Les saints et saintes patrons du diocèse — Diocèse de Besançon

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Carte des paroisses

Sur messes info 
Sur l'annuaire 
Sur le site 

NB : les demandes de copie ou d'extrait d'acte de baptême, confirmation ou mariage doivent être faites
 par courrier postal.

Dans les médias

Dans la boite à outils

 

Les saints et saintes patrons du diocèse

La patronne principale du diocèse de Besançon est la Vierge Marie en son Immaculée Conception .

Les patrons secondaires du diocèse et de la ville de Besançon sont :

  • Saint Jean, apôtre et évangéliste,
  • Saint-Etienne, protomartyr et Saint Ferréol et saint Fergeux martyrs, apôtres de la Franche-Comté

St Ferreol et St Ferjeux

Le diocèse a la chance d’abrîter dans le trésor de la cathédrale de Besançon de nombreuses et précieuses représentations de ces saints : reliquaires, toiles de maîtres ou sculptures de qualité.

Le diocèse de Besançon est un des plus vieux évêchés de France. Il fut évangélisé au début du IIIe siècle par Ferréol, prêtre, et son frère Ferjeux, diacre, envoyés par l’évêque Irénée de Lyon.

Aux IVe-Ve siècle, se développe un « groupe épiscopal » regroupant une église principale certainement dédiée à saint Étienne (patronage récurrent à la suite de la découverte de ses reliques en 415), une église secondaire sous le patronage de sainte Marie, un baptistère et la résidence de l’évêque.

Au IXe siècle, lorsque l’archevêque Bernoin (811- 829) construit sa cathédrale, il englobe les deux églises. Ce plan carolingien à trois nefs sans transept est original par ses deux absides opposées. Le patronage de l’apôtre Jean a été choisi par l’archevêque Bernoin en référence aux origines de l’église de Besançon fondée par Ferréol et Ferjeux, disciples d’Irénée, disciple de Polycarpe, disciple de saint Jean, lui-même disciple et apôtre de Jésus Christ.

Saint Colomban

Vers 580, il quitta l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourut l'Europe Occidentale, entre Meuse et Rhin et jusqu'en Germanie, accepté, refusé, repoussé, mais toujours fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne. Il menait la vie dure à ses moines par une règle austère, mais grâce à cela bien des saints y ont trouvé le chemin de leur sainteté : saint Donat de Besançon, saint Faron de Meaux, saint Babolin de l'abbaye de Saint Maur des Fossés près de Paris, saint Omer de Thérouanne, saint Desle de Lure, saint Romaric de Remiremont, saint Wandrille, saint Achaire, saint Amand, saint Philibert, saint Valéry, etc...

Le plus célèbre de ses monastères est sans aucun doute celui de Luxeuil dans la Franche-Comté où affluèrent des moines francs, gaulois et burgondes. Un monastère qui, pendant deux siècles, fut le plus grand centre de la vie monastique en Occident. En 610, il dut fuir la Gaule où la cruelle reine Brunehaut le poursuivait parce qu'il lui reprochait ses vices et ses crimes. Il avait envisagé de retourner en Irlande et, pour cette raison, nous le trouvons à Nantes. Obligé de revenir sur ses pas, il traverse les Alpes et se réfugia à Bobbio en Emilie-Romagne où il fonda son dernier monastère. Il y mourut. La règle monastique originale qu'il avait donnée à ses monastères fut très influente dans l'Europe pendant deux siècles. 

Lire la suite sur nominis.cef.fr

Et les saints de chez nous

Sainte Jeanne-Antide Thouret

Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1829), de Sancey, fondatrice des Sœurs de la Charité. Une femme bien « de chez nous », tournée vers le service des autres, et particulièrement des plus pauvres, au tempérament tenace, y compris vis-à-vis des autorités ecclésiastiques et civiles de l’époque, mais toujours centrée sur le Christ ! Dans une période complexe et difficile : la révolution française, la ville de Besançon fut profondément marquée par son passage. Elle l’est encore par son héritage.

Les saints martyrs franc-comtois

Les saints martyrs franc-comtois, missionnaires en Cochinchine (le sud de l’actuel Vietnam) au XIXème siècle : Isidore Gagelin de Montperreux (mort en 1833), Joseph Marchand de Passavant (mort en 1835), Etienne-Théodore Cuenot du Bélieu (mort en 1861). Contempler la pierre où sont gravés leurs noms, parmi d’autres martyrs, dans la crypte des missions étrangères de Paris, est toujours un moment émouvant. C’est l’occasion de se souvenir : combien notre terre franc-comtoise fut une terre de missionnaires partis porter l’évangile aux quatre coins du monde !