23)
Frères, que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître. Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles, et quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. Il l’a établi au-dessus de tout être céleste : Principauté, Souveraineté, Puissance et Domination, au-dessus de tout nom que l’on puisse nommer, non seulement dans le monde présent mais aussi dans le monde à venir. Il a tout mis sous ses pieds et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église qui est son corps, et l’Église, c’est l’accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.

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ÉVANGILE | Matthieu 28, 16-20
Matthieu ne raconte pas explicitement l’Ascension de Jésus. Au contraire, les derniers mots de Jésus sont une promesse de présence permanente « jusqu’à la fin du monde ». Une présence qui sera différente, certes, mais non moins réelle, puisqu’elle est celle du Ressuscité. Les disciples, dont certains ont encore des doutes, auront grand besoin de cette présence permanente, étant donné l’ampleur de la mission qui leur est confiée. Une mission aux dimensions du monde, dans la continuité de celle de Jésus : « Faites des disciples […], apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. » S’ils doivent baptiser, ce n’est pas pour faire nombre, mais pour faire des disciples et enseigner l’Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (28, 16-20)
En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
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FORMATION A LA VIE DE DISCIPLE
Commentaire du jeudi de l'Ascension -
Emmanuel Schwab, curé de la paroisse Saint-Léon, Paris (XVe), Prions en Eglise

La finale de l’évangile de saint Matthieu nous donne les consignes de Jésus pour le temps qui suit son ­Ascension. Ces quelques versets méritent qu’on en fasse une lecture attentive. Dans la version grecque du texte reçu, un seul verbe est à l’impé­ratif, celui que nous traduisons par « faites des disciples ». Les autres verbes sont des participes qui ­indiquent ­l’occasion ou les moyens de cette « école de disciples » : ­ « ­Chemin faisant, faites des disciples, les baptisant, leur apprenant. » Suit la promesse de l’indéfectible présence du Seigneur à ses disciples. Voilà qui suggère que la vie chrétienne est une vie de disciple. Cela fait écho à l’appel de Jésus à la fin du chapitre 11 du même évangile : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples » (Mt 11, 29).
Mais comment conduit-on quelqu’un à se faire disciple de ­Jésus ? Cette question a sa place au cœur de nos communautés. Ce lien de disciple à Jésus n’est pas seulement un lien ordinaire de disciple à maître. Car, par le baptême, nous sommes associés à Jésus, unis à lui, de telle sorte que Paul, dans la deuxième lecture, nous dévoile que Dieu le Père déploie en nous « l’énergie, la force, la vigueur qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux ».
Être disciple de Jésus, c’est donc, à la fois, écouter sa parole et la mettre en pratique, et participer à son mystère pascal.
 

QUEL EST LE LIEN ENTRE PÂQUES, L'ASCENSION ET LA PENTECÔTE ?

  • Une Présence dans l’absence

Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité s’est plusieurs fois montré aux disciples. L’Ascension marque la fin des apparitions du Ressuscité : Jésus « est monté au ciel », c’est-à-dire que désormais, ses disciples devront faire le deuil d’un certain type de présence, d’une présence charnelle. Grâce à l’Esprit donné à la Pentecôte, ils vont expérimenter une nouvelle manière, pour Jésus ressuscité, de leur être présent. Désormais, les disciples devront « croire sans voir », ou plutôt « croire parce qu’ils ont vu » (Jn 20, 30-31). C’est sur leur témoignage crédible que nous fondons notre foi.
La liberté des chrétiens passe par une prise de distance de la part du Christ. « Il est bon pour vous que je m’en aille », dit Jésus (Jean 16,7). Lui qui ne se laisse pas posséder ni étreindre ne s’impose pas davantage : il laisse ses disciples libres de croire, et donc d’aimer véritablement car librement.

  • Il fait de nous des témoins

Mais cette absence est en même temps forte d’une promesse et d’une invitation à la mission : « vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».
Il ne s’agit pas de rester les yeux levés vers le ciel. L’Ascension est un appel à la responsabilité. C’est aux chrétiens désormais d’être témoins du Christ ! Le mystère de l’Ascension signifie que le temps des témoins commence, le temps de l’Eglise. Sans Ascension, pas d’Eglise. Jésus va rendre ses disciples et apôtres définitivement capables de porter témoignage. Désormais Pierre va parler et enseigner avec autorité comme Jésus, de même que Paul.

  • De la tristesse à la joie

L’Ascension n’est donc pas la célébration d’un départ triste. Les disciples étaient tristes avant, quand ils ne comprenaient pas le sens des événements de Jérusalem, quand ils ne comprenaient pas que le Messie devait souffrir pour entrer dans la gloire, surtout tant qu’ils n’avaient pas compris que Jésus devait monter vers le Père pour envoyer l’Esprit.

Source : Eglise catholique en France



La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.

La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie.

  • Jésus rejoint son Père

L’Ascension est relatée par l’évangile de Marc (chapitre 16, verset 19), l’évangile de Luc (chapitre 24, verset 51) et le livre des Actes des Apôtres (chapitre 1, versets 6-11). Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, quarante jours après Pâques, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples et leur annonce : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (…) jusqu’aux extrémités de la terre ». Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. L’évangile de Luc précise quant à lui que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie ».

Ainsi s’achève le temps des rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Cependant, selon sa promesse, Il sera toujours avec eux, mais d’une présence intérieure : ils ne le verront plus de leurs yeux. Le Christ n’est plus visible, mais il n’abandonne pas ses disciples. Il leur promet la venue de l’Esprit à la Pentecôte.

  • Un nouveau mode de présence

Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi. L’Ascension est source de liberté : loin de s’imposer aux hommes, Jésus les laisse libres de croire, et donc d’aimer véritablement. Jésus ne cesse d’inviter les hommes à le suivre : dans la foi, ils doivent apprendre à lire les signes de sa présence et de son action, en particulier dans la célébration des sacrements, notamment l’Eucharistie, mais aussi dans sa Parole, son Peuple, ses ministres (évêques, prêtres, diacres)…

« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ?  » (Ac 1, 11) s’entendent dire les apôtres : l’Ascension du Christ est aussi un appel à un plus grand engagement dans le monde pour porter la Bonne Nouvelle.

  • La signification des Cieux

L’Ascension de Jésus n’est pas un voyage dans l’espace, vers les astres les plus lointains, car les astres sont eux aussi faits d’éléments physiques comme la terre. Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu et vivre en son amour. Ici, nulle question de magie ou d’action spectaculaire. À propos du Ciel, le Catéchisme de l’Eglise catholique parle de « l’état de bonheur suprême et définitif ». Jésus ne s’est pas éloigné des hommes mais maintenant, grâce à sa présence auprès du Père, il est proche de chacun, pour toujours.
 

POURQUOI CÉLÈBRE T-ON L'ASCENSION DANS LA JOIE ?

Jésus, fils de Dieu fait homme, a pleinement assumé cette condition humaine depuis le jour de sa naissance, dans la nuit de Noël. Environ une trentaine d’années plus tard, sa présence terrestre s’achève avec l’Ascension. Pourtant, comme le mentionne saint Luc, les apôtres s’en retournent à Jérusalem « remplis de joie » et non tristes, comme on aurait pu s’y attendre. De la même manière, les chrétiens célèbrent l’Ascension dans la joie.

L’Ascension fait en effet partie de l’événement inouï de Pâques : par sa mort et sa résurrection, Jésus a sauvé l’homme qui, à sa suite, est désormais appelé à rejoindre Dieu son Père pour vivre dans la gloire céleste.

Il ne s’agit pas, bien-sûr, de rejoindre le ciel au sens du firmament, de l’espace que nous observons au-dessus de nos têtes. Il s’agit d’un espace spirituel, celui de Dieu. A propos du Ciel, le Catéchisme de l’Eglise catholique précise que « ce mystère de communion bienheureuse avec Dieu et avec tous ceux qui sont dans le Christ dépasse toute compréhension et toute représentation. L’écriture nous en parle en images : vie, lumière, paix, festin de noces, vin du royaume, maison du Père, Jérusalem céleste, paradis »…

Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous L’avez vu s’en aller vers le ciel. (Ac 1, 9-11)

Les deux hommes vêtus de blanc décrits par les Actes des Apôtres annoncent alors aux Apôtres que Jésus « reviendra de la même manière ». Et, pour le moment, ils les incitent à ne pas rester les yeux vers le ciel : ils doivent retourner à leurs responsabilités. Celles-ci leur avaient justement été indiquées par le Christ : être ses témoins par toute la terre en annonçant sa mort et sa Résurrection, en faisant connaître son enseignement, en baptisant.

L’Ascension est ainsi un envoi en mission adressé aux Apôtres comme aux hommes de tous temps. Il est l’articulation entre le désir du ciel et le service des hommes.

La joie qui fait suite à cet événement s’explique aussi par cette annonce du Christ rapportée par Saint Matthieu (Mt 28, 20) (et lue au cours de la messe de l’Ascension) : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».

Autrement dit, le Christ est sans cesse présent auprès des hommes : même si, à la suite de l’Ascension, il n’est plus là physiquement, il l’est dans les sacrements. Il l’est également auprès de ceux qui prient, seuls ou à plusieurs : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux », avait-Il dit un jour aux apôtres (Matthieu 18, 20). Finalement, l’achèvement de sa vie terrestre permet sa présence auprès des hommes de tous temps et de tous lieux, présent dans sa Parole, présent là où deux ou trois sont réunis en son nom, présent dans ses ministres sur terre, présent dans le pain et le vin de l’eucharistie, présent dans l’affamé nourri ou le malade visité, présent dans la liturgie communautaire comme dans la prière faite dans le secret de nos chambres.

Cette fête de l’Ascension nous rejoint tous au cœur, quelle que soit notre situation. Elle se définit comme le lieu de décision qui oriente toute vie chrétienne, tendue entre le désir du ciel et le service des hommes. L’Ascension fait donc partie des événements fondateurs de la foi en Christ, d’autant plus qu’elle a donné aux hommes leur liberté : loin de s’imposer à eux, Jésus les laisse libres de croire et donc d’aimer véritablement

Source : Eglise catholique en France

L’ASCENSION, FÊTE DES MONTÉES ...
Chacune de nos vies ressemble à un chemin où abondent les écueils et les impasses.
Mais toi, Seigneur, tu nous engages à gravir la voie étroite qui mène à la vie En saisissant avec confiance la main que tu nous tends.
Détourne-nous de tout ce qui rabaisse et dégrade, Rends-nous disponibles à l’appel des cimes !

L’ASCENSION, FÊTE DE L'ABSENCE...
Trop souvent, les ruptures qu’impose l’existence nous remplissent de tristesse ou de nostalgie.
Mais toi, Seigneur, tu nous apprends à voir dans le départ de ton Fils, la condition même de sa présence au long des siècles.
Donne-nous de vivre chaque séparation comme la chance d'une communion plus profonde. 

L'ASCENSION, FÊTE DU DÉSIR ...
Assoiffés de bonheur, il nous arrive de préférer un confort douillet aux risques du partage.
Mais toi, Seigneur, tu ouvres nos coeurs à l'infini d'une tendresse qui a pour noms "PÈRE", "FILS" et "ESPRIT D'AMOUR".
Purifie nos élans et nos espoirs, fais de nous des artisans de justice et de paix !

Charles Wackenheim
 

Seigneur Jésus, quand Tu es monté au ciel, les anges disaient aux Onze : « Ne restez pas là à regarder vers le ciel ! »
Mais quinze jours auparavant, près du tombeau,
ces mêmes anges n'avaient-ils pas dit aux femmes : « Ne regardez pas vers le bas ! Il n'est pas ici. Il est ressuscité.» ?
Les anges seraient-ils capricieux qu'ils changent aussi vite d'idée ?
Que faire, Seigneur Jésus : regarder en bas vers la Terre, ou en haut, vers le Ciel ?
Vers les deux, nous dis-Tu : « Je suis au Ciel, regardez donc en haut, vers moi, et priez.
Mais je suis aussi sur Terre, dans tous les pauvres, les petits, les malades et les pécheurs.
Il vous reste tant à faire en bas, pour eux et pour moi. Provisoirement du moins ».
Seigneur Jésus, fais-nous regarder vers le Ciel, sans oublier la Terre, et inversement.
Car tout ce que nous faisons sur Terre à ceux qui sont tiens, c'est à toi que nous le faisons.
Cardinal Godfried Danneels