Donner pour la restauration d'un tableau
Antoine-Pierre 1er de Grammont (1615-1698) est élu archevêque de Besançon en 1662. Son oeuvre majeure est la réforme du clergé en accomplissant les prescriptions du concile de Trente. Il sera le fondateur du Grand séminaire, de la Mission de Beaupré et de l’hôpital Saint-Jacques.
Grand Séminaire de Besançon
Biographie
Fils d'Antide de Grammont, baron de Mélisey et de Anne Reine Felletet, il passe son enfance et sa jeunesse au milieu des moines à Luxeuil-les-Bains où il fit ses études. Il fut prieur de Champlitte, puis abbé de Bithaine.
Blason d'Antoine-Pierre 1er Grammont
Il fut élu archevêque de Besançon par quatorze chanoines du chapitre métropolitain le 28 mars 1662. En effet le reste du chapitre avait été suspendu et privé de ses voix par le pape Alexandre VII à la suite d'un conflit sur le droit de nomination du haut-doyen du chapitre survenu après l'élection à l'archevêché de Jean-Jacques Fauche de Domprel qui occupait ce poste. Il fut consacré en secret dans une crypte de l'abbaye Saint-Vincent de Besançon le 20 janvier 1663 par Joseph Saulnier, évêque auxiliaire de Besançon et abbé de ce monastère.
Son long épiscopat est marqué par l'application définitive des prescriptions du Concile de Trente (1545-1573). Il crée un séminaire diocésain, une communauté de missionnaires diocésains installée à Beaupré en 1676, organise des retraites pastorales et des conférences ecclésiastiques, réunit le clergé en synodes.
Chapelle de la Mission, Ecole-Valentin (25)
Il fait aussi imprimer de nouveaux livres liturgiques.
Avec la conquête française (traité de Nimègue, 1678), l'archevêque perdit ses prérogatives temporelles – mais conserva son titre de prince d'Empire.
Il fonda l' Hôpital Saint-Jacques de Besançon et l'Apothicairerie de Besançon.
Hôpital Saint-Jacques, Besançon (25)
Son neveu, François-Joseph de Grammont lui succéda comme archevêque de Besançon. Son petit-neveu, Antoine-Pierre II de Grammont fut aussi archevêque de Besançon.
le tableau
Ce portrait appartenant à l’ancienne galerie des archevêques du Grand séminaire, trouverait tout à fait sa place aujourd’hui dans la maison diocésaine qui porte le nom de son fondateur.
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