Attestation de déplacement dérogatoire Laurent Bretillot 24 mars — Paroisse du Val de Pesmes

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Attestation de déplacement dérogatoire Laurent Bretillot 24 mars

 

Attestation de déplacement dérogatoire

  Eh ben non, porter la croix, poser l’aube et l’étole sur le siège passager ne suffit pas pour attester de l’urgence d’un déplacement à la demande d’une famille de fidèles en particulier pour la célébration du sacrement des malades ou des funérailles. Nous disposons d’un écrit signé du vicaire général. Un autre doit attester pour nous. Heureusement.

 

  Dans l’Evangile d’aujourd’hui, (Jean 5, 1-16) Jésus délivre une attestation de déplacement dérogatoire le jour du sabbat. Un grabbat ! L’homme guéri au bout de 38 année de maladie se fait arrêter : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de prendre ton grabbat. » Certes, il aurait pu venir le chercher le lendemain son grabbat, personne ne voulait le voler !  Il le prend comme une attestation. Est-ce suffisant ?

 Savoir qu’il est guéri, n’intéresse pas ceux qui le questionnent. Il y a maintenant plus urgent que sa guérison. : « Quel est cet homme qui t’as dit emporte ton grabbat en marche ? »

 Jésus est entré dans la foule d’aveugles, de boiteux  et paralysés chercher le cas le plus désespéré. Le texte souligne la solitude et la résignation qui a conduit ses proches à se désintéresser de lui. S’il le sauve lui, tous pourront espérer être sauvé ! Non ?

  Connaître cet homme et devenu plus urgent que la guérison. « L’homme partit annoncer que c’était Jésus qui lui avait rendu la santé ». Comme témoin de Jésus, attestons, nous aussi, combien Jésus nous rend la santé. Santé spirituelle, relationnelle mais aussi physique. Il nous rend la vue sur l’art de vivre sur cette terre.

  Applaudissons et prions de tout notre cœur pour toutes celles et ceux qui soignent parfois dans une cour des miracles. Déchirés, lorsqu’ils se trouvent à devoir privilégier ceux qui peuvent être sauvés et profondément affecté face aux personnes pour qui ils savent vite qu’il n’y a rien à faire, médicalement. Ils portent le poids de cette détresse. Soutenons-les de notre reconnaissance et prenons le relais en entourant les familles.

  Jésus, en prenant l’initiative d’avancer justement vers celui pour lequel plus personne ne pouvait plus rien, tu te manifestes comme Celui qui nous manquait, Celui que nous attendions. Soutiens tous celles et ceux qui en ces jours écoutent les familles en deuil. Vois tous ces regards d’espérance sans même pouvoir serrer dans ses bras un être cher. Avec les prêtres et les chrétiens témoins de ta présence, nous te prions.

Notre Père…