Bioéthique : « un désaccord abyssal » — Diocèse de Besançon

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Carte des paroisses

Sur messes info 
Sur l'annuaire 
Sur le site 

NB : les demandes de copie ou d'extrait d'acte de baptême, confirmation ou mariage doivent être faites
 par courrier postal.

Dans les médias

Dans la boite à outils

 

Bioéthique : « un désaccord abyssal »

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, responsable du Groupe bioéthique de la Conférence des Évêques de France, s’est exprimé le 7 juin sur le débat relatif au projet de loi bioéthique qui revient à l’Assemblée nationale pour une troisième lecture.

« Pourquoi donc relancer le débat sur le projet de loi de bioéthique à l’Assemblée nationale ? Il manifeste un désaccord si abyssal ! Députés et sénateurs n’ont pas réussi à s’entendre. Deux visions s’affrontent. Hélas, le véritable dialogue paraît impossible, voire non souhaité.

En effet, la majorité de l’Assemblée refuse d’entendre le Sénat. Ces députés maintiennent leurs options sans prêter attention aux arguments des sénateurs. Or, l’existence des deux Chambres est gage de démocratie, grâce au dialogue entre elles. Il suppose qu’on accueille les arguments de l’autre pour y réfléchir, et qu’on cherche ensemble la meilleure voie en s’étant accordés sur une compréhension de l’être humain. Le non-dialogue conduit au déni de démocratie. Cela engendre un grave abus de pouvoir. Il est dangereux de gouverner seul, sans altérité.

L’une a pour pierre angulaire la dignité humaine et son respect inconditionnel. Elle inspire le « modèle français de bioéthique » depuis 1994. À l’aune de ce respect, sont évaluées les possibilités techniques dans le domaine biomédical. Si la dignité est partagée par tous, la recherche du bien commun est vitale afin que chacun puisse se développer selon cette dignité, sans discrimination aucune. Au nom de la justice et du bien commun, une attention est prioritaire pour que le soin soit accordé aux personnes fragilisées par l’infertilité ou la maladie.

L’autre promeut les désirs individuels au nom de l’égalité, quelles que soient les différences objectives des situations, ce qui s’apparente davantage à un égalitarisme entre tous. C’est en vue de la réalisation de ces désirs que sont examinées et promues les techniques. La distinction entre les personnes atteintes d’infertilité et les autres n’a plus de raison d’être, puisque seuls leurs désirs sont considérés. […] »

  Lire la suite sur le site de la Conférence des évêques de France.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, réuni du 7 au 9 juin 2021, a publié une déclaration à propos du projet de loi révisant les lois de bioéthique en discussion à l’Assemblée nationale. Ce texte est intitulé « Seule la fraternité peut accueillir durablement la fragilité ».

Lire la déclaration.