Chacun chez soi mais pas chacun pour soi !

La fraternité s’organise autour de « chaînes de solidarité » téléphoniques pour retisser le lien avec les personnes aidées ou rencontrées sur les derniers mois. Se parler, échanger sur ce que chacun vit, écouter les difficultés rencontrées : soucis de cohabitation dans de petits appartements, jeunes enfants sans espace pour se dégourdir, budgets trop faibles, difficultés d’accès aux aides alimentaires, dépenses supplémentaires en période de cantines scolaires fermées, inquiétude, découragement.

Cela fait du bien de pouvoir reprendre pied parce que quelqu’un a fait signe. On peut alors chercher ensemble comment traverser cette épreuve. Ici, c’est un lien vers un site, une idée de bricolage, un frigo à livrer, un colis alimentaire, un chèque service pour aller faire les courses, les mots deviennent gestes et la vie continue. Les acteurs du Secours Catholique sont à pied d’œuvre.

Mais il manque toujours des personnes, inconnues de nous tous, trop isolées, sans ressources. C’est pour elles que le Secours Catholique demande, par la voie de sa présidente nationale, une aide d’urgence pour tous les bénéficiaires des minima sociaux, ces plus fragiles de notre société. Une aide versée de manière automatique, sans formalités, en urgence. C’est une question de justice. Pour éviter que ceux qui galèrent en temps ordinaire ne sombrent aujourd’hui. Vous aussi vous pouvez signez sur https://www.secours-catholique.org/

Eclairés par la lumière du Jeudi Saint, notre chemin d’engagement solidaire croise aujourd’hui celui de Jésus qui va prend la dernière place. A nous de le rejoindre en rejoignant les plus humbles. Il ne faut pas qu’ils soient oubliés mais honorés, eux qui sont notre fenêtre vers le cœur de Dieu.

Bonne fête de Pâques !