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THE 7 MARVELS DIE 7 SCHÄTZE LE 7 MERAVIGLIE
LAS 7 MARAVILLAS AS 7 MARAVILHAS
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Rebâtie au XIIème siècle sur des bases remontant aux origines du christianisme à Besançon (III° siècle), la cathédrale suit un plan roman-rhénan qui offre la particularité de deux absides en face à face :
L’abside du choeur orientée vers l'occident (XII° siècle) présente avec la nef des parties romanes remaniées à l'époque gothique(XIII° et XIV° siècles). L'abside orientale est un bel exemple de style baroque(XVIII° siècle).
Le Pape Eugène III consacra la cathédrale Saint-Jean le 5 mai 1148.
Une cathédrale est l’église où siège l'évêque. Cathèdre :siège en grec
« Je suis venu pour que les hommes aient la vie en surabondance. »
Jésus, le bon pasteur, Evangile selon Saint Jean 10
1. Le tombeau de Ferry Carondelet
Exécuté dans les Flandres vers 1543, au décor influencé par la Renaissance italienne. On observe un fort contraste entre la paix du gisant, et la dimension tragique de la mort dans la partie inférieure. Ferry Carondelet (1473-1528) fut chanoine au Chapitre de Saint-Jean et abbé comandataire de l’abbaye de Montbenoît.
2. L’abside du Saint-Suaire
Rebâtie en 1730 après l’effondrement du clocher, son ensemble décoratif de 1740 est de style Louis XV(stuc, marbre, bois doré).
Son autel conservait le Saint-Suaire du Christ, une copie de celui de Turin.Objet d’un culte fervent depuis le XVI° siècle, il disparut à la Révolution.
Les peintures de Natoire, de Troy et Van Loo (1750-1755) évoquent la Passion du Christ, dont le Suaire exalte sa Résurrection.
Au coeur du pavement, Jérusalem, ville de la Passion et de la Résurrection. Selon les noms de l’Ancien Testament, ses murailles sont percées de huit portes et fortifiées de huit tours. Les quatre palais sont mentionnés dans le Nouveau Testament.
3. L’horloge astronomique
Exécutée de 1857 à 1860 par un horloger de Beauvais, Auguste Lucien Vérité, à la demande du cardinal Mathieu. Composée de plus de 30 000 pièces, elle présente l’originalité d’être horloge publique commandant un cadran dans la cathédrale et les 4 cadrans du clocher.
4. La rose de Saint-Jean
« Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle »
(Evangile selon St Jean 6)
Elle est la table de l’autel de la cathédrale Saint Etienne, consacrée par le pape Léon IX en 1050. Cette pièce de marbre circulaire est creusée en évier et bordée par huit lobes(7 jours de la création + jour de Pâques) dans lesquels on déposait les hosties à consacrer. Ce serait le seul autel en forme de disque subsistant en France.
Au centre, un chrisme fiché de l’A et de l’Ω (1èreet dernière lettre de l’alphabet grec, symbolisant la récapitulation de l’histoire humaine par le Christ). Une citation latine :« Ce signe (l’Eucharistie) donne aux peuples le Royaume des Cieux ». Le Chrisme (Χet Ρ 1ères lettres grecques de Christ) se dresse entre l’agneau et l’aigle, entre terre et ciel.
5. Notre-Dame des Jacobins
« Toutes les générations me diront bienheureuse. »
(Evangile de Luc 1)
Réalisée en 1630 par le florentin Domenico Cresti, cette oeuvre provient du couvent des Dominicains, appelés les Jacobins.Elle est exposée dans la chapelle du Saint-Sacrement.
Surnommée Notre-Dame des Ondes pour avoir été sauvée d’un naufrage, elle suscita bien des miracles, et attira de nombreux pèlerins. Son prestige fut tel que les Révolutionnaires n’osèrent y toucher.
6. La Vierge de Pitié
« La mort a été engloutie dans la victoire du Christ »
(1 Co 15)
OEuvre de 1532 du flamand Conrad Meyt (1480-1550), cette sculpture en marbre fut commandée par Marguerite d’Autriche (tante de Charles Quint). La Vierge Marie tient debout son Filsdescendu de sa croix, tandis qu’un ange éploré soutient le bras droit du Sauveur. Véritable ostensoir du Dieu fait homme, Marie et l’ange (terre et ciel) nous prient d’accueillir en sa Résurrection « Celui que la mort n’a pu retenir captif. » (Actes des Apôtres 2)
7. La Vierge aux Saints
Cette peinture sur bois est un chef d’oeuvre de la Renaissance florentine réalisé par Fra Bartolomeo en 1512. Au centre, Vierge à l’enfant. Autour, cinq saints avec les symboles de leur martyre : De gauche à droite Sébastien transpercé de flèches. Étienne avec la pierre de sa lapidation. Jean-Baptiste agenouillé et vêtu de poils de chameau. Antoine avec son bâton et son vêtement sombre. Avec sa robe de bure blanche, Bernard de Clairvaux. En rougeet agenouillé, le commanditaire Ferry Carondelet, chargé d’importantes fonctions auprès du pape Jules II au XVI° siècle.