De Tamanrasset à Lviv, expositions au Centre diocésain
Andrii Naboka, un artiste ukrainien invité au Centre diocésain
Andrii Naboka est né en 1985 en Ukraine. Il est diplômé de l’Académie ukrainienne des Arts ainsi que de l’Académie Nationale des Beaux-Arts et de l’Architecture, deux établissements situés dans la capitale, Kyiv. Il y a étudié la peinture ukrainienne traditionnelle, qui comprend des artistes comme Mykola Pymonenko ou encore Oleksandr Murashko.
Une de ses premières expositions sur le sol français a eu lieu à Paris, avec pour titre « Source de la lumière spirituelle » et qui comprenait des peintures avec pour thème le temps de Noël ou des traditions issues du paganisme. Andrii Naboka est arrivé à Besançon il y a maintenant deux mois, après avoir rencontré des bisontins venus aider à Lviv.
L’exposition présente au Centre diocésain montre deux aspects de l’art d’Andrii Naboka ; on entre dans l’exposition par des peintures de paysages, de moments traditionnels, qui respirent le calme, le bonheur, la beauté. L’exposition se transforme une fois la guerre arrivée, et à la peinture succède des filets de camouflage, utilisés par les soldats ukrainiens. Découpés en filaments, déchirés, ils sont utilisés par l’artiste pour créer des œuvres qui témoignent du conflit. « Je reste le même artiste, mais ma technique et moi-même sommes influencés par la situation, comme tous les artistes ukrainiens », considère-t-il. Cette exposition Kamouflage lui permet d’évoquer toutes les situations et il utilise d’ailleurs cette technique pour représenter différents endroits de Besançon.
Les retours sur cette exposition sont nombreux, et Andrii Naboka apprécie l’accueil qui lui a été fait à Besançon, et les opportunités de montrer ses œuvres, notamment à l’occasion de cette exposition au Centre diocésain.
QUI ETAIT CHARLES DE FOUCAULD ?
- Une exposition dans le hall du 18 rue Mègevand à partir du 26 janvier,
- Un pèlerinage proposé par le service diocésain des pèlerinages de Besançon,
vous sont proposés, pour saisir la complexité de sa vie et la simplicité du don total de sa personne à Dieu.
Partir sur les pas de St Charles à Tamanrasset, c’est aller à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont apprivoisé un environnement hostile parce que désertique et en même temps envoûtant parce que mystérieux.
Charles de Foucauld, en choisissant de s’installer à Tamanrasset a voulu, non pas la solitude d’un ermite, mais la rencontre de ces personnes afin de leur apporter Celui qui était devenu son ami, le Christ.
A Tamanrasset et en voyageant jusqu’au plateau de l’Assekrem, au cœur du massif volcanique du Hoggar, nous nous mettrons à l’école de celui qui vient d’être donné en exemple à l’Eglise.
Le pape François a choisi de le déclarer saint. Il termine son encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale « Fratelli Tutti » en le mentionnant :
« Je voudrais terminer en rappelant une autre personne à la foi profonde qui, grâce à son expérience intense de Dieu, a fait un cheminement de transformation jusqu’à se sentir le frère de tous les hommes et les femmes. Il s’agit du bienheureux Charles de Foucauld. Il a orienté le désir du don total de sa personne à Dieu vers l’identification avec les derniers, les abandonnés, au fond du désert africain. Il exprimait dans ce contexte son aspiration de sentir tout être humain comme un frère ou une sœur, et il demandait à un ami : « Priez Dieu pour que je sois vraiment le frère de toutes les âmes ». Il voulait en définitive être « le frère universel » Mais c’est seulement en s’identifiant avec les derniers qu’il est parvenu à devenir le frère de tous. Que Dieu inspire ce rêve à chacun d’entre nous. Amen ! »
Cette exposition, qui se tiendra jusqu’à fin février, nous retrace la vie de cet homme en recherche de Dieu, en recherche d’une vraie et solide fraternité universelle.
Service des pèlerinages
DIOCESE BESANCON Père Bruno DOUCET
Tel : 0628665459 Caritas Jésus
Mail : pelerinages@diocese-besancon.fr