Vade-mecum "En vacances avec Laudato si’ (Ls)" — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Vade-mecum "En vacances avec Laudato si’ (Ls)"

"Que le lecteur se rassure, il ne s’agit pas de glisser l’encyclique dans le sac mais de partir en ayant à l’esprit que, même en vacances, nous pouvons répondre à l’appel du pape François." Une réflexion de Bernard Ruelle, rédacteur de RVO.

Vade-mecum

En vacances avec Laudato si’ (Ls)


 

Que le lecteur se rassure, il ne s’agit pas de glisser l’encyclique dans le sac mais de partir en ayant à l’esprit que, même en vacances, nous pouvons répondre à l’appel du pape François.

Le premier pas d’une démarche écologique responsable ne devrait-il pas être de regarder la nature qui nous entoure ? Il convient de s’imprégner de sa beauté pour mieux la préserver : « La grandeur et la beauté des créatures font contempler, par analogie, leur Auteur » (Sg 13, 5–Ls 12) « …ce que Dieu à d’invisible depuis la création du monde, se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité » (St Paul – Rm 1, 20-Ls 12).

La période des vacances, en créant une rupture avec le quotidien qui nous accapare habituellement, est une occasion propice aux changements.

Que les loisirs laissent un temps pour la réflexion. Si le dimanche annonce « le repos éternel de l’homme en Dieu », les jours de vacances peuvent permettre de dégager des moments de contemplation, « …la spiritualité intègre la valeur du loisir et de la fête » car « L’être humain tend à réduire le repos contemplatif au domaine de l’improductif ou de l’inutile… » (Ls 237) ce qu’il n’est pas, bien au contraire.

En randonnée, que nos pas ne s’écartent pas du sentier pour aller cueillir cette si belle fleur soudain apparue ; laissons-la à la contemplation de nos suiveurs. On a trop tendance à ne se soucier que de la disparition des espèces les plus visibles telles que les mammifères et les oiseaux mais n’oublions pas les plus petites créatures de la faune et de la flore. (Ls 33 et 34)

N’abandonnons pas nos déchets car « La terre notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir.» (Ls 21) et, ce mal se rencontre partout, aux abords des sites les plus visités comme le long d’un modeste sentier de la campagne la plus profonde.

Et nous ? Par nature, notre corps côtoie l’environnement. « L’acceptation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune… » et « apprendre à recevoir son propre corps, à en prendre soin et à en respecter les significations, est essentiel pour une vraie écologie humaine » (Ls 155) Prenons-en soin !

« La nature est pleine de mots d’amour mais comment pourrons-nous les écouter au milieu du bruit constant, de la distraction permanente et anxieuse, ou du culte de l’apparence ? » (Ls 225) Prenons le temps de flâner, arrêtons-nous pour mieux regarder et percevoir ce qui nous entoure, pour nous affranchir du superficiel, pour réfléchir ou nous abandonner à la rêverie. Sans  ni  ! Si, c’est possible !

Carpe diem et bonnes vacances !

Bernard Ruelle
Rédacteur de RVO