Le vaccin en questions — Diocèse de Besançon

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Le vaccin en questions

La campagne de vaccination a commencé en France et dans plusieurs pays, mais les interrogations sont nombreuses autour de ce vaccin et la position à adopter. L’observatoire diocésain de bioéthique nous propose un éclairage.

"Nous sommes nombreux à nous interroger sur l’intérêt de la vaccination anti covid-19 et ses éventuels effets secondaires. Parmi nous, bon nombre de fidèles, diacres, prêtres ou religieux(ses) sont partagés entre doute et impatience d’être vaccinés.

Que penser de tout cela ?

On ne saurait nier l’existence d’un risque, même léger, même limité à certains profils. Mais si ce risque vaut d’être pris, c’est pour écarter celui d’être atteint par le virus qui nous affecte profondément depuis bientôt un an avec toutes les conséquences que nous lui connaissons. Il y a une dimension altruiste de la vaccination qu’il ne faudrait pas sous-estimer.

Le Professeur Jean-Philippe Miguet, membre de l’observatoire de bioéthique, nous apporte des éléments de réflexion dans le document ci-joint.

D’autre part, dans une note publiée mardi 29 décembre par sa Commission Covid-19, le Vatican plaide avec force en faveur de la vaccination :

« En ce qui concerne la responsabilité morale de se faire vacciner, il est nécessaire de rappeler comment cette question implique une relation entre la santé personnelle et la santé publique, en montrant leur étroite interdépendance », insistent les experts de cette commission. « D’une part, les catégories de personnes qui ne peuvent pas être vaccinées (comme les personnes immunodéprimées) seront plus exposées à l’infection et ne pourront donc compter que sur la couverture vaccinale des autres (et sur l’immunité collective) pour éviter le risque de contagion. D’autre part, tomber malade entraînerait une augmentation des hospitalisations », voire « un effondrement » des systèmes de santé.

Depuis le début de la pandémie, le Pape interpelle régulièrement sur les moyens humains et financiers à consacrer aux systèmes de santé, ainsi que sur la notion de « santé » comme « bien commun primordial ». C’est notamment le cas du vaccin, qu’il estime relever de cette logique universelle. 

Pour atteindre un niveau de protection collective suffisant, la décision de chacun vis à vis de la vaccination est donc lourde de responsabilité, non seulement pour soi-même, mais aussi pour les autres. Une belle invitation à la fraternité !"

Bénédicte Groslambert,

Responsable de l’observatoire diocésain de bioéthique