Un martyr au cinéma — Diocèse de Besançon

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Carte des paroisses

Sur messes info 
Sur l'annuaire 
Sur le site 

NB : les demandes de copie ou d'extrait d'acte de baptême, confirmation ou mariage doivent être faites
 par courrier postal.

Dans les médias

Dans la boite à outils

 

Un martyr au cinéma

Depuis le 11 décembre, les spectateurs peuvent découvrir « Une vie caché » de Terrence Malick. Ce film s’inspire de la vie du paysan autrichien Franz Jägerstätter qui, porté par une foi inébranlable, refusa de se battre aux côtés des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Franz Jägerstätter fut reconnu comme martyr par le pape Benoît XVI et béatifié le 26 octobre 2007 dans la cathédrale de Linz (Autriche) en présence de sa femme et de ses enfants.

Né dans le village de St Radegund, où il a grandi, Franz travaille dans sa ferme quand éclate la guerre. Il forme avec sa femme Franziska un couple respecté dans cette petite communauté rurale soudée. Ils mènent tous deux une vie sans histoire, rythmée par la naissance de leurs trois filles. Pourtant, Franz est mobilisé : tandis qu’il fait ses classes, il est séparé de sa famille tant aimée pendant plusieurs mois. Finalement, lorsque la France capitule et que la guerre semble sur le point de s’achever, il est renvoyé chez lui. Avec l’aide de sa mère et de sa belle-sœur Resi, Franz et Fani cultivent la terre et élèvent leurs enfants dans cette région montagneuse de la Haute-Autriche.

Tandis que la guerre s’éternise, Franz et tous les hommes du village en bonne condition physique sont appelés sous les drapeaux. On commence par exiger d’eux qu’ils prêtent allégeance à Adolf Hitler et au IIIème Reich. Bien que ses voisins le poussent à s’y conformer, Franz refuse. Douloureusement conscient qu’il risque d’être incarcéré et même exécuté pour sa décision, il trouve la force dans sa foi et dans l’amour que lui témoigne Fani.

Il est emprisonné à Enns, puis à Berlin, et attend plusieurs mois avant d’être jugé. Tout au long de sa détention, Franz et sa femme s’écrivent et se soutiennent l’un l’autre. De leur côté, Fani et ses filles souffrent de l’hostilité croissante des villageois, furieux que Franz refuse de se battre. Au bout de plusieurs mois d’incarcération dans d’effroyables conditions, il est jugé, reconnu coupable et condamné à mort. Alors qu’il a plusieurs fois l’occasion de prêter allégeance au régime, il continue à affirmer ses convictions et il est exécuté par le IIIème Reich en août 1943. Sa femme et ses trois filles lui survivront.

Consultez la critique de l’abbé Pierre Amar sur le site Padreblog.

Dans le diocèse, le film est visible au cinéma Victor Hugo à Besançon.