Chant des psaumes [ANNULE] — Diocèse de Besançon

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Chant des psaumes [ANNULE]

Depuis plusieurs années, le groupe d’amitié judéo-chrétienne organise une soirée de chant des psaumes. En 2020, elle aura lieu le 17 mars au Centre diocésain, de 20h à 22h.

« Lutter ensemble et avec conviction contre l’antisémitisme », tel est le but poursuivi avec persévérance par l’Amitié Judéo-Chrétienne de France (AJCF) et son groupe local de Besançon depuis les années 1980. Les rappels ne manquent pas dans les informations quotidiennes pour souligner la recrudescence des menaces et des violences visant les juifs en France et ailleurs…

A Besançon, chaque année, de novembre à juin, une centaine de personnes, adhérentes à l’AJCF ou simples sympathisantes, sont conviées à une soirée mensuelle de rencontre, d’écoute et d’échanges sur un thème annuel défini, dans les locaux du Centre Communautaire juif, avec l’intervention de conférenciers extérieurs.

Au cœur de chaque cycle annuel, en mars, est organisée au Centre Diocésain, avec une assistance plus large, une soirée spirituelle et festive, « Chantons ensemble les Psaumes ».

Au niveau de la forme, les traditions de chant ou de psalmodie des psaumes sont diverses, y compris dans la même religion : diversités juives, catholiques, protestantes. Quelle profusion dans la louange et l’invocation de Dieu !

Dans l’émission « Eglise en dialogue » de RCF (à écouter le dimanche 15 mars à 8h45), le père Dominique Banet, délégué diocésain aux relations avec le judaïsme, explique :

« Ceci m’amène au niveau du fond : qu’allons-nous faire ensemble ce soir-là ? Lorsque le Pape Jean-Paul II a invité toutes les religions à Assise pour une journée de prière pour la paix, il a été bien précisé que nous ne pouvions pas prier ensemble, mais que nous pouvions nous tenir ensemble dans la prière, chacun selon sa foi.

[…] Nous nous tiendrons ensemble, dans l’accueil et la bienveillance vis-à-vis de la spiritualité exprimée dans une autre culture ou même dans une autre religion que la nôtre. Sans confusion ni relativisme, nous expérimentons grâce au dialogue l’enrichissement que peut procurer à chacune de nos traditions la rencontre des autres. Grâce à l’écoute de l’autre, quelque chose de l’inattendu de Dieu, venant de l’Esprit-Saint, advient dans ma propre foi. »