Octobre, mois du Rosaire — Doyenné 05 / Haut-Doubs Forestier

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Accéder au site diocésain

Doyenné du Haut-Doubs Forestier Doyenné du Haut-Doubs Forestier

Octobre, mois du Rosaire

Le mois d’octobre est le mois du rosaire, cette belle prière mariale récitée à partir d’un chapelet. Entre prière et méditation, au rythme des 'Je vous salue Marie', nous voyageons à travers les épisodes de la vie du Christ.
(Dossier réalisé conjointement avec le doyenné Banlieue-Val de l'Ognon)

Sommaire :

  
 

« Le rosaire est ma prière préférée.
C'est une prière merveilleuse.
Merveilleuse de simplicité et de profondeur.
Réciter le rosaire n'est rien d'autre que
contempler avec Marie le visage du Christ. »
(saint Jean-Paul II)

Pourquoi le mois d'octobre est-il le mois du Rosaire ?

Dès le XIIe siècle, saint Bernard contribua à développer la prière à Marie sous la forme naissante du chapelet. Saint Dominique au siècle suivant, en répandit l'usage, prescrivant à ses religieux de porter un chapelet à leur ceinture. La grande peste de 1349, qui ravagea tous les royaumes d'Europe, amena les foules à un surcroît de piété, qui contribua également à l'essor de la piété mariale. Et c'est en fait au siècle suivant que cette prière prit le nom de Rosaire.

Au XVIe siècle, face à l'avancée turque qui menaçait l'Europe, le pape saint Pie V organisa la sainte Ligue, croisade à laquelle il appela tous les princes chrétiens. Toute l'Europe s'était mise en prière, par des processions, par le chapelet surtout et l'Office de la Sainte Vierge. Saint Pie V lui-même persévérait nuit et jour dans l'oraison et la récitation du Rosaire. Et ce fut la miraculeuse victoire des milices chrétiennes contre les envahisseurs musulmans à Lépante le 7 octobre 1571. Victoire attribuée à l’intercession de la Vierge à qui les soldats avaient fait confiance avant la bataille en priant le chapelet. En mémoire de cette victoire, Saint Pie V institua au 7 octobre la fête de Notre-Dame des Victoires, ensuite appelée Notre-Dame du Rosaire.

C’est en 1883 que le pape Léon XIII décrétait solennellement que le mois d'octobre de cette année-là serait entièrement consacré à « la Saint Reine du Rosaire ».

Depuis, le mois d'octobre durant lequel, comme au mois de mai, on prie particulièrement la Vierge, est appelé le mois du Rosaire.


Octobre, mois de dévotion à la Vierge du Rosaire (Aleteia)

Qu’est-ce que la prière du Rosaire ?

Il s’agit d’une prière récitée en quatre chapelets (initialement 3 provenant du psautier de Marie, le quatrième a été ajouté en 2002 par le pape Jean-Paul II avec l’adjonction des mystères lumineux). Le rosaire nous permet de revenir sur les grands événements de la vie du Christ (appelés mystères) et de les accueillir dans notre cœur, comme le fit sa sainte mère. En se laissant pénétrer par ceux-ci, avec l’intercession de la Vierge Marie, nous demandons au Seigneur de laisser éclore en nous les fruits de ces mystères.

Cette prière est donc un mélange d’oraison (récitation des prières) et de méditation (contemplation des mystères).

Au-delà du rosaire médité, il est possible de porter une intention particulière à la récitation du rosaire : nous pouvons ainsi faire un rosaire pour la paix, un rosaire pour les âmes du purgatoire, un rosaire pour les vocations...

Rosaire ou chapelet ?

ChapeletAu sens strict, le chapelet est un 'petit chapeau'. On avait en effet coutume, au Moyen-Âge, de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière, d’où le mot de rosaire.

Un rosaire comprenait 150 'Je vous salue Marie', rappelant les 150 Psaumes. On a d’ailleurs longtemps appelé le Rosaire ‘Psautier de Marie’. Pour ne pas en perdre le compte, les fidèles utilisaient un collier de cent cinquante grains, nommé ‘patenôtre’, qui est à l’origine des chapelets actuels ou des 'dizainiers' lorsqu'ils se limitent à une seule dizaine du chapelet.

Au-delà de leur utilité pratique, les chapelets ont une forte valeur symbolique : ils rappellent le lien invisible, mais très réel, qui nous unit à Dieu, par Marie, et la succession des grains « évoque le chemin incessant de la contemplation et de la perfection chrétienne » (Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, du 16 octobre 2002, 22).

DizainierLe rosaire comptait quinze mystères, répartis en trois séries : les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. Le pape Jean-Paul II a rajouté en 2002 cinq nouveaux mystères : les mystères lumineux. Depuis lors, ce sont 4 chapelets qui sont récités.

Le rosaire est ainsi une forme de prière répétitive et très simple, durant laquelle on médite sur la place de Marie dans le mystère du Salut, pour s’y associer.

Superstition ? Répétition ? ... Méditation !

« [Le rosaire] propose, dans la succession harmonieuse des Ave Maria, un mystère fondamental de l’Évangile – l’Incarnation du Verbe – saisi au moment décisif de l’Annonce faite à Marie. Le Rosaire est donc une prière évangélique, comme aujourd’hui, plus peut-être que par le passé, aiment à le définir les pasteurs et les érudits » écrivait le 2 février 1974, le pape Paul VI dans son Exhortation apostolique sur le culte de la Vierge Marie (44).

Cette prière n'est donc pas pure répétition : elle est méditation, accueil du mystère de Dieu qui touche et rejoint nos vies. C’est une méditation de l'Évangile, l'accueil pour le croyant, de la vie du Seigneur. Tout en égrenant les dizaines du chapelet, nous fixons notre attention sur les mystères du Salut en demandant à Marie d'ouvrir nos cœurs à la lumière de l'Esprit Saint, afin d'entrer dans la compréhension des merveilles que Dieu fait pour nous.

Le rosaire n’en est pas moins une prière simple, à la portée de tous. Réciter le chapelet, c'est mettre sa main dans celle de Marie afin qu'elle nous conduise à Jésus. Notre prière se coule dans celle de Marie, portée jusqu'à Dieu par Marie elle-même.

Pourquoi prière à Marie ?

Est-ce la vie de Marie, ou bien celle de Jésus que nous méditons en égrenant les grains de notre chapelet ? Les titres donnés aux mystères de cette dévotion montrent bien que Jésus est toujours au premier plan des scènes évangéliques que le Rosaire invite à méditer (sauf pour les deux derniers mystères propres à Marie : l’Assomption et le couronnement de la Vierge).

Dans cette prière, c’est l’histoire du salut en son intégralité qui défile : de l’Annonciation à la Pentecôte, en passant par le baptême de Jésus et sa crucifixion. Toutes les scènes des quatre séries de mystères, à l’exception des deux derniers, sont tirées des évangiles.

Alors pourquoi cette présence de la Vierge dans le chapelet ? Afin de vivre les mystères évangéliques avec un cœur marial : Marie est celle qui a dit « oui », celle qui a accueilli la venue de Dieu dans le monde, celle qui « conservait avec soin tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19). En priant le Rosaire avec elle, nous nous mettons à l’école de la personne qui a été la plus proche de Jésus, à la fois dans son être le plus profond comme dans le déroulé de son existence.

Des mystères qui conduisent à Jésus

Dans la récitation du chapelet, chaque mystère est annoncé ou médité, puis suivi d’une dizaine du chapelet.

► Les mystères joyeux rappellent et contemplent le mystère de la naissance et l’enfance de Jésus. Ce sont : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, le Recouvrement de Jésus.

Les mystère joyeux

► Les mystères lumineux, introduits par Jean-Paul II en 2002, sont tout entiers centrés sur la personne de Jésus : au moment de son Baptême au Jourdain, dans son auto-révélation aux noces de Cana, dans l’annonce du Royaume de Dieu avec l’invitation à la conversion, dans sa Transfiguration et enfin, dans l’institution de l’Eucharistie.

Les mystères lumineux

► Les mystères douloureux sont associés à la Passion et à la mort de Jésus : l’agonie de Jésus au jardin des Oliviers, la Flagellation, le Couronnement d’épines, le Portement de la Croix, Crucifiement et la Mort de Jésus sur la Croix.

Les mystères douloureux

► Les mystères glorieux méditent tour à tour : la Résurrection de Jésus, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption de Marie, le Couronnement Marie dans le Ciel.

Les mystères glorieux

L’Église a coutume de répartir la prière et la méditation de l'ensemble de ces mystères du Rosaire sur les jours de la semaine, pour qu'ils irriguent ainsi l'ensemble de la vie : le lundi et le samedi, les mystères joyeux, le mardi et le vendredi, les mystères douloureux, le mercredi et le dimanche, les mystères glorieux, et le jeudi, les mystères lumineux.

C'est ainsi que la simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine.

Jacques Nieuviarts, assomptionniste, bibliste

Prier le Rosaire

(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Prière du Rosaire


Et pourquoi pas prier en groupe ? Une Équipe du Rosaire est un petit groupe de personnes qui se retrouvent en deux temps de prière :
chaque mois  : pour la prière ensemble “à la maison”, chez l’un ou l’autre des membres de l’équipe, pour méditer la Parole de Dieu en s’appuyant sur le feuillet mensuel “Le Rosaire en Équipe”.
chaque jour  : pour la prière personnelle, méditation d’un mystère de la vie de Jésus-Christ en lien avec les autres membres des équipes, grâce au “Livret de Prière Quotidienne”.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les Équipes du Rosaire près de chez vous

 

Art Sacré : les plus beaux tableaux de Notre Dame du Rosaire

 

À l’occasion de le fête de Notre Dame du Rosaire, célébrée le 7 octobre, Aleteia vous propose de redécouvrir quelques unes de ses plus belles représentations.

Voir le diaporama

Chant « Salut, Reine du Rosaire »

« Salut, Reine du Rosaire » (C 1, 7 &20)
Paroles ci-dessous - Cliquez sur l'image pour l'agrandir

  
  
(Sources du dossier : La Croix Croire - Vatican - Église Catholique en France (CEF) - Hozana - Famille Chrétienne)