En mai, le pape François appelle à prier pour la foi des jeunes

Prions pour que les jeunes, appelés à une vie en plénitude,
découvrent en Marie l’écoute, la profondeur du discernement,
le courage de la foi et le dévouement au service.

L’intention du pape de ce mois de mai est la première d’une trilogie : les jeunes, les familles, les personnes âgées. Chaque élément de la trilogie trouve sa force et son sens vrai dans la relation aux deux autres. Que l’on soit jeune ou âgé, la vie se reçoit et se transmet dans le creuset qu’est la famille.

Nous prions pour les jeunes, appelés à une vie en plénitude. Qu’est donc une vie en plénitude dans les incertitudes du monde d’aujourd’hui ? Ce n’est pas aux adultes à la définir à la place des jeunes. Il ne faut pas leur voler leur chemin, leur épanouissement, leur joie. Chacun, plus âgé, peut se demander si sa propre vie porte le témoignage de cette plénitude désirable qui donne confiance aux générations suivantes pour affronter les difficultés.

Marie est donnée comme modèle d’écoute, de discernement, de courage et de service. Ce modèle est tout à la fois celui de la jeune fille et celui de la mère. Jeune, Marie était ouverte à la vie. Elle a entendu l’ange l’appeler au profond d’elle-même. Troublée, elle a posé des questions ; rassurée, elle s’est engagée sur la trace que cette parole avait laissée en elle. Quelle audace ! Comblée de grâce, sa vie chante : « Il s’est penché sur son humble servante ! » N’est-ce pas le désir du Seigneur de combler ainsi chacun de ses enfants ? Marie, porteuse d’une promesse, s’est élancée sans souci d’elle-même, vers sa vieille cousine Élisabeth touchée elle aussi par la grâce. Quelle promesse portons-nous, ou plutôt quelle promesse nous porte, qui nous permette de nous élancer ?

Mère du Sauveur, Marie a guidé les premiers pas de Jésus et pour longtemps. Mère de l’Église présente au Cénacle, elle féconde la vie fraternelle que son Fils a initiée avec ses disciples. Ce que l’Évangile et les Actes des Apôtres mettent en valeur est la qualité de son attention et de sa présence souvent silencieuse : « Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur » (Lc 1,51) et plus tard, à Cana : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2,3).

Ces modèles de jeune fille et de mère peuvent inspirer les jeunes dans leur croissance ; ils doivent aussi inspirer ceux qui ont une tâche éducative : les parents, l’école et les mouvements de jeunesse tels le MEJ –Mouvement Eucharistique des Jeunes-, la branche jeune du Réseau Mondial de Prière du Pape.

Que Marie aide les jeunes à trouver leur chemin à la suite du Christ.

Père Daniel Régent sj, directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

Témoignage

Margot est animatrice de lycéens au Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) en Haute-Garonne. Elle a accepté de relire sa propre relation à Marie en se laissant interpeller par l’intention de ce mois. Margot est prête à donner à Marie une place plus importante dans les propositions faites aux jeunes.

À partir des questions des jeunes et de ta propre relation à Marie, à quoi t’appelle cette intention ?

Cette intention me donne envie d’approfondir les textes qui parlent de Marie et de sa vie. Marie m’a toujours parlé à travers son fils. Je me sens invitée à la découvrir davantage pour elle-même : une jeune fille, une femme, une croyante ; je sens qu’elle a des choses à me dire.
Le courage de la foi de Marie résonne beaucoup avec mon expérience parce que j’ai souvent douté de ma foi et de la religion. C’est compliqué de croire en ce que l’on ne voit pas. C’est surtout pendant l’adolescence et pendant le confinement que j’ai cherché des réponses.

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Prière

par Marie Dominique Corthier et le Réseau Mondial de Prière du Pape en France

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