Décès du père Louis Mauvais — Diocèse de Besançon

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Décès du père Louis Mauvais

C’est avec émotion que nous vous annonçons que le père Louis Mauvais est décédé à l'aube du vendredi 6 décembre. Il fut pendant vingt-trois ans vicaire général de notre diocèse.

Le père Louis Mauvais nous a quittés au cours de sa 79ème année et après 55 ans de sacerdoce. Il avait été, entre autres, directeur du Grand séminaire de Besançon, vicaire général de 1981 à 2003 sous l’épiscopat de Mgr Lucien Dalloz, chapelain puis recteur de la chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp.

Le diocèse assure sa famille de son soutien et de sa prière.

Ses obsèques seront célébrées par Mgr Jean-Luc Bouilleret le mardi 10 décembre à 10h en la cathédrale Saint-Jean-Saint-Etienne.

Retrouvez ici l'avis de décès officiel.

Nous vous invitons à redécouvrir le texte que le père Louis Mauvais avait rédigé à l’occasion de ses cinquante ans de sacerdoce en 2015 :

Voilà 50 ans que je suis prêtre du diocèse de Besançon ! Il n’est pas question de faire une évaluation de cette existence (je laisse le soin aux autres et…. au Seigneur), mais d’en faire mémoire pour en rendre grâce.

Ordonné, donc en 1965, j’étais à l’époque à Rome pour des études que je n’avais pas demandées, mais pour lesquelles on m’avait envoyé en 1964. Expérience riche que ces trois années, puisque c’était pendant le Concile : moments riches de rencontres (on pouvait y rencontrer les théologiens et les évêques marquant la vie de ce concile), de renouveau tant attendu de l’Eglise, d’espérance pour l’avenir du monde et de l’Eglise, riches aussi d’études qui m’ont ouvert et préparé aux différents ministères qu’on m’a demandé d’assurer par la suite.

Rentré de Rome en 1967, je suis nommé aumônier de lycée. Période riche aussi de découverte du ministère (avec, en prime, mai 68 avec toutes les remises en cause dans la société et dans l’Eglise), parfois difficile avec le départ de nombreux confrères prêtres, qui oblige à se réinterroger soi-même sur le « pourquoi je reste ». Je suis appelé ensuite en 1969, comme professeur de théologie morale au grand séminaire. Là encore beaucoup de bouleversements et de remises en cause des institutions et des personnes. En même temps je suis embarqué dans les Groupes de Formation Universitaire, formation au ministère d’étudiants, sur le tas : une expérience toute nouvelle pour moi avec, en particulier, la découverte de la Mission de France, qui m’a ouvert à d’autres manières d’être prêtre que le seul ministère paroissial qui était le « modèle » que j’avais en tête. J’en deviens, toujours sur appel, le responsable national de 1974 à 1978. Entre temps l’ancienne équipe du grand séminaire devient l’équipe théologique, chargée de la formation permanente dans le diocèse : beaucoup de travail et de joie de permettre aux chrétiens d’approfondir leur foi et de contribuer, par cette formation, aux nouvelles responsabilités qu’ils allaient prendre dans l’Eglise. Tout en restant, à mi-temps, membre de l’équipe théologique, on me demande d’être responsable adjoint de « l’Institut de formation des Educateurs du clergé » à Paris (Professeurs de séminaires, responsables des vocations, maîtresses des novices etc…) la  fréquentation des Jésuites m’a beaucoup influencé.

Puis en 1981, le père Daloz qui arrivait à Besançon me demande d’être vicaire général. Ministère difficile, mais enthousiasmant, vécu dans une grande fraternité et confiance, avec le Père Daloz, Georges Mesnier et tant d’autres. Ce n’est pas le lieu d’entrer dans le détail de ce que nous avons essayé de réaliser : la période est récente et beaucoup d’entre nous l’ont vécue. Avec le départ du Père Daloz, je profite d’une année sabbatique et, en 2004, je vais rejoindre Ronchamp comme chapelain. Encore un ministère totalement nouveau pour moi ! La tâche est rude, mais des avancées importantes se font : les liens avec la paroisse sont rétablis, en partie grâce à Jean-Pierre Beauté. Il y a surtout l’arrivée des Sœurs Clarisses. Depuis longtemps je souhaitais, avec bien d’autres, l’établissement d’un « pôle spirituel » sur la colline. C’est devenu une réalité – Merci Seigneur.

Que conclure ?

Je rends grâce pour toutes les personnes rencontrées et qui m’ont permis de vivre ces différents ministères.

En retraite depuis 2013, à cause de problèmes de santé, je vis une autre phase de ce ministère, encore actif, au service du Christ, de l’Eglise, du monde comme j’ai toujours essayé de le faire. Oui, merci Seigneur.

                                                                                                                              Louis Mauvais