25 novembre : Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes — Doyenné 05 / Haut-Doubs Forestier

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25 novembre : Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

En 1999, l’Organisation des Nations unies (ONU) a proclamé le 25 novembre comme journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Lors de cette journée, des opérations de sensibilisation sont menées par les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales pour lutter contre la violence à l’égard des femmes.

Pourquoi devons-nous mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ?

Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.

Thème 2022

Comme lors les années précédentes, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes donne le coup d'envoi de 16 jours d'activisme qui se termineront le 10 décembre, jour de la commémoration de la Journée internationale des droits de l'homme. Plusieurs événements publics sont en cours de coordination et des bâtiments et points de repère emblématiques seront "orangés" à travers le monde pour représenter un avenir meilleur, exempt de violence à l'égard des femmes et des filles.

Le thème de cette année est : "TOUS UNiS ! L'activisme pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles".

Cette campagne, menée par le Secrétaire général des Nations Unies et ONU Femmes, vise à prévenir et à éliminer la violence à l'égard des femmes et des filles dans le monde, en appelant à une action mondiale pour accroître la sensibilisation et le soutien à cette question et créer des opportunités de discussion sur les défis et les solutions.

► Pour en savoir plus sur cette campagne 2022 sur le site "ONU Femmes"

Et en France, que fait-on ?

(Source : service-publique.fr)

► À lire aussi : "La lutte contre les violences faites aux femmes : état des lieux" sur vie-publique.fr

Pour le Pape, violenter les femmes, c'est profaner Dieu

« La façon dont nous traitons le corps de la femme, nous permet de comprendre notre niveau d’humanité », affirmait le Pape dans une homélie prononcée le 1er janvier 2020. Les femmes, dit-il, sont sources de vie. Pourtant, « elles sont continuellement insultées, battues, violées, incitées à se prostituer et à supprimer la vie qu'elles portent. Toute violence infligée à la femme est une profanation de Dieu, né de la femme. C'est du corps de la femme qu'est venu le salut de l'humanité : la façon dont nous traitons le corps de la femme nous permet de comprendre notre niveau d'humanité », a ajouté François.

La Journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes est une fois de plus l'occasion de revenir sur cet aspect cher au Pape. Le 25 novembre dernier, il y a un an, depuis le compte @Pontifex, il a qualifié les diverses formes de maltraitance subies par de nombreuses femmes de « lâcheté et de dégradation pour les hommes et pour toute l'humanité », invitant à ne pas détourner le regard.

C'est la société dans son ensemble que François appelle à ne pas céder à l'indifférence, à prendre des mesures concrètes contre un phénomène aux tendances insidieuses et coercitives.

► Lire l'intégralité de l'article sur Vatican News