Nouvelle jauge pour les messes — Diocèse de Besançon

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Nouvelle jauge pour les messes

A la suite de la décision du Conseil d'Etat le 29 novembre et de plusieurs rencontres avec les représentants des différents cultes, le gouvernement a annoncé une nouvelle jauge revue à la hausse pour les célébrations, avant une réévaluation à partir du 15 décembre.

Nouvelle jauge : deux sièges libres entre chaque personne, une rangée sur deux occupée

Communiqué du ministère de l'Intérieur du 2 décembre 2020 :

Dans le cadre de leurs échanges réguliers, le gouvernement et les représentants des différents cultes (Conférence des Évêques de France, Assemblée des Évêques orthodoxes, Fédération protestante de France, Union Bouddhiste de France, Conseil français du culte musulman, Consistoire central israélite et Grand rabbinat de France, etc.) ont poursuivi leurs discussions autour de l'organisation de la deuxième phase de confinement. De manière à concilier liberté d'exercice du culte et mesures sanitaires, une nouvelle jauge de présence dans les édifices du culte a été établie. Elle prévoit, pour l'organisation des cérémonies, de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n'occuper qu'une rangée sur deux. Les consultations se poursuivront dans les jours prochains, afin de préparer l'évolution des mesures de confinement à partir du 15 décembre prochain.

La Conférence des Evêques de France s'est réjouie de cette décision : Lire le communiqué 

Décision du Conseil d'Etat - 29 novembre 2020

Le Conseil d'Etat a rendu sa décision et a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte.
Le gouvernement a trois jours pour revoir cette jauge.

Communiqué de la Conférence des Evêques de France : 

Par sa décision du 29 novembre 2020, le juge des référés du Conseil d’État a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte, en relevant qu’il n’y avait pas de justification à cette interdiction absolue et générale « alors qu’aucune autre activité autorisée n’est soumise à une telle limitation fixée indépendamment de la superficie des locaux en cause ».

Ce soir, à l’occasion de leur rencontre avec le Premier ministre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF et archevêque de Reims, Mgrs Dominique Blanchet (évêque de Belfort- Montbéliard), et Olivier Leborgne, (évêque d’Arras), vice-présidents de la CEF,  Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen), membre du Conseil permanent et Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise) rediront leur souhait que soit acté, dans les trois jours qui ont été impartis au gouvernement par la décision du juge des référés du Conseil d’État, l’adoption d’une jauge réaliste, comme le prévoyait le protocole sanitaire qu’elle avait déjà présenté.

La CEF considère que le droit a ainsi été rétabli et que la raison a été reconnue. Elle souhaite pour autant que le recours judiciaire reste l’exception dans un réel dialogue dont elle attend la reprise.

Que ce premier dimanche de l’Avent nous prépare à accueillir le Seigneur qui vient.

Communiqué de Mgr Jean-Luc Bouilleret APRÈS LES ANNONCES DU PREMIER MINISTRE DU 26 NOVEMBRE 2020 

Aux curés, prêtres, diacres, délégués pastoraux, équipes de coordination pastorale et aux fidèles du diocèse.

Chers amis,

Dans son discours du 26 novembre 2020, le premier ministre a précisé que la jauge de participation des fidèles aux messes dominicales reste fixée à trente personnes pour la reprise des célébrations ce 28 novembre, et ce quelle que soit la taille de l’église. Je comprends et partage les nombreuses réactions d’incompréhension et de consternation que suscite cette mesure.

Cette jauge arbitraire ne prend pas en compte le bon sens qui voudrait une juste proportion du nombre de personnes en fonction de la taille de l’église. Elle ne prend pas non plus en compte les efforts déployés par les catholiques pour lutter contre la pandémie. Dès que les mesures sanitaires ont été rendues obligatoires, nous les avons appliquées scrupuleusement.

Tout comme la Conférence des Evêques de France (CEF), nous jugeons la jauge à 30 personnes irréaliste et inapplicable en l’état. Toutefois nous respecterons, au mieux, cette jauge qui nous est imposée en veillant, comme nous l’avons toujours fait, à ce que les règles sanitaires soient strictement observées. Dans notre diocèse, je souhaite que les célébrations eucharistiques paroissiales soient célébrées.

Cependant, notre rôle n’est pas de sélectionner les fidèles qui auront ou non le droit de participer aux offices ni de les compter à l’entrée des églises, où nous vous conseillons vivement d’indiquer clairement la jauge de trente personnes via un affichage bien visible.

Nous pouvons laisser ouvertes les portes de nos églises lors des célébrations. Chaque fidèle pourra lire la consigne imposée de participation aux célébrations. Chacun assumera sa responsabilité.

J’ai écrit aux préfets du Doubs et de la Haute-Saône pour exprimer mon fort étonnement et mon incompréhension devant une telle décision prise sans concertation réelle.

Dans sa dernière lettre aux évêques de France, Mgr Eric de Moulins Beaufort nous informe qu’un recours en référé liberté sera déposé dès ce vendredi matin. D’autre part, un rendez-vous est prévu avec le premier ministre, ce dimanche, à 18 h, avec la présidence de la conférence des évêques, deux autres évêques et le secrétaire général de la CEF. Nous attendons de cette concertation une réelle prise en compte de la demande d’une jauge proportionnée à la taille des édifices.

Nous vivrons ce premier dimanche de l’Avent dans l’espérance de la venue du Sauveur. Nous nous tournons avec détermination vers Celui qui vient. Il est le salut pour toute l’humanité. Nous n’oublions pas tous ceux qui sont atteints par l’épidémie, tous ceux qui sont au service de la lutte contre ce virus et tous ceux qui nous permettent de vivre au mieux cette période bouleversée.

Chers amis, je vous assure de ma prière, de ma proximité et de mon soutien en ce temps d’épreuve.

Bien fraternellement.

Besançon, le 27 novembre 2020

+ Jean-Luc BOUILLERET

Archevêque de Besançon

Télécharger le communiqué de l'archevêque

Deux nouvelles démarches des évêques de France le 27 novembre 2020

1. Dépôt d'un référé liberté au Conseil d’État vendredi 27 novembre. Les évêques de France estiment qu’ils ont le devoir de veiller à la liberté de culte dans notre pays et espèrent que le recours au droit contribuera à apaiser les esprits.

2. Dimanche 29 novembre à 18h, concertation entre le Premier ministre et une délégation de la Conférence des évêques de France.

Dans l’attente de l’aboutissement de ces deux démarches, les règles fixées par le Premier ministre sont en vigueur. Les évêques de France sont conscients des difficultés dans lesquelles ces décisions gouvernementales placent les fidèles.

Consulter le communiqué 

Communiqué de la conférence des évêques de France suite au maintien de la jauge à trente personnes - 26 novembre 2020

 

C’est avec regret que la Conférence des évêques de France (CEF) apprend que la jauge de 30 personnes par lieu de culte pour les célébrations est maintenue pour ce dimanche. Après l’appel du Président de la République à l’issue de son discours du mardi 24 novembre, elle attendait une rectification de cette mesure et la mise en place d’une « jauge réaliste » dès ce 28 novembre. Il n’en est rien !

Le Premier ministre explique sa fermeté par la situation épidémiologique ; néanmoins les protocoles présentés par les différentes religions auraient pu permettre des décisions plus facilement applicables et équitables.

La CEF s’interroge sur les véritables critères utilisés par le gouvernement pour fixer les conditions de ce confinement. Certes les cultes ne sont pas des commerces mais traiter ainsi les religions, c’est considérer comme accessoire la foi de millions de croyants. C’est une grave erreur pour notre société tout entière.

Le Premier ministre s’est engagé à ouvrir la discussion sans attendre pour permettre dès que possible une jauge proportionnée à la taille des édifices. La Conférence des évêques de France réclame une véritable concertation plus efficace pour aboutir à un accord. Dans ce contexte elle se réserve toujours la possibilité d’utiliser les moyens de droit appropriés.

La Conférence des évêques de France réaffirme l’engagement plein et entier des catholiques dans la lutte contre cette épidémie et leur volonté de servir au plus grand bien de notre société.