Triduum Frédéric Jacquin 8 avril — Paroisse du Val de Pesmes

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Triduum Frédéric Jacquin 8 avril

TRIDUUM 

 

 

Vous connaissez certainement l’activité, ce jeu, qui nous pose cette question : si vous aviez     3 mn, 3 heures, 3 jours, 3 mois… que feriez-vous ?  Une rubrique dans le journal La Croix l’hebdo, nous y invite chaque semaine, nous utilisons cet outil lors de la saint Valentin Autrement avec les amoureux !

  Et nous, chrétiens, si nous avions 3 jours, si nous n’avions que 3 jours dans notre année liturgique, qu’en ferions-nous ?

  Non, ce ne serait pas Noel pendant 3 jours, n’en déplaise à nos envies de fêtes de famille et de cadeaux sous le sapin, non, ce ne serait pas 3 jours de pèlerinage, n’en déplaise à notre besoin de resourcement, Oui, ce serait faire mémoire de la Pâque de Jésus. Et bien nous y sommes à ces trois jours, dès demain, en entrant dans le Triduum Pascal. Ce grand mystère est le fondement de notre Foi, sans lui, notre Foi est vide de contenu. À travers la liturgie du Triduum pascal, l’Église nous conduit, pas à pas, à la célébration du cœur de notre foi, la Résurrection du Christ.

  Mot latin signifiant « un espace de trois jours », le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi Saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique. De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal.

  Lors de la dernière Cène, Jésus a offert son Corps et son Sang en nourriture à ses Apôtres. La célébration du Jeudi Saint fait mémoire du Lavement des pieds, qui a la même signification que l’Eucharistie : Jésus est venu pour se faire serviteur et offrir sa vie.

 Dans la liturgie du Vendredi Saint, nous méditons le mystère de la mort du Christ et nous adorons la Croix, sur laquelle l’œuvre du salut est accomplie.

  Suite à ce combat victorieux, l’Église contemple le Christ au tombeau, dans le « repos » du Samedi Saint. Elle est comme Marie, parfaite croyante qui conserva la foi et qui espéra contre toute espérance en la résurrection de Jésus.

  Vous remarquerez que ni la célébration du jeudi ni la célébration du vendredi ne comportent ni envoi, ni bénédiction. Ces 3 jours sont liés, ces trois jours n’ont pas de sens l’un sans l’autre.

  Après la longue veille dans l’obscurité de la Vigile pascale, l’Alléluia de la résurrection retentit de nouveau. Le feu de l’amour de Dieu illumine la nuit : le Christ a vaincu la mort, et nous avec lui.

 Cette année, pour raisons de confinement, parcourons ces quelques jours plus intérieurement, avec Marie, elle qui était là et qui a reçu dans son cœur de Mère l’immense joie de la résurrection. Qu’elle nous obtienne la grâce d’être intérieurement transformés, pour que notre cœur et notre vie en soient réellement renouvelés.

                                                                 Bon Triduum Pascal.

                                                                                     Frédéric Jacquin, diacre