La fin de vie apaisée. La sédation profonde et continue en questions - Dr Alix de Bonnières — Doyenné 05 / Haut-Doubs Forestier

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La fin de vie apaisée. La sédation profonde et continue en questions - Dr Alix de Bonnières

Après cinq années de recul, renforcées par son expérience de médecin dans une unité de soins palliatifs, le docteur Alix de Bonnières analyse avec humanité, en se fondant sur de nombreux témoignages, les enjeux de cet acte médical qu'est la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès, souvent revendiquée mais si mal connue.

"La fin de vie apaisée. La sédation profonde et continue en questions" Dr Alix de BonnièresDepuis le 2 février 2016 et la promulgation de la loi Claeys-Leonetti, la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès est devenue un droit applicable à certaines conditions chez les personnes en fin de vie.

Après cinq années de recul, renforcées par son expérience de médecin dans une unité de soins palliatifs, le docteur Alix de Bonnières analyse avec humanité, en se fondant sur de nombreux témoignages, les enjeux de cet acte médical, souvent revendiqué mais si mal connu.

Le recours à cette pratique est devenu une revendication sociétale de plus en plus fréquente. Elle n'en reste pas moins un geste médical, encadré par la loi. Mieux la connaître permettrait de la pratiquer à bon escient, mais aussi d'éviter sa banalisation, qui risquerait de dériver insidieusement vers une euthanasie qui ne dirait pas son nom.

  
 

Auteur : Alix de Bonnières
Éditeur : Téqui
Date de parution : mai 2021
EAN : 9782740323458

  
 


Alix de Bonnières était invitée sur Radio Maria (29/11/22)

 
   

Dans un article pour Aleteia, le Dr de Bonnières explique pourquoi la législation belge sur la fin de vie ne constitue en rien un modèle, en particulier applicable à la France alors que nous disposons déjà d'un arsenal législatif trop mal connu et appliqué :

L’euthanasie a été légalisée en 2002 en Belgique et les vingt années de recul dont nous disposons mettent en évidence des dérives en progression constante. Cette loi portait déjà en elle les germes de dérive du fait d’un contrôle des euthanasies insuffisant. Les euthanasies sont contrôlées à posteriori par une Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Les membres de la Commission de contrôle procèdent eux-mêmes à des euthanasies, ils sont donc juge et partie. Il est prévu une saisie du procureur en cas d’irrégularités, mais en réalité cette saisine n’a jamais lieu. La seconde dérive concerne le non-respect des indications initiales. Ainsi la Cour européenne des droits de l’homme, suite à une plainte de famille, a épinglé le 4 octobre 2022 ladite commission, pour absence d’information et de consentement. La troisième dérive tout aussi grave consiste en un élargissement des autorisations d’euthanasie, puisque celle-ci peut dorénavant être pratiquée sur des enfants mineurs, des malades atteints d’affection psychiatrique, et des polypathologies entraînant « une exclusion sociale ». Le cas le plus emblématique de ces dérives est illustré par l’euthanasie en octobre 2022 d’une jeune femme de 23 ans, souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique secondaire à l’attentat dans l’aéroport de Bruxelles.

► Lire l'intégralité de l'article "Pourquoi la législation belge sur la fin de vie ne constitue en rien un modèle" sur Aleteia