Amen, amen je vous le dis Laurent Bretillot 2 avril — Paroisse du Val de Pesmes

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Amen, amen je vous le dis Laurent Bretillot 2 avril

« Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole,
jamais il ne verra la mort. » Jean 8,51

  La prière en ces semaines d’épreuve reçoit dans les lectures et les oraisons une actualité impressionnante. Nous reconnaissons le Christ identifié aux plus défigurés. Nous le reconnaissons, Christ serviteur dans tous ceux qui soignent sans distinction. Celui qui ouvre un chemin de joie par-delà l’épreuve.

  Merci, aux équipes du Rosaires. En mars, elles ont médité le visage du serviteur souffrant. Méditer et garder ensemble en équipe vivante la Parole de Vie. Rendre grâce pour toutes les paroles qui portent Vie même à distance. Même dans les pires moments, la Parole de Jésus nous garde. Avec les familles en deuil, nous nous retrouvons autour de la Parole qui donne vie à ceux qui nous quittent dans un dénouement total.

Extrait, du feuillet mensuel du Rosaires mars 2020

« Jésus, sous les traits d’homme humilié et de Serviteur souffrant pendant sa Passion, ira jusqu’à épouser la condition du plus défiguré des hommes pour le sauver. Même à travers le visage le plus tordu de douleur, Jésus témoigne que Dieu peut manifester sa présence.

  C’est par tes souffrances, Seigneur, que nous sommes sauvés. C’est pour nous que le Christ a souffert, il nous a montré le chemin, afin que nous marchions sur ses traces.

  Face à tant de souffrances, souvent, nous avons du mal pour celui qui a mal. Parfois, nous pouvons être fatigués d’avoir mal pour celui qui a mal, préférant nous voiler la face devant le visage de misère. Le Christ, qui a enduré toute souffrance, peut nous aider à ne pas devenir insensible à celle de notre prochain.

  Si la souffrance t’a fait pleurer des larmes de sang (bis), tu auras les yeux lavés. Alors tu pourras prier avec ton frère en croix.

  Le chemin de souffrance du serviteur deviendra, en Jésus, un chemin de transfiguration. En Jésus, les plaies douloureuses peuvent devenir des plaies glorieuses.

  Nos blessures font partie de notre histoire, mais il est nécessaire qu’elles soient assumées pour être transfigurées. Acceptons-nous de les exposer aux rayons d’amour du Christ pour qu’elles guérissent, qu’elles deviennent un chemin de transfiguration ? Nos plaies pourront alors devenir des plaies glorieuses qui laissent passer la lumière.

  En contemplant le visage du Serviteur souffrant, c’est le visage de Celui qui transformera toute souffrance en joie que nous avons contemplé.

  Appuyés sur l’Amour dont Dieu nous aime, n’ayons pas peur d’aller au-devant de notre prochain, surtout le plus éprouvé : sur les traits de son visage brille la lumière du Transfiguré.

  Que nos équipes du Rosaires soient rayonnates, par leur joie d’avoir rencontré Jésus, reflet de la lumière qui brille sur le visage du Christ !
  Soyons toujours joyeux et prions sans cesse, en toutes choses rendons grâce à Dieu ! C’est sa volonté sur nous dans le Christ. Gloire à toi, ô Seigneur notre Dieu.