11 FEVRIER - LE DIMANCHE DE LA SANTE et LA JOURNEE MONDIALE DU MALADE CELEBRES CETTE ANNEE LE MÊME JOUR — Paroisse de Gray

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11 FEVRIER - LE DIMANCHE DE LA SANTE et LA JOURNEE MONDIALE DU MALADE CELEBRES CETTE ANNEE LE MÊME JOUR

Le 32ème Dimanche de la Santé a lieu le dimanche 11 février 2024 – même jour cette année - que la Journée Mondiale du Malade et la fête de Notre-Dame de Lourdes.

QU'EST-CE QUE LA JOURNÉE MONDIALE DU MALADE ET LE DIMANCHE DE LA SANTÉ ?

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches
Depuis 1992, l’Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade.
La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé (cette année le 11 février également), pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c'est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n'est pas nécessaire d'avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Le Dimanche de la Santé, en lien avec la journée mondiale des malades, décidée par Jean Paul II en 1992, est l’occasion de nous donner de vivre en paroisse un moment privilégié en lien avec le monde de la santé : les personnes malades, âgées, isolées, les professionnels de santé, et tous les bénévoles qui se rendent présents au jour le jour à leurs frères, dans la discrétion et la simplicité. 

L’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi.

LA JOURNÉE MONDIALE DU MALADE N'EST PAS LE « DIMANCHE DE LA SANTÉ »

11 FÉVRIER - JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

THÈME 2024
« IL N'EST PAS BON QUE L'HOMME SOIT SEUL » (Gn 2, 18)
Soigner le malade en soignant les relations

Depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du Malade. Son thème cette année est « Il n'est pas bon que l'homme soit seul ». La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation du don de santé sont des priorités évangéliques. La santé ne concerne pas uniquement les personnes malades, mais aussi l'ensemble des personnes âgées, seules et handicapées. Les soignants eux aussi sont associés aux préoccupations de la Pastorale de la Santé.

En France, le Dimanche de la Santé se vit en paroisse généralement le dimanche le plus proche du 11 février. Cette année, les hasards du calendrier font que toutes les 2 ont lieu de 11 février. Cette journée s’adresse à tous les professionnels de la santé, aux personnes malades, aux handicapés et à tous ceux qui participent à restaurer la santé des personnes. Il s'agit là d'un rendez-vous de l'Église, avec un message d'espérance et de sensibilisation aux problèmes de la santé ; l'Église étant présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi

Aussi, chaque année, le pape François publie un message à destination de tous à l'occasion de la Journée Mondiale du Malade 

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA XXXIIème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE
11 février 2024

« IL N'EST PAS BON QUE L'HOMME SOIT SEUL » (Gn 2, 18).
Soigner le malade en soignant les relations

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2, 18). Dès le début, Dieu, qui est amour, a créé l'être humain pour la communion, en inscrivant dans son être la dimension des relations. Ainsi, notre vie, modelée à l'image de la Trinité, est appelée à se réaliser pleinement dans le dynamisme des relations, de l'amitié et de l'amour réciproque. Nous sommes créés pour être ensemble, et non pour être seuls. Et c'est justement parce que ce projet de communion est inscrit si profondément dans le cœur de l'homme que l'expérience de l'abandon et de la solitude nous effraie et est douloureuse, voire inhumaine. Elle l’est encore plus dans les moments de fragilité, d'incertitude et d'insécurité, souvent provoqués par l'apparition d'une maladie grave.

Je pense, par exemple, à ceux qui se sont retrouvés terriblement seuls durant la pandémie de Covid-19 : les patients qui ne pouvaient pas recevoir de visites, mais aussi les infirmiers, les médecins et le personnel de soutien, tous débordés et enfermés dans des salles d'isolement. Et bien sûr, n'oublions pas ceux qui ont dû affronter l'heure de la mort tout seuls, soignés par le personnel de santé mais loin de leurs familles.

En même temps, je partage avec douleur la détresse et la solitude de ceux qui, à cause de la guerre et de ses conséquences tragiques, se retrouvent sans soutien ni assistance : la guerre est la plus terrible des maladies sociales et les personnes les plus fragiles en paient le prix le plus élevé.

Lire ici le message du pape François pour la 32ème journée mondiale du malade dans son intégralité


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Journée mondiale du malade : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul »
Source : Vatican news

À l’occasion de la 32e édition de la Journée mondiale du malade, qui a lieu le 11 février 2024, le Pape François rappelle l’importance de l’accompagnement et de la tendresse envers les personnes malades. Critiquant la culture du rejet des personnes fragiles qui se répand dans nos sociétés, le message de François s’articule autour de l’extrait du livre de la Genèse: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ».Jean-Benoît Harel - Cité du Vatican 

Chaque 11 février, lors de la fête de Notre-Dame de Lourdes, se déroule la Journée mondiale du malade. En 1992, saint Jean-Paul II a créé cette journée spéciale pour les personnes dont la vie est bouleversée par la maladie et la souffrance.
Pour cette 32e édition, le Pape François a choisi d’évoquer l’importance des relations humaines dans le soin médical. S’appuyant sur le premier livre de la Bible, celui de la Genèse, le Saint-Père explique que «dès le début, Dieu, qui est amour, a créé l'être humain pour la communion, en inscrivant dans son être la dimension des relations». Ainsi, la vie humaine à l’image de la Trinité «est appelée à se réaliser pleinement dans le dynamisme des relations, de l'amitié et de l'amour réciproque».

  • Un besoin humain d’être en relation exacerbé lors de moments de fragilité ou de maladie

Pour illustrer son message, le Pape François revient sur les situation inhumaines rencontrées lors de la pandémie de Covid-19: les patients privés de visites, le personnel soignant isolé et les personnes décédées loin de leur famille.
Il commence par alerter sur les pays en guerre: «la guerre est la plus terrible des maladies sociales et les personnes les plus fragiles en paient le prix le plus élevé». Mais le Souverain pontife s’adresse surtout aux pays dans lesquels se développe la culture de l’individualisme «devenant indifférente et même impitoyable lorsque les personnes n'ont plus la force nécessaire pour suivre le rythme». Citant son encyclique Fratelli tutti, à propos des «personnes qui ne servent pas encore» ou celle «qui ne servent plus», le Pape s’inquiète de la culture du rejet qui se répand insidieusement. Pour lui, cette culture imprègne certains choix politiques qui limitent «le droit fondamental à la santé et à l'accès aux soins» et réduisent les soins aux seuls soins médicaux.

Le message du Pape à l’occasion de la Journée mondiale du malade de 2024 alerte sur l’isolement des personnes malades, un isolement qui «nous fait perdre le sens de l'existence, nous prive de la joie de l'amour et nous fait éprouver un sentiment oppressant de solitude dans tous les passages cruciaux de la vie».

  • L'exemple du Bon Samaritain (cf. Lc 10, 25-37)

Le Saint-Père appelle ensuite à s’inspirer de l’image du Bon Samaritain, de «sa capacité à ralentir son rythme et à se faire proche, la tendresse avec laquelle il soulage les blessures de son frère souffrant». Chacun d’entre nous, explique François, doit le prendre pour modèle car «le premier soin dont nous avons besoin dans la maladie est une proximité pleine de compassion et de tendresse ».
Il invite les malades à demander cette proximité humaine aux personnes qui les entourent: «n'ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres». Le Pape conclut son message en rappelant que les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l’Église, «ne l’oublions pas ! ». 

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CETTE ANNÉE, CE MÊME 11 FÉVRIER, L'ÉGLISE NOUS INVITE ÉGALEMENT À VIVRE LE DIMANCHE DE LA SANTÉ
sur le thème 
« DE PARTOUT ON VENAIT À LUI »
 

 

Ce jour-là, nous sommes tous appelés à porter notre attention et notre prière sur le monde de la santé et sur ce qui se vit au nom de l’Eglise pour prendre soin des personnes malades, âgées ou handicapées, des proches-aidants, sans oublier les soignants.

Le dimanche de la santé a été instauré vers la fin des années 80 à l’initiative d’un groupe de l’Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux (ACMSS) pour mettre en lumière les soignants de tous horizons dans les communautés paroissiales.

Depuis, on a malheureusement souvent fait de ce dimanche un « dimanche des malades » puisqu’il se situe dans le calendrier le dimanche le plus proche de la journée mondiale des malades (11 février) instaurée par Jean-Paul II en 1992. Or, la vocation du dimanche de la santé est vraiment de rendre visible dans les communautés chrétiennes, les soignants, les aidants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie, les blouses roses et autres associations… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.

Le dimanche de la santé pourrait être l’occasion de les envoyer en mission, de les réunir autour de l’autel pour le Notre Père par exemple, ou de les faire participer à la procession des offrandes… pas pour qu’ils soient vus mais pour que la communauté prenne conscience de leur nombre et de leur existence ! On prie souvent pour les malades… prie-t-on suffisamment pour ceux qui prennent soin d’eux, pour les médecins, les chercheurs, tous ceux qui font avancer le soin ?

 

 

Le thème de la journée

« DE PARTOUT ON VENAIT À LUI » (Mc 1, 45). 
C’est le thème de cette journée, tiré de l’Evangile du dimanche 11 février, qui relate la guérison d'un lépreux par Jésus. « Le Salut n’est pas la santé ni la guérison, explique Mgr Gosselin, évêque accompagnateur du pôle santé à la Conférence des évêques, même si elles en sont des signes visibles qui touchent l’âme et le corps. Le Salut, c’est Quelqu’un, Celui qui sauve par le don de sa vie et nous appelle à demeurer en Lui. La présence de Jésus est réelle et active par l’engagement des membres de l’aumônerie et du SEM, elle est effective dans la personne du souffrant pour le mener à la lumière et à la source d’eau vive. »

 

 

 

PRIÈRE POUR LE DIMANCHE DE LA SANTÉ

  

Nous te rendons grâce et nous te bénissons Dieu notre Père pour Jésus ton Christ
Il a partagé le tout de nos vies, avec leur lot de bonheurs et de réussites, de souffrances ou de peines,
avec leurs tourments et leurs manquements, avec leurs doutes et leurs emportements.
Par Lui nous te savons tout proche de chacun, à chaque instant.
De partout nous venons à Lui, de partout Il nous mène à Toi
Chantal Lavoillotte

 

 

 

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Pourquoi ces deux journées ?

L’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation du don de la santé sont des priorités évangéliques. Nous prions pour les personnes malades, âgées ou handicapées, pour les aidants et ceux qui les soignent ; qu’ils puissent tous donner sens à ce qu’ils vivent en regardant Jésus le Sauveur et en allant à Lui.

Encourager tous ces volontaires, qui partout en France dans les plus petits villages et les plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, se rendent présentes au jour le jour à l’autre, malade, seul, isolé, est l’une des dimensions du Dimanche de la santé. Les inviter à approfondir leur engagement, à poursuivre leur formation, à donner du sens à ce service et à cette mission aussi.
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Lire encore
 

Nous savons que Dieu nous rejoint dans tout ce que nous vivons et le savoir peut-être apaisant quand la santé nous abandonne. Encore faut-il quelqu’un pour aller dire cette bonne nouvelle de la tendresse de Dieu pour tous et qui pour certains malades peut devenir Parole de Vie.

Les équipes paroissiales du service évangélique des malades (SEM) et les équipes des aumôneries hospitalières ont toujours besoin de renfort pour faire briller la force et l’espérance qui animent notre foi auprès des personnes malades, fragilisées par l’âge (en EHPAD ou au domicile), en situation d’handicap, mais aussi auprès des aidants et des soignants.
Aller rendre visite aux personnes malades ou personnes âgées, c’est faire de belles rencontres, c’est écouter, partager, se laisser déplacer, avoir l’occasion de servir nos frères et nourrir sa foi.

Ce dimanche de la Santé est aussi une occasion d’écouter ceux qui se sont déjà engagés, convaincus de la nécessité d’accompagner la personne malade.

Tous, nous pouvons faire mémoire des personnes que nous connaissons qui souffrent et qui pourtant nous émerveillent par leur espérance, leur ténacité, leur joie profonde malgré tout, leur foi…

 

En février, prier pour les malades en phase terminale

A travers le réseau mondial de prière, le Pape nous invite à prier en février pour les personnes malades en fin de vie, pour leur famille et tous ceux qui les soutiennent humainement, médicalement, spirituellement.