3 MARS - JOURNEE MONDIALE DE PRIERE

Chaque année, les femmes chrétiennes d’un pays différent conçoivent et rédigent une célébration œcuménique pour le monde. Ainsi, pendant 24 heures, autour de la terre, les mêmes mots déclinés dans la diversité des langues invitent à prier le Seigneur.
La Journée Mondiale de Prière des femmes a lieu chaque année, le premier vendredi de mars. C'est un mouvement international et œcuménique initié par des femmes

Initiée par des femmes catholiques et protestantes des Etats-Unis en 1880, c'est la plus ancienne célébration oecuménique.
Préparée par un comité de femmes d'un pays et d'un continent différent chaque année, les femmes invitent ainsi toute l'Eglise à prier avec elles pour la condition des femmes dans leur pays et dans le monde.

La Journée Mondiale de Prière des femmes est un mouvement international, œcuménique initié par des femmes de toutes confessions chrétiennes. Chaque année, le premier vendredi de mars, cette prière est célébrée dans le monde entier (170 pays, plus de 300 lieux en France)

la Journée Mondiale de Prière permet aux femmes :
- de sortir de leur isolement et de s'ouvrir sur le monde, de s'enrichir du contact de la culture et de la foi des autres chrétiennes.
- de partager le poids des fardeaux dans la prière ;
- de s'engager dans l'action, en soutenant par leur offrande des projets éducatifs, sociaux, sanitaires et économiques, de prendre conscience de leurs propres dons et de les mettre au service de la société.

Les femmes affirment que la prière et l’action sont indissociables et jouent un rôle essentiel dans le monde.
Toutes et tous sont invités à venir :
- Découvrir la richesse des différentes confessions dans un esprit œcuménique
- Partager espoir et craintes, joies et peines
- Prendre conscience des talents de chaque personne
- S’encourager mutuellement
- Témoigner que la prière est force de changement.

Depuis 1887 ...
On attribue généralement la création du mouvement à Mary Ellen James, une américaine de l'église presbytérienne, qui lance alors un appel pour une journée de prière pour la mission aux Etats-Unis.
D'année en année le mouvement s'amplifie et se structure, pour fédérer plus de 120 pays, dont la france (300 lieux)
Chaque année un pays différent
Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d'un pays différent, ce qui est une des particularités de cette journée.
Par exemple, en 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay avaient écrit une liturgie sous le titre "Unis sous la tente de Dieu".
En 2014, ce sont les femmes égyptiennes qui prennent le relais. Elles font partie des différentes commuanutés chrétiennes (coptes, catholiques et évangéliques) toujours présentes en Égypte. Elles ont travaillé autour du thème de la liturgie "Ruisseaux dans le désert" et la rencontre de la Samaritaine avec Jésus au puits de Jacob. Etc.

Une fois par an, nous prions AVEC et non POUR les habitants d’un pays.
Cet oecuménisme est novateur. Il sollicite un esprit et un travail oecuméniques à tous les niveaux.

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Le 3 mars 2023, les femmes de Taïwan invitent à la prière à travers le monde.
Elles s'appuient sur le texte Éphésiens 1:15-19 « VOTRE FOI M'INTERPELLE ! »

En communion autour du monde, prions cette année avec cette île :

« Ô Dieu miséricordieux, Taïwan est pris en étau dans une lutte entre surpuissances,
reste isolé depuis des décennies et n’est pas officiellement reconnu par la communauté internationale.
Mais il a fait de son mieux pour porter assistance dans le monde par l’agriculture, la technologie, la médecine et l’aide humanitaire.
Ô Saint-Esprit, accorde aux habitants de Taïwan la force et la sagesse nécessaires pour faire face à un avenir incertain.
Nous avons confiance que Tu œuvreras pour que Taïwan soit une bénédiction dans le monde.
Divin Consolateur, Tu es le Seigneur du monde.
Nous voulons rester très proches de toi. Nous et les Taïwanais restons solidairement attachés à toi,
et nous te demandons de veiller sur nous dans notre faiblesse.
Tu es notre forteresse et notre refuge. Amen. »
Auteur : Nicola Kontzi-Méresse, Église d'appartenance : EPUdF

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PRÉSENTATION DE L'ILLUSTRATION

• L’artiste
  Hui-Wen HSAIO est née à Tainan sur l’île de Taïwan en 1993. En 2017. Elle a obtenu sa licence de designer en communication visuelle à l'université Kun Shan de Tainan. Elle poursuit actuellement un master en art-thérapie intermédia à la MSH -Medical School de Hambourg en Allemagne. "Depuis toute petite, je fréquente une église presbytérienne avec ma mère et mon frère. L'écoute de la Parole de Dieu et l'expérience de la liturgie ont façonné et renforcé ma foi. Traditionnellement, les cultes de l'Église presbytérienne de Taïwan sont en taïwanais (Tâi-gí), ce qui démontre l'importance de préserver la langue. Même si, de nos jours, les jeunes parlent le plus souvent le mandarin, j'apprécie le fait que ma foi ait été nourrie par sa transmission en taïwanais. En tant que femme, je veux explorer l'identité féminine au travers de mes oeuvres. Les oeuvres dépeignent toujours les rapports qui sous-tendent les relations entre les mères, les femmes et les autres. Je compose mes expositions afin que mes oeuvres représentent la somme de mes observations, ma gratitude et ma foi. Je chéris les talents que Dieu m'a donnés et je sers Dieu avec mes oeuvres. J'espère en toute humilité, que les gens connaîtront Dieu à travers mon art."

• Description de l’oeuvre d’art
  L'histoire de Taïwan est marquée par les aspirations colonisatrices de différents gouvernements étrangers, traduites par des expériences de conflits et d'assimilations ethniques, culturelles, sociales et politiques.
  Pour exprimer comment la foi chrétienne apporte la paix et une nouvelle vision à Taïwan, l'artiste a utilisé plusieurs motifs qui mettent en évidence les spécificités les mieux connues de Taïwan.
  Dans cette oeuvre d’art, les femmes sont assises près d'un ruisseau. Elles prient en silence et lèvent les yeux vers le ciel noir. Malgré l'incertitude du chemin à parcourir, elles savent que le salut du Christ est arrivé.
  Deux espèces menacées sont représentées : le faisan mikado et la spatule à face noire, qui ont tous deux une signification singulière pour le peuple taïwanais. Le faisan mikado est endémique aux régions montagneuses de Taïwan. Il est généralement considéré comme l'un des oiseaux emblématiques de Taïwan. La spatule à face noire migre chaque année sur des milliers de kilomètres pour hiverner à Taïwan.
  Leur spécificité symbolise une caractéristique du peuple taïwanais -la confiance et la persévérance dans les moments difficiles. L'herbe verte et les orchidées phalaenopsis (papillon) se détachent sur le fond sombre. Elles font la fierté de Taïwan qui a la réputation mondiale d'être le "Royaume des orchidées".
  Au cours des dernières décennies, les exportations d'orchidées taïwanaises ont augmenté et les orchidées papillons ont souvent été présentées lors de concours internationaux. Cette île magnifique est connue pour la richesse de ses ressources naturelles. L'herbe verte représente les Taïwanaises et les Taïwanais, simples, confiants, forts et sous la protection de Dieu. 

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Une journée de prière avec nos soeurs des Journées Mondiales de Prière Taïwan
REGARD SUR LE PAYS

Le pays :
Île-Etat entre le Japon et les Philippines, face au continent Chinois, Taïwan est formé d'une grande île et d'une centaines d'autres;
Climat :
Taïwan se situe entre les tropiques. La température en été (mai-octobre) peut atteindre jusqu'à 38°.Les typhons apportent beaucoup de pluies. En hiver (décembrefévrier) la sècheresse peut sevir et la température peut descendre en dessous des 10°.
Population :
23,6 Millions d'habitants. Les groupes autochtones arrivent à 570 000 personnes environ 2% de la population.
Religion :
Croyance populaire chinoise (43,8 %), Boudhisme (19,9 %) , Taoisme (16,6%),Protestantisme (5 %), Catholicisme (1,5 %) , Islam (0,2 %), Judaïsme et des Orthodoxes Grecs; les Autoctones sont à plus de 60 % Chrétiens. Système politique : Système démocratique dont le nom officiel est « République Chinoise » mais est considéré par la République populaire de Chine comme étant une des ses provinces. Le président est Dr. Tsai Ing-Wen. Capitale : Taïpei( 2,7 Millions d'habitants)
Langues :
Taïwan est multilingue : Le Mandarin est utilisé depuis 1946, c'est la langue la plus utilisée. Il existe des dialectes des descendants Chinois et migrants (Hokkien, Hakka), ainsi que des langues des nouveaux migrants et 16 langues autochtones reconnuent officiellement. Le Taïwanais est une variante du Hokkien.
Économie :
Taïwan compte parmi les « 4 Tigres asiatiques ».Malgré la situation internationale difficile, Taïwan a des relations commerciales avec beaucoup de pays. Les appareils électroniques sont les exportations les plus importantes .

La Journée Mondiale de Prière aujourd'hui : Depuis son début en 1935 la JMP s'est développée en une célébration oecuménique pour Chrétiens dans tout le pays. Pendant que l'Eglise Presbytérienne de Taïwan (PCT) traduit la célébration en 13 langues pour les groupes autoctones. Lors de l'assemblée internationale de 2017 la candidature de Taïwan a été acceptée pour construire la célébration de 2023. Ce fut l'occasion pour les deux comités de travailler ensemble. 

 

LOGO DE LA JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE (JMP)

Le logo est inspiré des croix celtiques, a été créé par les femmes irlandaises, à l’occasion de la célébration de 1982. Il est devenu le symbole officiel de la Journée Mondiale de Prière

• Sa signification :
  • les quatre angles, dirigés tels des flèches vers le point central, symbolisent les quatre points cardinaux : la prière vient de partout
  • chaque angle symbolise un être humain agenouillé, en prière
  • le cercle représente le monde dans lequel nous vivons et la dimension mondiale du mouvement
  • la croix : le Christ.

La devise de la Journée Mondiale de Prière : « s’informer, prier, agir »
Une fois par an, nous prions AVEC et non POUR les habitants d’un pays.

L’organisation mondiale de la JMP 
Le comité exécutif mondial est composé d’une présidente, d’une trésorière, des deux coprésidentes de chacune des sept régions JMP (Amérique du nord-Caraïbes, Amérique latine, Asie, Moyen-Orient, Pacifique, Afrique, Europe) et de la directrice exécutive, Rosângela Oliveira. Elle est la seule personne salariée du comité international.
La présidente élue en août 2017 est Laurence Gangloff (France).
Les présidentes européennes sont Senka Peterlin (Croatie) et Emmanuelle Bauer (Luxembourg). Le mandat de toutes ces bénévoles est de cinq ans.
Une assemblée mondiale se réunit tous les cinq ans. La prochaine rencontre se tiendra en 2022 en Ecosse.
Lors de cette rencontre, outre les élections des présidentes, les partages bibliques, les tables rondes, il est pris des orientations pour les années à venir.

A travers cette journée, de prière, nous découvrons la vie des femmes de différents pays. Partout dans le mode, la situation des femmes est difficile. Elles subissent des violences, des atteintes à leur intégrité, des mariages forcés, des viols,… cette campagne prend toute sa dimension.
A notre tour, soyons, par nos mots et nos actions, des ambassadrices du respect, de la sécurité et de la justice pour les femmes et les enfants.

En France, la Journée Mondiale de Prière des femmes est organisée en association loi 1901,
dont le siège social est à 67000 Strasbourg, 3 rue Sainte Elisabeth.
La présidente est entourée d’un comité de 10 membres, issues de différentes confessions chrétiennes.
Le Comité se réunit pour :
- finaliser la traduction de la liturgie et rédiger un cahier d’aide à bien célébrer.
- étudier les dossiers de projets d’offrandes,
- préparer l’Assemblée Générale
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PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE

1. A la base, l’engagement des femmes chrétiennes : elles savent exprimer leur foi en Jésus-Christ et évoquer ce qu’elles vivent dans la prière et la célébration devant Dieu et en communauté.
2. Ecouter et s’exprimer : la prière s’enracine dans l’écoute de Dieu et l’écoute de chacune d’entre nous. Lors de la JMP, nous écoutons la Parole de Dieu ainsi que les voix des femmes partageant leurs espoirs et leurs craintes, leurs joies et leurs peines, leurs projets et leurs besoins
3. Etre fidèles et inventives : la JMP invite chacune à rester fidèle au texte de la célébration qui lui est remis par égard envers les femmes qui l’ont rédigé. La fidélité au texte n’est pas incompatible avec l’approche créative de la célébration JMP. Cette démarche élargit l’horizon de celles et ceux qui y participent, stimule une prière oecuménique vivante et renforce la solidarité oecuménique au niveau local et et mondial.
4. Oser être ouvertes et accueillantes exige de dépasser nos propres résistances, de surmonter les obstacles, de traverser les frontières et de saisir l’ampleur et la profondeur de l’expérience chrétienne.
5. Partager permet de donner et de recevoir. En partageant prière, musique, art et culture, nous découvrons nos points communs ainsi que nos différences, tous deux sources de louange et d’enrichissement. Grâce à l’offrande JMP, les ressources des unes sont ainsi partagées avec d’autres femmes et enfants dans le monde entier.
6. Construire une confiance réciproque : la confiance que Dieu place en nous, nous donne la capacité et le courage de nous faire confiance les unes aux autres. La confiance est l’attitude-clé pour créer d’authentiques relations oecuméniques.
7. Etre des chrétiennes parmi d’autres dans un monde multi-religieux : les femmes de la JMP se concentrent sur la prière des chrétiens. Les personnes d’autres croyances ou religions désirant participer à la célébration JMP sont les bienvenues.
8. S’engager à apprendre : chaque année, la JMP donne l’occasion aux femmes de connaître la vie des habitants d’autres pays, d’appréhender d’autres expressions de la foi chrétienne, les causes des problèmes sociaux, les questions brûlantes du monde et les manières de les aborder. Chaque fois, le thème de la célébration JMP invite à approfondir différents aspects de la théologie chrétienne dans un effort d’apprentissage et de recherche oecuménique.
9. Promouvoir l’action responsable : par la JMP, chaque femme est invitée à s’engager et à offrir ses talents, son temps et ses compétences, inspirée par la devise de la JMP « s’informer pour prier - prier pour agir ». En cheminant pas à pas, les femmes expriment tout à la fois courage et espérance et ce, pour la gloire de Dieu.