L'EGLISE CATHOLIQUE ET LA COP 27 (Charm el-Cheikh -Egypte du 6 au 18 novembre 2022) — Paroisse de Gray

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L'EGLISE CATHOLIQUE ET LA COP 27 (Charm el-Cheikh -Egypte du 6 au 18 novembre 2022)

En novembre 2022, l’Égypte accueille la 27e Conférence des Parties de la CCNUCC (COP27) à Charm El-Cheikh.
L’Église catholique, portée par la parution, le 18 juin 2015, de l’encyclique du Pape François sur l’écologie humaine, s’engage avec une approche singulière sur les enjeux climatiques.
Depuis la COP21, conférence sur le climat à Paris fin 2015, l’Église interpelle les chrétiens sur la sauvegarde de la création. Elle invite à un chemin de conversion vers une sobriété heureuse avec l’adoption de modes de vie plus respectueux de l’environnement.
Sur ce nouveau chemin, l’Église assure de son espérance face à l’avenir.

« Le sommet COP27 sur le climat, qui se tiendra en Égypte en novembre 2022, représente la prochaine occasion de promouvoir ensemble une mise en œuvre efficace de l’Accord de Paris. C’est également pour cette raison que j’ai récemment demandé que le Saint-Siège, au nom et pour le compte de l’État de la Cité du Vatican, adhère à la Convention-Cadre de l’ONU sur les Changements Climatiques et à l’Accord de Paris, dans l’espoir que l’humanité du 21ème siècle « pourra rester dans les mémoires pour avoir assumé avec générosité ses graves responsabilités »

(Message du pape François pour la Journée mondiale de prière pour la Sauvegarde de la Création - septembre 2022
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Lire ici l'adresse œcuménique adressée par le CÉCEF au président de la République
 à l’occasion de la COP27 sur le climat et de la COP15 sur la biodiversité


 

 

  • Qu’est-ce qu’une "COP" ?
    La COP (Conference Of Parties)  est une conférence annuelle internationale organisée par les Nations unies sur le changement climatique.
    L’acronyme COP (Conference of Parties) signifie la conférence de toutes les parties (ou états) signataires de la Convention-Cadre de l’ONU sur les changements climatiques.
    Cette convention (CCNUCC), adoptée en 1992, reconnaît l’existence de dérèglements climatiques et vise à stabiliser le taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) en proposant des solutions dans le cadre d’une coopération internationale.
  • Quelle est l’histoire de la COP ?
    Nous sommes en 1992, lors du second Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Les Etats réunis, de plus en plus soucieux des enjeux climatiques, adoptent la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Climat.
    C’est cette Convention des Nations-Unies qui donne naissance à la COP.
    Ainsi, depuis 1995, les états signataires se retrouvent une fois par an, dans une ville différente, pour deux semaines de discussions et de négociations autour du climat.
    L’enjeu : trouver des solutions pour ralentir le réchauffement climatique et assurer un suivi des accords mis en place.
  • À quoi servent les COP ?
    Les COP ont pour objectif de lutter contre l’émission des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
    Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent les rayons solaires et qui les retransmettent dans l’atmosphère sous forme de radiations : c’est l’effet de serre.
    Parmi ces gaz, on retrouve le dioxyde de carbone (CO2), mais pas seulement : le méthane et le dioxyde d’azote ont aussi un impact très important.
    L’activité humaine accroît leurs émissions dans l’atmosphère, ce qui contribue au phénomène du réchauffement climatique.
    Il existe des COP sur de nombreux sujets, mais seules celles qui portent sur le climat font l’objet d’un sommet régulier.
  • Qui sont les participants de la COP ?
    Les participants sont les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ensemble des États signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, des représentants régionaux ou locaux.
    La conférence accueille aussi des acteurs non-étatiques qui ont un statut d’observateurs, comme ceux du secteur privé : des représentants de la finance, des entreprises, et des investisseurs. Des membres de la société civile et des ONG peuvent également assister aux débats comme observateurs.C’est le cas du CCFD-Terre Solidaire (Comiyé Catholique contre la Faim et pour le Développement). Seuls les Etats participent aux négociations.

ÉCOLOGIE INTÉGRALE
Source : Église catholique en France

Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées au défi majeur d’imaginer et de mettre en place un développement durable et viable pour les générations présentes et futures. Ce défi appelle une transition radicale au niveau écologique et au niveau sociétal. Les Chrétiens se sentent directement concernés par ce défi et veulent participer à ce grand débat de société. Cette rubrique du site constitue une manière d’y prendre part en mettant en dialogue la foi chrétienne – et sa vision de la Création – avec ce grand enjeu planétaire. Nous proposons des repères de fond pour faire avancer la « conversation » entre tradition chrétienne et développement durable ainsi que des pistes concrètes en faveur d’un mode de vie plus respectueux de l’environnement et plus solidaire.

La thématique est organisé autour de deux approches : écologique et sociétale. Pourtant ces deux approches ne peuvent pas être prises de manière indépendante. Leur différenciation veut aider à montrer que les deux dimensions sont également importantes, mais aussi complètement interdépendantes. La théologie de la création et la référence au « développement intégral » qui traverse la Pensée sociale de l’Eglise, à travers de nombreux textes disponibles, nous aident à relier ces deux approches.

L’approche écologique sera inspirée par le respect de la création qui est une valeur partagée par toutes les confessions chrétiennes. Cette rubrique sera donc marquée par la volonté de donner écho aux initiatives œcuméniques pour l’environnement et à l’action de nos frères protestants et orthodoxes. Il proposera souvent des liens avec d’autres sites qui, déjà, diffusent des informations intéressantes pour notre visée. En général, nous ne reprendrons pas les excellentes informations sur les problèmes d’environnement qui sont disponibles sur les sites des associations ou des organismes compétents.
Ce volet de l’approche écologique est animé par le département « Environnement et modes de vie » qui est une des composantes du Service National Famille et Société de la Conférence des évêques de France.

L’approche sociétale privilégie le regard sur les enjeux écologiques à partir de la société et à travers elle. La crise écologique nous oblige aujourd’hui à imaginer une nouvelle manière de faire société, autant au niveau local qu’international. L’imaginaire  d’une croissance infinie autour de laquelle se sont construites les sociétés contemporaines n’est plus viable. Comment penser l’infini dans un monde fini ? Comme redéfinir une « vie bonne » autrement que par la qualité matérielle de la vie ? La dimension spirituelle peut contribuer à reconstruire un imaginaire de vie bonne, individuelle et collective. Les Chrétiens ne peuvent pas rester en dehors d’un tel défi. Ce site veut aider à libérer l’imaginaire en faveur d’un style de vie et des modes de développement capables de transformer la menace en promesse

POURQUOI L'ÉGLISE CATHOLIQUE SE MOBILISE-T-ELLE EN FAVEUR DE L'ÉCOLOGIE ?

Comme les autres Eglises chrétiennes et en communion avec elles, l’Eglise catholique considère que nous avons la responsabilité de prendre soin de la Création, et que cela fait partie intégrante de notre foi : « Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne » (pape François, Laudato Si’, n° 217).

  • Quel est le contenu de l’encyclique Laudato Si’ ?

Publiée par le pape François en 2015, l’encyclique Laudato Si’ s’appuie sur toute la pensée sociale de l’Eglise et appelle à une « révolution culturelle » en faveur de l’écologie intégrale. La démarche du texte s’enracine dans une analyse des crises écologiques et sociales du temps présent, puis dans un retour sur la théologie de la création, pour en venir à la mise en évidence des racines anthropologiques et spirituelles des maux dont nous souffrons. Parce que « tout est lié » et que ces maux revêtent une dimension systémique, le Pape lance à tous les hommes de bonne volonté un appel à une conversion intérieure et concrète radicale.

  • Que signifie l’expression « écologie intégrale » ?

L’Eglise catholique parle d’écologie intégrale pour bien signifier le fait que l’indispensable conversion écologique ne se limite pas aux seules questions environnementales stricto sensu. Dans un souci de cohérence globale, la dynamique spirituelle de l’écologie intégrale se nourrit de l’espérance chrétienne et intègre la vie spirituelle, les enjeux de respect de la dignité de toute vie et de toute personne et l’exigence de fraternité et de justice sociale : « une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale (…), pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (Laudato Si’, n°49).