Méditation pascale du père Bruno Doucet — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Méditation pascale du père Bruno Doucet

Joyeuses Pâques à toutes et à tous 

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Et oui, je suis en peu en retard pour vous adresser cette méditation pascale. Mais c’est peut-être pour nous rappeler que nous sommes cette semaine dans « l’octave de Pâques » : huit jours pendant lesquels nous fêtons chaque jour la Résurrection du Christ. Et oui, pendant 8 jours, c’est chaque jour Pâques ! Et puis, il restera encore 42 jours avant la Pentecôte, c’est le temps pascal. Nous accordons beaucoup d’intérêt au temps du Carême. Ce temps pascal a bien autant d’importance pour fortifier notre espérance, surtout en ces temps difficiles. Alors, oui, bon temps pascal !

Ces jours ont été bien remplis, pour moi, par les célébrations à préparer, les visites rendues aux uns et aux autres et la famille venant découvrir mon nouveau lieu de vie. J’ai pu néanmoins profiter de la lecture de quelques textes sur Pâques publiés par les revues que je reçois. J’ai été frappé par l’attention portée cette année par quelques journalistes aux jardins et aux jardiniers… bibliques. C’est vrai qu’en ce printemps naissant, même si froid et neige sont annoncés cette semaine, nous avons envie de commencer à nettoyer, préparer les plates-bandes, semer, planter. Ces articles m’ont fait redécouvrir que l’histoire humaine, dans la bible, a commencé dans un jardin superbe, l’éden. Des images de plantations, de vignes, de récoltes plus ou moins abondantes, jalonnent l’histoire du peuple de Dieu. Jésus, après le dernier repas avec ses disciples est parti au jardin des oliviers où il a été arrêté. Et saint Jean nous dit, après la mort du Christ : « Or, il y avait un jardin à l’endroit où Jésus avait été crucifié… »

Je suis un piètre jardinier, mais j’aime semer, repiquer, regarder pousser quand cela veut bien germer, récolter. Le jardin m’apprend la patience.  « Il faut du temps pour faire un homme… » chantait Hugues Aufray. Le jardin m’apprend également l’espérance. Il m’apprend aussi à surmonter l’échec et recommencer à planter, semer, si rien n’a poussé. Tout cela, c’est pour moi l’image de notre Dieu. Un Dieu patient qui sème son Amour et sa Miséricorde à profusion en chacun de nous et qui, inlassablement recommence si cette semence n’est pas tombée sur la terre adéquate.

Le jour de Pâques, pendant la messe, j’ai baptisé à Franois Sidonie, 16 ans. Les chrétiens qui l’entouraient avec bonheur l’ont longuement applaudie après son baptême. Que tout ce qui a été semé en elle depuis sa naissance et ce dimanche, s’épanouisse en belles fleurs printanières et porte du fruit pour la Vie du monde.

Votre frère prêtre Bruno

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